Maldonnes

Je remercie énormément Virginie Vanos pour l'envoi, en service presse, de son roman Maldonnes.
Boris et sa soeur Mélanie tiennent une épicerie. Leur quotidien va être bouleversé par la venue d'une cliente pas comme les autres.
Mannequin de haute couture, Elisabeth Mayne les éblouit tous deux par sa grâce et sa sympathie.
Les deux femmes se lient rapidement d'amitié, tandis que l'amour naît progressivement dans le coeur de Boris.
Mais derrière sa beauté de façade, la célébrité se révèle être une autre personne...
Car oui, les apparences sont trompeuses et ce petit jeu de dupes pourrait mal se terminer...
j'ai pris plaisir à retrouver la plume de Virginie Vamos, qui avec Maldonnes m'a encore une fois étonné.
Cette histoire toute simple au premier abord est plus complexe que je ne le pensais.
Je dois vous avouer que moi aussi je me suis laissé prendre dans les filets de la jolie mannequin. Elle vieillit, elle est manipulée par son agence qui l'oblige à faire de la chirurgie, et il est facile de la prendre en sympathique. Cet univers attire, c'est celui des paillettes, de l'argent facile, du paraître..
Cet univers apporté par Elizabeth plait à Mélanie, trop contente d'avoir une amie comme Elisabeth Mayne. Non mais vous vous rendez compte, une de ses meilleure amie est une star !
Quand à Boris, son coeur balance vite pour la jeune femme. Il faut dire qu'elle est si belle, si simple, si comme les autres malgré sa notoriété.
Mais qui est cette personnalité ? Est t'elle vraiment manipulée ? Ne serait t'elle pas la manipulatrice ?
Je l'avoue, je n'avais rien vu venir. J'ai plongé dans ce roman, me laissant totalement embarqué par les mots de Virginie. Et je suis sortie de cette lecture troublée, stupéfaite, et avec le sentiment que je n'oublierais pas ces trois personnages de sitôt.
Maldonnes est un excellent roman à la plume incisive qui fait mouche. Si vous ne connaissez pas l'autrice je vous invite à la découvrir, je n'ai encore jamais été déçue.
Je mets un énorme cinq étoiles à cet ouvrage, que je vous conseille sans aucune hésitation.

Après avoir découvert le talent de Virginie Vanos dans son roman "Le Spectateur" j'étais ravie de pouvoir me plonger à nouveau dans un autre de ses titres déjà parus. Je la remercie donc pour la confiance accordée, et renouvelée à mon égard. Je suis toujours touchée quand un auteur me confie un de ses romans et particulièrement quand je sais qu'il y met toutes ses tripes.

J'y ai retrouvé ce style incomparable dès les premières lignes. Sa maîtrise de la langue et des codes littéraires lui permet de concilier savoir, réflexions pertinentes et imagination créative. Ses mots transpirent l'intelligence et bon Dieu que ça fait du bien.
Elle choisit ici de nous servir sur un plateau d'argent un roman choral dans l'air du temps avec toujours derrière une histoire très prenante une fine analyse de notre société qui se révèle être pleine de bon sens et de justesse. On alterne alors les points de vue de Boris, puis d'Elisabeth dans des chapitres courts, créant un ensemble harmonieux, chic et choc ! Elle instaure au fil des pages une ambiance particulière, une atmosphère pesante, propice à un moment de lecture inoubliable.
Parsemé d'anecdotes délicieuses et de citations choisies qui tombent toujours à point nommé, le récit se veut rythmé, dynamique et complètement addictif. Pris dans la tourmente des personnages, dans le jeu des relations, on se laisse emporter dans le tourbillon des faux-semblants... Personnages ô combien construits et aux personnalités travaillées qui servent l'intrigue à merveille et que j'ai adoré découvrir et suivre le temps d'une petite tranche de vie.

