AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,22

sur 54 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Zoé, jeune adolescente de 17 ans, joue les baby sitter sur une île Grecque pour dépanner une amie. Elle se trouve entourée d'une famille un peu étrange où règnent les non-dits et les faux semblants. "Zoé va vivre une épopée intime qui ressuscitera les fantômes de son passé et la fera entrer sans ménagement dans le monde adulte".

Présenté comme ça, L'Heure bleue ma paraissait être un genre de thriller sur fond de culpabilité, le frère de l'héroïne étant décédé par sa faute alors qu'elle était toute petite (je ne spoile pas, cette scène étant décrite dans le premier chapitre).

Je me suis trompée : l'heure bleue est inclassable. Ni thriller, ni vraiment roman d'apprentissage, l'éditeur parle de "suspens psychologique". Sauf que pour ma part je n'ai vu aucun suspens dans ce récit. L'on comprend tout de suite ce qui s'est passé avec son frère lorsqu'elle avait sept ans et tout repose là-dessus.

De plus, j'ai trouvé que l'intrigue était très incohérente. Par exemple, Zoé (qui n'a que 17 ans je vous rappelle et fait partie de la classe moyenne) arrive dans une famille faisant partie des cinquante plus grosses fortunes de France sans rien trouver à redire : elle y vit comme si elle avait toujours vécu ainsi. De même, l'auteur ne doit pas côtoyer de bipolaire, sans quoi son personnage qui en est atteint paraîtrait beaucoup plus réaliste au lieu d'être aussi caricatural.

Cette sensation d'incohérence que j'ai ressentie tout au long de ma lecture vient sans doute des personnages, tout à fait lisses et stéréotypés, sans aucune profondeur. Même la relation entre eux n'est pas développée comme elle aurait pu l'être.

Une vraie déception pour moi que cette lecture alléchante qui ne va pas au bout de ses promesses, entre personnages et intrigues lisses de bout en bout, sans aucun suspens pour redonner souffle à l'ensemble. Je remercie toutefois Babelio et les éditions Robert Laffont pour l'envoi de cet exemplaire qui m'a fait découvrir un nouvel auteur.

Challenge ABC 2015/2016
Commenter  J’apprécie          160
Merci aux éditions Laffont et à Babelio pour m'avoir envoyé ce livre au cours d'une opération Masse Critique. C'est un premier roman d'Elsa Vasseur. le thème m'a attirée d'emblée et j'avais envie de découvrir cette histoire.

Zoé, une adolescente de 17 ans passe ses vacances sur une île grecque privée, sur l'invitation d'une pseudo-amie : elle doit s'occuper de Ben, enfant de 5ans en vacances avec ses parents, chez ses grands-parents maternels. On découvre peu à peu l'intimité de cette famille et les failles des personnages. J'ai trouvé le livre très agréable à lire, distrayant mais manquant un peu de densité. Zoé se retrouve au coeur de tensions familiales qui la dépassent, tout en étant elle-même fragilisée par le drame de la mort de son petit frère dont elle se sent coupable. L'histoire est bien menée mais manque un peu de souffle pour réellement tenir en haleine les lecteurs : les personnages sont intéressants mais on a toujours l'impression de les approcher, de rester au bord de leurs émotions et de leur personnalité sans atteindre vraiment leur potentielle densité.

C'est un livre que j'ai lu avec plaisir mais qui m'a un peu laissé sur ma faim : j'aurais aimé y découvrir les personnages plus en profondeur, avec une intrigue peut-être plus resserrée mais plus puissante.
Commenter  J’apprécie          90
Un roman qui se lit vite mais que je n'ai pas trouvé passionnant. L'histoire est intéressante mais j'ai eu le sentiment qu'elle avait été bâclée. L'auteure met plus l'accent sur des descriptions que sur des évènements et on saute ainsi 4 semaines en quelques pages. Bref, j'ai passé un bon moment mais c'est un roman que j'oublierai vite.

