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Critique de Fanny1980


La lecture est un voyage. Comme dans le voyage, il existe des étapes fixées à l'avance et d'autres ajoutées après des rencontres, au hasard de notre route.

En 2021, je découvrais les challenges Babelio avec joie : sortir de sa zone de confort, être attentifs aux critiques des autres et échanger permet de lire des oeuvres plus adaptées à nos goûts et donc de ne pratiquement plus jamais être déçus ou mitigés sur une lecture. Inscrite déjà à deux challenges annuels, je ne peux en ajouter plus, mais je me suis fixée en parallèle pour objectif de découvrir, ou redécouvrir, chaque année cinq oeuvres d'auteurs ayant reçus le prix Nobel de littérature, car ce prix de notoriété internationale ne me laisse jamais indifférente : sur cinq lectures 2021, deux font partie de mon top cinq et une de mon flop cinq. Et même si nous ne sommes encore qu'au premier semestre 2022, ma lecture de la peste d'Albert Camus sera sans doute dans les plus marquantes de l'année. La découverte d'un autre auteur à qui a été décerné le prix Nobel était ici l'étape fixée à l'avance dans le voyage. Mon choix s'est porté sur Mario Vargas Llosa.

Puis, la semaine dernière, Pancrace a rédigé une critique, comme toujours avec beaucoup d'humour, sur le livre de l'auteur au double Goncourt, ce qui normalement est impossible : Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable de Romain Gary. Ce roman pose la question de la virilité masculine face à l'âge qui avance. Je ne crois pas avoir déjà abordé ce thème en littérature : c'était donc l'occasion de dévier des prévisions initiales pour découvrir une nouvelle de 80 pages de Mario Vargas Llosa, Les chiots. Contrairement au roman de Romain Gary, ce n'est pas ici la perte de la virilité, mais son acquisition qui pose problème.

Cuéllar concentre tous les ingrédients pour avoir un futur heureux dans cette banlieue de Lima : fils unique de parents aimants et qui ont de l'argent, très bon élève et pugnace, également camarade apprécié et très bon joueur de football, beau et intelligent… Mais, il y a forcément un « mais », car sinon pas d'histoire : un jour dans les vestiaires, débarque en trombe, Judas, un Danois vif aux dents acérées… Que se passe-t-il ? du sang, une opération, un surnom « Petit-Zizi » et une vie différente à une époque et dans un monde où la virilité était fondamentale…

Première rencontre réussie avec Mario Vargas Llosa même si son style avec un mélange des « nous » et « ils » peut dérouter au départ et si le sujet était risqué ! Je continuerai le voyage !

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