Virginie arrive aussi à jouer avec son lecteur et dans ce mépris des apparences elle parvient à nous malmener, à retourner nos émotions... La critique aiguisée de notre société pousse notre propre réflexion à aller plus loin une fois la dernière page tournée et c'est ce que j'aime le plus chez cette auteure. Sans être trash, sans verser le moindre jugement gratuit et sans nous imposer sa façon de voir la société elle nous embarque et puise au plus profond de nous cette quête de vérité, une certaine voie vers le bonheur malgré les dérives actuelles que nous subissons. Elle sait pointer le doigt pile au bon endroit, elle nous partage ses traits d'esprit, et tout coule de source... C'est limpide et quelque part complètement cathartique voire salvateur.
On y croise évidemment ses convictions féministes sans que ça ne soit un quelconque bourrage de crâne ou des principes rabâchés à outrance... Ça fait du bien, c'est malin et empli de justesse et moi ça, ça me plaît ! Elle n'est jamais moralisatrice et j'aime beaucoup son humour glissé deci delà, ça ajoute une part de fraîcheur et de légèreté sur des sujets sensibles sans jamais ni en faire trop ni jouer avec le sensationnel. Sa vision de la vie arrive à m'émouvoir, me chambouler aussi et surtout à me sortir d'un confort trop facile et quelque peu pernicieux.

Je me suis d'abord fait avoir avec son jeu des apparences évidemment... Et quand tout apparaît au grand jour, quand tout se révèle vraiment à nous, on se dit "Mais mince alors... derrière cette façade qui avait su m'attendrir, me remuait, c'est vrai c'est ça..." La fin est époustouflante. C'est vraiment bien écrit, bien fait, son texte lui-même est là pour illustrer ses propres arguments. Impossible de ne pas être sensible à cette magnifique plume... Je vous invite vraiment à découvrir cette auteure, une jolie reine du roman contemporain, quelque peu singulier et véritablement intéressant.
Un seul conseil pour terminer : Méfiez-vous des apparences... Entre mensonges, vérités et manipulations il va vous falloir faire la part des choses...

Ayant été charmée par la plume de Virginie avec « Anna plurielle », j'ai décidé de réitérer l'aventure avec « Maldonnes ». Si le premier roman est un véritable coup de coeur pour moi, le second me laisse un peu plus dubitative.

J'ai eu du mal à me plonger dans le récit : je trouve Elisabeth trop « superficielle », Mélanie est « effacée » et Boris me semble peut-être le plus vivant. Toutefois, ce n'est pas suffisant à mon goût. Car Elisabeth est censée être la personnage principale de l'oeuvre mais qu'elle est tellement incohérente qu'elle a finit par m'agacer. Et c'est fort dommage.

Malgré tout, je reconnais que l'auteure ose tout de même aborder des sujets encore trop tabous aujourd'hui tels que la pression mise au mannequin, les contrats arrangés etc… Mais peut-être que si ce n'était pas autant poussé dans l'abus, j'y aurais plus cru et que mon avis serait différent.

La fin m'a laissée sans voix. Certes, elle pourrait être réaliste mais j'ai un sentiment de « rapidité », d' « expédiée », sans plus de ménagement et elle m'a complètement laissée de marbre. C'est une fin trop « facile » à mon goût alors qu'elle ne le devrait pas.

La plume reste fluide, agréable et digne de Virginie. Dommage que les personnages ne m'aient pas été plus attachants car je suis certaine que cette oeuvre possède un certain potentiel.

Merci à l'auteure pour sa confiance renouvelée et j'espère pouvoir découvrir d'autres de ses romans qui je pense sont tout aussi percutants.

Il m'a été difficile de m'attacher aux personnages, surtout à Boris. Il me semblait fade, et il me paraissait bizarre qu'il se déclare amoureux d'Elisabeth après seulement quelques minutes passées avec elle ; puis à la fin, je l'ai trouvé d'une goujaterie abominable, sans que cela ne corresponde à sa personnalité telle qu'elle est présentée tout au long du roman.

Justement, une simple phrase, bien connue, résume parfaitement ce roman : les apparences sont parfois trompeuses. La fin n'étant pas claire à ce sujet, chaque lecteur, selon son ressenti, se rangera d'un côté ou de l'autre des personnages (à moins que vous ne soyez dubitatifs quant aux paroles et actes de chacun d'eux, auquel cas vous ne serez du côté de personne).

