Une expression que je n ai encore jamais vue sur son visage se peint sur ses traits - je deviné qu'elle est encore hantée par cette vision.
Merci d’avoir pris ce risque. Merci d’avoir été là. Merci de rester à mes côtés. Un sourire illumine son visage.
Le symbole d'une magie qui m'est encore inconnue.
Fascinée, je tends le bras. Mes doigts frôlent la pierre.
Et je la ressens-cette chaleur, ce picotement sur ma peau.
Cette magie est étrangère. Intacte, cependant.
Irradiant une force...
L’esprit des hommes est ainsi fait que même à genoux, même défait, il ne renonce jamais à ses rêves de liberté.
Le chagrin me terrasse. J'ai envie de hurler pour que ce cauchemar s'arrête, que ceux que j'aime ne meurent plus devant mes yeux.
La dernière chose que j'entends avant de basculer à nouveau dans la nuit éternelle des esprits est un rire.
Un rire d'homme.
Un rire victorieux.
Je ne peux pas t'empêcher de rêver, mais je peux peut-être apaiser ton esprit.
"J'étais endormi sur mon bateau quand la vague est arrivée, comme venue de nulle part. Une immense déferlante blanche, qui m'a emporté si loin que je n'ai plus jamais retrouvé ma ville. Et quand tout s'est enfin apaisé, le monde tel que je le connaissais avait disparu."
Témoignage d'un Survivant, recueilli quelques jours après le Bouleversement.
Les curieux se dispersent comme par enchantement alors que je grogne de désappointement. J'annule l'enchantement d'un claquement de doigts. Tybalt me décroche un regard furieux.
- Salutations, prêtresse, se hâte-t-il de dire.
Quel lèche-sandales, franchement.
La Brume attaque, corrompt, grignote tout sur son passage. Qui sait ce qui se passerait si nous commencions à en libérer encore davantage dans l'atmosphère ?
Quand l'obscurité vient, les monstres ne sont jamais loin !