Lorsque Babelio m'a proposé ce livre en partenariat pour la MasseCritique, je n'ai pas hésité longtemps avant de m'inscrire. le résumé m'a tout de suite intriguée et j'ai voulu en savoir plus. C'est donc avec beaucoup de plaisir que j'ai lu le mail m'annonçant que j'avais été sélectionnée. Quelques jours plus tard, il était dans ma boîte aux lettres et j'en ai très vite commencé la lecture, l'intercalant entre deux de mes prévisions pour Mai.

Il est vrai qu'il n'est pas très gros, mais je ne pensais pas que je le terminerai aussi vite ! Les pages se tournent toutes seules et j'en ai vraiment été étonnée. L'intrigue est vraiment très intéressante mais j'ai regretté que l'auteure ne s'y attarde pas plus, préférant passer plus de temps dans des descriptions de paysages (qui m'ont énervées plus qu'autre chose) que dans celles des personnages et de leur histoire.

Souvent je me suis demandé où était passé tout ce temps qui avait déjà filé (par exemple, on passe 4 semaines en quelques pages à peine). Ainsi Zoé est-elle à peine arrivée en Grèce qu'elle doit quasi déjà repartir. Elle fait connaissance avec la famille de Lise et en apprend les secrets et puis voilà, au revoir ! Tout se passe tellement vite que j'ai l'impression de n'avoir pas eu le temps de m'attacher aux différents personnages... et j'en suis déçue !

Et alors la fin... J'aurais aimé que l'auteure nous offre un dialogue de plus, qu'elle ne nous laisse pas comme ça sur des questions dont on n'aura jamais les réponses. Non, je n'aime pas les fin ouvertes, encore moins dans ce contexte là !

En bref, je suis ressortie de cette lecture avec un sentiments de pas assez, d'histoire bâclée. Comme si l'auteure s'était dépêchée d'écrire, qu'elle n'avait pas le temps de s'attarder... le résumé était prometteur, dommage que l'intrigue n'aie été que survolée.

Merci à la Masse Critique de Babelio
et aux editions "Robert Laffont" pour ce partenariat !
Lien : http://bourrasque-de-seve.bl..
Commenter  J’apprécie          50
Quand j'ai été sélectionnée pour lire et écrire une critique sur L'heure bleue d'Elsa Vasseur, j'étais ravie car séduite par la quatrième de couverture : une adolescente perturbée par la mort de son frère dans sa jeune enfance, se retrouve sur une île paradisiaque grecque le temps d'un été, pour faire la baby-sitter dans la famille d'une copine du lycée, richissime. Zoé va vite déchanter car elle n'est pas à l'aise. Certains membres lui font bien comprendre qu'elle n'est pas de leur milieu. Elle ressent une certaine tension entre eux. La fille aînée, mère du petit garçon dont elle doit s'occuper, souffre de troubles bipolaires et bien que sous traitement médicamenteux, a des comportements peu adaptés en société.
De plus, il était annoncé "un suspense psychologique d'une grande finesse" ce qui n'était pas pour me déplaire.

Or, même si le roman est agréable à lire (je l'ai fini en une journée), même s'il s'agit d'un premier roman avec une histoire assez bien construite qui aurait gagné en intérêt si elle avait été davantage développée, il n'en demeure pas moins que je n'ai pas trouvé le suspense annoncé, il n'y a pas d'effet de surprise.
Les personnages sont trop lisses à mon goût et de ce fait pas attachants.
J'ai été déçue du décor trop épuré, de l'absence des couleurs et des odeurs si présentes dans cet écrin de la Méditerranée que je connais.

En bref, je n'ai pas eu les émotions que j'attends ou éprouve après avoir lu un bon livre.

Merci aux éditions Robert Laffont et à la Masse critique de Babélio de m'avoir offert ce roman et ainsi fait connaître Elsa Vasseur.
Commenter  J’apprécie          30
Un grand merci à Babelio et aux éditions Robert Laffont pour cet envoi !