Quant à Elisabeth, je pense que mon manque d'attachement est dû au fait que j'ai du mal à m'attacher aux célébrités dans les romans. Je reste dubitative sur son personnage, car j'aurais aimé être fixée sur sa personnalité, qu'elle soit plus développée. J'ai aimé cependant que Virginie Vanos nous fasse découvrir l'envers du décor du mannequinat et les sacrifices que cela peut engendrer, tout comme les changements – parfois positifs, mais souvent négatifs – que la célébrité apporte.

Mélanie m'a paru beaucoup plus effacée, ce qui paraît logique, car, contrairement à Boris et Elisabeth, elle n'est pas narratrice. Elle joue malgré cela un rôle important dans l'histoire et n'est pas à négliger. Elle apporte parfois un peu de recul aux autres, ce qui n'est franchement pas de refus.

Malgré des personnages qui ne me correspondaient pas, les thèmes abordés m'intéressaient. Ils auraient mérité d'être un peu plus approfondis par moment, et je pense que la fin aurait pu être un plus longue, car je l'ai trouvée précipitée. J'apprécie qu'elle soit ouverte, cependant, et qu'aucun jugement ne soit porté envers les personnages.
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Elisabeth, mannequin de plus de 30 ans, un peu pommée, qui déteste tout ce qui entoure le mannequinat. Boris et Mélanie, des frères et soeurs qui tiennent une petite épicerie.
Voici deux univers très différents et pourtant, une amitié va naître entre eux.
Elisabeth subit énormément son travail et apprécie énormément la compagnie de Mélanie, devenue sa confidente. Boris lui, voit la top modèle de plus en plus avec des yeux tendres...
Et là, la claque ! Que s'est-il passé pour qu'un tel revirement survienne ?...
Une écriture que j'apprécie beaucoup. Des personnages auxquels je me suis très vite attachée. Je me suis laissé porter par ce bel attachement qui nait entre eux. C'est beau de voir une amitié naître.
Que d'émotions quand je me suis prise cette claque si inattendue ! Je n'ai rien vu venir...
J'ai été très émue par tous ces mélanges de sentiments, et cette incompréhension.
Incompréhension de certaines réactions super violentes.
En écrivant ces lignes, je suis encore "sur le cul".

Merci Virginie pour votre confiance renouvelée.
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Merci à Virginie Vanos pour l'envoi du livre en sp 😉

Mon avis :

😐Je n'ai malheureusement pas été embarqué de suite dans ce roman car je ne me suis pas attaché aux personnages.

🙂 Elisabeth célèbre mannequin va se lier d'amitié avec Boris et Mélanie, frère et soeur qui tiennent une épicerie.

😌 Elizabeth par ses plaintes incessantes sur ses conditions m'a saoulé, oui elle est exploité et manipulé mais voilà, je n'ai pas réussi à avoir de la peine pour elle.
😕 Melanie, je ne serai pas trop quoi en dire car trop effacée à mon goût.
🤭 Boris, un peu niais à mon goût et trop radical à la fin, un personnage que j'ai eu du mal à comprendre.

😊 le sujet est par contre très intéressant et j'ai beaucoup appris à travers Élisabeth.

😊 J'ai accroché qu'au trois quart du livre, je voulais savoir comment ça allait se finir.

🤫Une fin qui m'a surprise et qui est brutale.

😀 Je retiendrais :
Ce que je vois ce que je ressens n'est pas toujours la réalité...
L'habit ne fait pas le moine !!!
Je rappelle que ce n'est que mon ressenti et vous invite à le lire.
J'ai adoré la couverture.

