Avant de me lancer dans la lecture de ce roman, «
Equateur », je n'avais jamais eu l'occasion de découvrir la plume d'
Antonin Varenne. Il semblerait que ce texte puisse faire office de suite à l'un de ses précédents romans intitulé «
Trois mille chevaux vapeur », cela dit, le fait de ne pas l'avoir lu n'a en rien rendu difficile ma compréhension de cette nouvelle histoire. Enfin je pense…
Avec ce roman, nous suivons le long voyage de Pete Ferguson à travers le continent Américain, partant des États-Unis, traversant le Mexique, puis passant par la Guyane, le Guatemala et le Brésil. Déserteur pendant la guerre de Sécession, il fut d'abord recueillit avec son frère, Oliver, dans le ranch d'Arthur Bowman et d'Alexandra Desmond mais, accusé de vol et de meurtre, il va être obligé de fuir à nouveau. Sur son chemin, il va semer le trouble et s'attirer beaucoup de problèmes, se condamnant ainsi à vivre loin de ceux qu'il aime.
Durant sa fuite, il va d'abord être embauché, sous le nom de Billy Webb, par des chasseurs de bisons dans les grandes plaines américaines. Il va ensuite prendre la direction du Mexique accompagné de comancheros et il y deviendra tueur à gage. Puis, il ira jusqu'au Guatemala où il deviendra apprenti révolutionnaire pour enfin s'essayer au métier de chercheur d'or en Guyane. Au cours de son voyage, Pete Ferguson va rencontrer une multitude de personnages tous très différents les uns des autres, et surtout, une femme Xinca…
Avec elle, il va aller jusqu'à l'équateur, cette frontière invisible, à propos de laquelle Mac Rae, un tueur de bisons, lui avait dit un jour qu'une fois franchie, les forces s'inversent et les pyramides flottent sur leur pointe. Grâce à ce voyage, en quelque sorte libérateur, le destin de Pete, un homme secret et hanté par la mort, va être bouleversé…
Ce roman fut pour moi, une belle surprise. En effet, j'ai eu plaisir à suivre le périple dépaysant de Pete à travers le continent américain et, en dépit des casseroles encombrantes qu'il transporte avec lui, je l'ai trouvé attachant, à l'inverse de Maria avec qui j'ai eu un peu plus de mal sans vraiment savoir pourquoi… Globalement, j'ai trouvé les personnages hauts en couleurs mais crédibles. de plus,
Antonin Varenne semble avoir un certain talent pour l'écriture et la description, par conséquent, je n'ai donc eu aucun mal à me plonger dans cette histoire, malgré quelques longueurs au cours du récit. Vous l'aurez compris, j'ai passé un bon moment de lecture avec «
Equateur ».
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