-----------------------------------------------------

La couverture pour le moins séduisante et le résumé intrigant de ce roman m'ont immédiatement interpellée, et je n'ai pas hésité à le demander à l'occasion de l'opération Masse Critique de Babelio. Aussitôt reçu, aussitôt entamé, et il ne m'a pas fallu longtemps pour parvenir au bout de ce livre. Si j'étais satisfaite en le refermant, avec du recul, j'ai réalisé que j'avais un arrière-goût d'inachevé, qu'il me manquait quelque chose pour que cette histoire indéniablement fluide et efficace devienne un véritable thriller psychologique.

Bon, avant tout, précisons tout de même que l'histoire se tient, et même qu'elle est agréable à suivre. On se retrouve très rapidement pris par l'histoire proposée, et il est assez difficile de reposer son roman avant d'être parvenu à la fin – j'en ai d'ailleurs été totalement incapable, et ai englouti l'intégralité des quelques 250 pages d'une traite, sacrifiant déraisonnablement une bonne partie de ma nuit. Les idées de l'auteure m'ont beaucoup plu, l'atmosphère oppressante et fermée était très réussie, les.

Je le répète, L'Heure Bleue n'était pas loin d'être réellement convaincant. Il ne lui manquait qu'une petite étincelle d'émotion, qu'un peu plus de profondeur, de crédibilité. Alors cette lecture plaisante aurait pu être qualifiée de riche, touchante ou haletante.
Je rêvais de tension, de mystère, de frissons – des larmes, du sang, des cris –, or on devine très rapidement les tenants et aboutissants de l'intrigue, et à partir de là, il est assez difficile de construire une situation de suspense, vous en conviendrez. L'auteure ne va pas au bout de ses promesses, elle a de bonnes intuitions et part sur des pistes prometteuses, mais se perd dans les détails et les stéréotypes, avec par exemple un personnage bipolaire tout sauf crédible et une famille richissime qui se fait caricature.

L'enjeu de ce genre de roman est en grande partie de s'intéresser aux personnages, à leurs personnalités souvent travaillées et aux relations qu'ils peuvent avoir entre eux. L'auteure s'attache effectivement à créer un certain réseau de personnalités, avec des caractères variés, mais elle ne les creuse pas entièrement, et s'en tient souvent à des types vus et revus, lisses et froids. Les profils psychologiques étaient donc assez décevants, les interactions entre les personnages assez fades... le tout manquait de finesse, de sensibilité, et on se sent finalement assez peu impliqué dans la situation décrite.

Certaines ellipses temporelles assez vertigineuses m'ont désarçonnée, les événements s'enchaînent parfois si rapidement que j'ai eu du mal à suivre... L'intrigue me paraît dans l'ensemble assez déséquilibrée, peu harmonieuse, avec de longues descriptions, des détails, certes intéressants mais pas vraiment essentiels, et des passages beaucoup plus complexes, si rapidement évoqués qu'ils en deviennent presque bâclés.

L'Heure Bleue est cependant loin d'être mauvais, et j'admets volontiers que j'ai passé un bon moment en sa compagnie, malgré mes réserves. D'autres lecteurs moins pointilleux que moi trouveront sans aucun doute du plaisir à découvrir ce roman en huis-clos !

En bref, un livre définitivement très prenant, aux allures de thriller, que je pourrais vous recommander comme lecture de vacances si vous souhaitez vous divertir l'espace de quelques heures, mais qui aurait mérité d'être plus abouti, et dont certains personnages et retournements de situations restent assez superficiels et convenus.