"Maldonnes" nous plonge notamment dans l'univers du mannequinat si bien décrit par Virginie Vanos. Quel plaisir de retrouver sa plume fluide qui nous entraine cette fois dans les faux semblants et l'apparence avec brillance. le thème de l'apparence est central au coeur du récit mais l'auteur va plus loin en trompant aussi son lecteur.
Une histoire à la fois prenante à travers ces deux mondes que tout oppose, qui parviennent à se côtoyer mais aussi surprenante par le revirement de situation. Ce récit s'avère plein de suspens et entrainant. Un excellent récit pour traiter le point de vue et les apparences avec des adolescents qui vont indéniablement se laisser embarquer dans ce récit et se méprendre par la suite car l'auteur à sa façon les aura eux-mêmes piégés.
C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé la plume de Virginie Vanos délicate, recherchée, agréable, imagée et fluide. Un très bon moment d'évasion pour un sujet peu traité en littérature et surtout une fin étonnante et inattendue qui ne peut que créer une vive réaction chez son lecteur.

« Malgré ces aléas fort peu agréables, je continue de poursuivre ce rêve enfantin, jour après jour, nuit après nuit : qu'un homme doux, bon, timide, intelligent et cultivé m'ait élue comme objet de ses pensées. Je reste à imaginer une romance pure, désuète, qui commencerait par une bref mais intense échange de regards, qui continuerait par une cour assidue, fine, élégante et raffinée et qui se conclurait sur un baiser passionné. Je suis néanmoins trop fragile et trop peu sûre de moi, pour entamer le chapitre suivant, à savoir celui da la relation à proprement parler. »

Elisabeth Mayne est une célèbre mannequin connue et reconnue. Bien que ce métier n'est pour elle que son gagne pain et une opportunité qui s'est un jour présentée à elle ; son rêve d'un jour et de toujours c'est d'écrire et d'être publiée. Mais voilà, son métier lui desserre dans le monde de l'édition. Son image lui a value que de mauvais retour et les pires critiques de la part des maisons d'éditions. Elisabeth ne perd pas espoir… elle continue d'écrire, de mettre assez d'argent de côté, pour pouvoir un jour se faire oublier et enfin s'épanouir dans l'écriture.
Seulement voilà, en attendant, elle doit subir toutes les contraintes que lui impose son contrat signé avec son agence ; dont les multiples opérations de chirurgies esthétiques…

Heureusement, Elisabeth a fait la connaissance de Mélanie et Boris qui tiennent une épicerie dans le quartier où elle demeure. Reconnue par Mélanie qui l'adule, très vite les deux filles sont devenues amies et Boris semble avoir le béguin pour la jeune femme !

Mais les apparences peuvent-elles être trompeuses ? Deux mondes si différents et si éloignés peuvent-ils se côtoyer ? Elisabeth, Mélanie et Boris prendront-ils les mêmes chemins ?

Ce récit nous embarque dans un univers aussi glamour que peu glorieux pour cette mannequin qui subit son métier. Fiction ou réalité ? Quoiqu'il en soit, le portrait de la jeune femme ne nous laisse pas insensible. L'auteure pointe également la rencontre de deux mondes que tout oppose et qui finalement se retrouve par l'amitié qui les unit, oui mais est-elle possible ? Est-elle sincère ? Entre une mannequin célèbre et adulée et des fans à tout les coins de rues ; le vrai et le faux semble être difficile à cerner et l'équilibre difficile à trouver. Comment se terminera cette histoire ? Tout est possible ! Mes chers lecteurs, si vous aimez les histoires sensibles où les personnages sont pris dans un tourbillon d'émotions et bien c'est le livre qu'il vous faut. Avec « Maldonnes », Virginie Vanos ne manque pas de nous attacher à une histoire aussi touchante qu'attendrissante. Sa plume est si délicate que les émotions atteignent nos personnages autant que nous lecteurs. Et l'on se laisse transporter par la légèreté de ce récit et peut-être par son côté sombre aussi…

Encore merci à Virginie Vanos de me faire confiance pour ce service presse. C'est toujours un plaisir de vous lire. Très sincèrement !
A vous mes chers lecteurs, vous l'aurez compris, je n'en suis pas à mon premier livre de cette auteure. Et si je replonge à chaque fois dans l'écriture de Virginie Vanos c'est bien qu'il est agréable de lire les mots qui se déroulent sous sa plume.
Je vous souhaite une belle lecture 😉

