Pars maintenant, Thorgal Aegirsson, remonte vers le soleil, puisque le destin aura voulu que tu ne sois plus qu’un homme parmi les hommes, adieu, dernier enfant des étoiles.
Nous allons mourir Thorgal ! Mourir comme des rats et sans armes. Et nous n'aurons jamais droit aux plaisirs du Walhöll...
Mais je ne veux pas mourir ! Odin, tu m'entends? Moi, Bjorn Gandalfson, je ne veux pas mourir ainsi !
- Slive ! C’était donc elle ! Cette fois il est temps d’en finir avec cette maudite magicienne !
Nous poursuivrons les ravisseurs D'aaricia jusqu'au sommet du monde s'il le faut. Sinon les enfants de nos arrière-petits-enfants rougiront encore de la lâcheté des vikings du nord.
- Thorgal, ces hommes que tu as délivrés sont prêts à te suivre n’importe où. Si tu le désirais, tu pourrais conquérir un nouveau monde…
- Non Jorund…Je n’aspire qu’à la paix, et à vivre heureux sous les étoiles.
Slive : sache qu'il y a des milliers et des milliers d'années, mon peuple était puissant sur cette terre. Nous regnions sur tout un continent, aujourd'hui disparu. Mais lorsqu'eut lieu le grand cataclysme, bien peu des nôtres parvinrent à gagner les étoiles...
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- Tu oserais te rebeller contre ton chef ? Contre le fils de ton roi ?
- Tu n’es pas mon chef, Bjorn. Et le fils me paraît aussi fou que le père !
Ha ! Toi, Jorund, tu dis qu’il faut abandonner la poursuite de ceux qui ont enlevé ma sœur. Ce n’est pas Jorund-le-taureau qu’on aurait dû t’appeler, mais Jorund-le-lièvre ! Heureusement que mes autres compagnons pensent comme moi : un vrai viking n’abandonne jamais !
Oui, Thorgal, tu es des nôtres. Et lorsque j'aurais disparu, tu seras le dernier représentant sur terre de peuple des étoiles !
Nous sommes entrés dans les mers gelées où le soleil ne touche même plus l'horizon...