Note attribuée : 5/10
Lien : http://mademoisellebouquine...
Commenter  J’apprécie          20
Merci à Babelio et à Robert Laffont pour l'envoi de ce titre.
Un récit qui détenait un bon thème, une situation initiale assez complexe qui en faisait un terreau fertile. Si la trame se déroule toute en fluidité, le lecteur ne fait qu'effleurer ces personnages tourmentés, le drame est perceptible dès le début et la conclusion à rebondissement ne m'a pas semblé pertinente.
Par contre, le dernier chapitre et l'épilogue closent ce roman en finesse et le lecteur referme le tout apaisé.
Commenter  J’apprécie          20
Lu dans le cadre du challenge des 68premièresfois Un premier roman avec une belle couverture, ciel bleu : un roman pour l'été. de plus, Zoé, une jeune fille parisienne vient d'accepter de faire la baby-sitter pour le neveu d'une copine de lycée, sur une île grecque. Nous voilà parti, sur une île paradisiaque, de plus privée. Zoé est une jeune fille écorchée par la vie, car nous allons apprendre, au fils des pages, qu'elle a perdu son jeune frère, que sa mère est hospitalisée en psychiatrie et qu'elle cohabite avec un père taiseux. D'une famille modeste, elle va se retrouver dans une famille, bling bling, le père et la mère de sa copine de lycée sont galeristes et vivent entre New York, Paris et leur île grecque privée. Elle va devoir s'occuper du jeune garçon et apprendre à connaître cette famille, mais il ne faut pas oublier que le linge sale se nettoie en famille. Une lecture simple et un peu trop posée à mon goût. J'ai eu l'impression, comme dans certains films, qu'il y avait un placeur de marque dans ce roman. L'auteure jalonne son texte de termes savants : didascalies, hélisurface, polyèdre, rotondité de la terre, peintres collagistes, un kaléidoscope synesthèsique … Il y a aussi des références à la peinture, à la littérature (Fitzgerald « Tendre est la nuit », « lolita » de Nabokov, « la nuit américaine de Christopher Frank »). L'auteure semble avoir une bonne connaissance du monde de l'art contemporain et qui nous vaut des pages ironiques sur les galeristes, les artistes. Je n'ai pas été emballée par ce texte et j'ai trouvé qu'il y avait de grosses ficelles employées pour la psychologie et l'histoire des personnages entre eux. Une déception de lecture. « La vie n'est pas un roman de Fitzgerald » (p121)
Commenter  J’apprécie          10
Le cadre du roman avait tout pour être plaisant avec ce voyage en Grèce mais je pense qu'il m'a manqué une certaine sensibilité et plus de développement pour que je rentre dans l'histoire. Je n'ai pas vraiment cru aux évolutions de l'histoire et je n'ai été touchée par aucun des personnages. Ce livre n'était sans doute pas fait pour moi.

Lien : https://myprettybooks.wordpr..
Commenter  J’apprécie          10
DECEVANT
très bien pour un long voyage en métro. Livre qui n'apporte rien et qui s'oublie aussitôt. Roman d'amour sans intérêt.
Commenter  J’apprécie          00
En fait je n'ai pas grand-chose à dire de ce premier roman dont la lecture a glissé sur moi comme l'eau sur les plumes d'un canard !
Juste après le bac, Zoé est sollicitée par Lise pour être la baby-sitter de Ben, son neveu, pendant un séjour sur une île grecque. Elle y découvre un monde où règnent les faux-semblants, où l'argent et le pouvoir conduisent les relations et régentent les êtres.
Je me suis très vite désintéressée de l'histoire et des personnages, dont je n'ai pas réussi à ressentir la consistance. le postulat de départ (une jeune fille accepte de partir trois semaines en Grèce dans une famille qu'elle ne connaît pas, invitée par une personne qu'elle n'apprécie pas) ne m'a pas permis d'adhérer à une histoire que son traitement rendait invraisemblable.
En fait mon intérêt se portait surtout sur Giulia et sur Rose, ces "mères empêchées", ces personnages cabossés qui n'ont pour soutien que des pastilles roses ou bleues. Mais seules leurs silhouettes imprécises viennent hanter le récit.
Pas beaucoup de souvenirs à garder de cette lecture...
Et puis... servir un Saint-Emilion avec un plateau de fruits de mer... en voilà une drôle d'idée !

Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (84) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2871 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}