Boris et Mélanie sont des frères et soeurs. Ils tiennent la petite épicerie du quartier qui est très pratique quand on a besoin d'acheter un petit quelque chose. Leur commerce fonctionne assez bien surtout qu'ils peuvent se vanter d'avoir une cliente célèbre qui vient faire ses courses chez eux toutes les semaines ! En effet, il s'agit d'un mannequin répondant au prénom d'Elisabeth. Mélanie aime beaucoup ce qui se dégage de cette femme qui a une liste de courses qui ne change pas. En même temps, on peut comprendre qu'étant l'égérie d'une grande marque de lingerie/parfumerie elle est forcée de faire attention à sa ligne.



Portée par Boris, Mélanie va aborder Elisabeth sous sa véritable identité. Ce jour-là, des barrières sont tombées, une belle et grande amitié est née. Boris et Mélanie vont faire partis du cercle d'amis d'Elisabeth. Si tous deux sont heureux de faire partis de ses amis, ils vont très vite déchanter car en réalité, Elisabeth n'a de cesse de se plaindre de sa vie, de ses conditions de travail atroce, sur ce qu'elle est obligée de faire pour garder son job, j'en passe et des meilleurs...



Boris est littéralement tombé sous le charme de cette femme qui pourrait lui faire croire monts et merveilles sauf que voilà les choses ne vont pas se passer comme il le pense... Les apparences sont parfois trompeuses ! Qui est cette Elisabeth qui a une double facette ? A quel jeu joue-t-elle avec ses nouveaux amis ? Est-elle sincère ?



Le jeu des apparences est un jeu dangereux qui peut finalement mener à la destruction. Lorsque les masques tombent, ça peut faire très très mal car il y en a un qui n'a jamais été vrai et honnête avec l'autre...



L'habit ne fait pas le moine est l'un des adage qui colle parfaitement à ce livre qui se révèle être plus profond que ce qu'on peut s'imaginer de prime abord. Au-delà de l'histoire, on est en perpétuelle questionnement quant à notre société qui nous force à privilégier la culture du paraître. Personnellement, cela me fait peur parce que j'ai des jeunes filles à la maison, j'espère qu'elles ne tomberont pas dans les travers de ce genre.



J'ai été bluffé par l'auteur qui a su mener un exercice difficile dans ce récit hors du commun, chapeau bas Virginie ! La plume de l'auteur est belle, fluide, très agréable à lire. Virginie nous offre un récit une fois de plus intéressant, concret, percutant.



Tout ça pour vous dire qu'une fois de plus je n'ai pas été déçu par Virginie Vanos qui est un auteur à suivre assurément. Je ne peux que vous recommander la lecture de ce livre qui vous fera voir le monde de la beauté sous un nouveau jour...
Lien : https://leslecturesdeladiabl..

Titre :  MALDONNES

Auteur : Virgine VANOS

Editions : Edilivre

Genre : Roman

Dépôt légal : 2018

Nombre de pages : 141

Prix : 13,50 €

Dix-neuvième livre de l'année 2019



Présentation physique du livre :

Ce livre est d'un format moyen et comprend environ 150 pages.

Il s'agit d'un roman imaginaire....quoique !!!!

Sur la couverture très colorée, on aperçoit plusieurs visages de femmes.



Résumé : 

Elisabeth MAYNES,mannequin très en vogue, fait un jour irruption dans une petite épicerie tenue par Boris et sa soeur Mélanie dite Mélie.

Cette dernière la reconnaît tout de suite, alors que son frère, peu intéressé par le monde artistique, n'en a cure.

Mais la personnalité et la beauté de ce mannequin ne peuvent laisser indifférent.

Et petit à petit, au fur et à mesure de leurs rencontres,  le couple Boris et Mélanie se rapprochent de cette femme pour devenir amis. Mélanie se découvre une amitié, alors que Boris tombe peu à peu sous le charme d'Elisabeth. 

Malheureusement, le monde du mannequinat a ses revers : tout n'est qu'apparence, et un drame se profile.

Quel est le destin de ces trois personnages ?



Sur l'auteur et son univers : cf Edilivre

Après de très classiques humanités en section latin-grec, Virginie Vanos est passée tour à tour sur les planches, devant les caméras et des deux côtés de l'appareil photo. Nomade dans l'âme, mue par une immense soif de découvertes, elle multiplie les voyages audacieux aux quatre coins de la planète. Sa carrière en tant qu'auteure commença avec la parution en 2004 de L'Encyclopédie pratique du mâle moderne, le premier de ses livres d'humour satirique. Depuis, outre deux oeuvres philosophiques, elle écrivit un essai sur les dangers du conformisme ainsi que quatre romans d'inspiration largement autobiographique et un recueil de contes contemporains. Anna Plurielle est son premier roman fantastique, où l'ésotérisme se mêle à la science-fiction.



Sur les éditions : 

C'est en 2007, dans un monde littéraire fermé et en pleine mutation, qu'Edilivre a l'intuition de mettre les nouvelles technologies au service de l'édition. Son objectif : permettre à tous les auteurs, du plus au moins expérimenté, d'éditer leurs manuscrits ainsi que de les diffuser simplement et gratuitement.

Aujourd'hui, Edilivre édite plus de 15 000 auteurs à travers le monde (France, Belgique, Suisse, Canada, Maroc, Tunisie, Congo…) et présente un catalogue de plus de 28 000 livres, aux formats papier et numérique. Chaque jour, l'équipe Edilivre, composée d'une trentaine de passionnés, est heureuse d'accueillir et d'accompagner de nouveaux auteurs dans sa famille afin de contribuer au développement de la littérature.

Edilivre est membre du Syndicat National de l'Edition (SNE) depuis sa création.
Edilivre est également membre du réseau national Imprim' Vert qui s'engage à réduire les impacts environnementaux liés aux activités de l'imprimerie.



Avis :

Un grand merci à Virginie Vanos de m'avoir fait confiance en de m'avoir envoyé trois de ses livres dont celui-ci (les autres ayant déjà fait l'objet d'une chronique).

Encore une fois nous passons dans un autre univers imaginaire mais à mon avis proche de la réalité.

Qu'il y ait ou non une part d'autobiographie, d'expériences vécues par l'auteure, l'histoire reflète je pense, l'envers du décor de cette vie d'artiste. 

Derrière les paillettes, il n'y a pas que du beau, ni que du bon. 



Sur le fond de l'histoire :

Dans un style très original, Virginie Vanos nous montre le côté obscur de la célébrité.

Le culte de l'apparence entraîne les artistes dans des travers quelquefois malsains. 

Ces derniers se voient contraints de faire des choses pour réussir, qui sont à l'opposé de leur réel souhait.

J'ai encore une fois apprécié cette histoire qui pourrait être réelle. Les personnages sont très attachants, même Elisabeth, malgré son caractère très particulier. J'ai ressenti pour elle de la pitié.

J'ai également beaucoup aimé la construction du récit. On se trouve dans un espèce de huis clos, contrairement à ce qu'on pourrait penser de la vie d'artiste. Les chapitres forment une sorte de dialogues et se répondent; tantôt la voix d'Elisabeth, tantôt la voix de Boris.

Seule la petite fête nous laisse entrevoir d'autres "amis" d'Elisabeth.



Sur la forme de l'histoire :

L'auteure alterne un chapitre avec la vision de l'un des personnages et un chapitre avec la vision d'un autre.

Ecrit dans un style simple, ce roman est accessible à tous.

A recommander notamment aux jeunes intéressés par cette vie en apparence faites de paillettes, de belles choses et de belles rencontre.

La plume est agréable et la lecture très fluide. le texte est bien aéré.

Le roman se lit très vite et facilement.



Conclusion :

Bluffée, j'étais lors de la lecture de Anna plurielles, et bluffée je reste.

Je vous conseille ce livre et le recommande notamment aux personnes éblouies par la vie d'artiste. Méfiez-vous des revers.

Effectivement, il doit y avoir de belles rencontres, de belles choses à découvrir, mais hélas, tout ne doit pas être rose non plus.

A lire.