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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Septième tome de cet immense space-opera.
Alana, Marko et Hazel, enfin réunis, et accompagné de l'ex prince Robot IV ( à la recherche de son fils ) et de Petrichor, voguent dans l'espace, toujours poursuivis par des chasseurs de primes.
Leur vaisseau victime d'une avarie, ils sont contraints de faire une courte halte sur la comète Phang.
Celle ci est le théâtre de la lutte opposant les 2 camps de toujours, à savoir les continentaux/ailés contre les luniens/cornus et leurs alliés respectifs.
Entre discrétion pour échapper aux 2 camps le temps des réparations, rencontre avec des autochtones à la foi inébranlable en leur avenir, séjour qui va en fait se prolonger des mois, nos héros ne sortiront pas indemnes de ce séjour.
Testament et l'ex de Marko ne font qu'une brève apparition dans ce tome.
Une histoire toujours efficace, servi par des dessins qui le sont tout autant.
Pas de happy end cette fois...
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J'ai replongé avec plaisir dans ce space-opéra qui sous ces airs déjantés pose un certain nombre de question sur l'identité, la guerre et la famille.
Les personnages sont une fois de plus malmenés et les rebondissements sont aussi nombreux inattendus.
Le dessin est toujours aussi précis et les grandes illustrations double page permettent de se rendre compte du talent de Fiona Staples.
Vite la suite !
Lien : http://boumabib.fr
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Au bout du septième tome, et malgré les 150 pages de ce tome, on a toujours l'impression que c'est trop court. L'histoire est toujours aussi entrainante dans cet univers particulier, sanglant mais avec de l'espoir. On n'arrive pas à s'en lasser, c'est toujours addictif. Même si il faut bien l'avouer l'engouement du début et de la nouveauté a un peu baissé par un rythme de croisière auquel on commence à s'habituer.
Encore une fois, cette série permet d'aborder des thèmes universels et importants. La tolérance notamment, grâce à tous ces personnages haut en couleurs et très différents, mais aussi à travers cette guerre entre les ailés et les cornus. On y voit l'entraide, les relations de la famille, les rivalités... Et bien sur la recherche du bonheur.
Une fresque passionnante où il y a de multiples rebondissements nous entrainent dans la vie chaotique des personnages. Ces personnages nombreux nous tiennent en haleine, on les voit évoluer, ça ne finit pas toujours bien pour eux. Mais comme ils sont nombreux et qu'ils ne se recoupent pas tout le temps, les histoires personnelles n'avancent pas forcément beaucoup.
La fin nous laisse présager encore beaucoup de malheurs pour eux tous.
Les personnages sont très différents mais tous attachants car on partage leurs difficultés, leurs mauvais moments mais aussi ceux de joie. Nous les suivons depuis des années et nous n'avons pas envie de les laisser.
Les dessins reconnaissables nous offrent de belles pages, notamment au changement de chapitres. Les couleurs sont chatoyantes. le tout nous fait voyager dans cet univers.

Ca sera avec plaisir que je lirai le prochain tome.
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Incroyable, comment Saga continue à perturber l'esprit ! C'est trash et trépidant. Propos violents, dessins sans filtres. Public averti ! On ne peut pas s'empêcher de vouloir connaître la suite des aventures d'Alana, Marko et Hazel. Les illustrations et couleurs complètent cette série folle qu'on a hâte de poursuivre!
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Marko et Alana suivent une piste pour retrouver leur petite Hazel ... ce qui les amènent à Couronne. En partant, de cette planète ils tombent en panne de carburant et ils doivent faire le plein sur la comète Phang (lieu de conflits).
Un superbe tome encore de cette série avec des rebondissements et des nouveaux personnages à découvrir
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Cette excellente série imaginée par Brian K. Vaughan (Y, le dernier homme, Pride of Baghdad ou Ex Machina) se poursuit avec un septième volet qui reprend les épisodes #37 à #42 de ce space opéra familial particulièrement jubilatoire.

Pour rappel, Saga invite à suivre les déboires d'un couple d'amoureux, issus de planètes ennemies et en guerre perpétuelle. Marko, notre Roméo cornu originaire de la planète Couronne, tente donc de faire sa vie en compagnie d'Alana, sa Juliette ailée issue de Continent. Au centre des débats (et à la narration), le lecteur retrouve bien évidemment la petite Hazel, fruit de leur amour interdit. Cette progéniture, issue de deux espèces qui sont en guerre depuis la nuit des temps, n'est cependant pas vue d'un bon oeil par les peuples respectifs et se retrouve du coup pourchassée dès sa première bouffée d'air. La vie de couple n'est déjà pas un long fleuve tranquille, mais quand on est pourchassé par les pires tueurs professionnels de la galaxie, que la baby-sitter est un fantôme et que la poisse semble vous coller à la peau… il faut être sacrément balèze pour que l'amour survive !

Après avoir délivré leur fille d'une prison de la planète Continent, Marko et Alana prennent la fuite à bord de leur fusée, accompagnés de Pétrichor, la transsexuelle cornue, d'Izabel, la baby-sitter fantomatique, et de l'ex-Prince Robot IV, toujours à la recherche de son fils. Tout ce beau monde est cependant contraint de faire escale sur Phang, une comète cosmopolite transformée en champ de bataille suite à la guerre éternelle entre les deux planètes ennemies.

Si l'auteur recentre son récit autour de la cellule familiale, notamment en abordant la grossesse d'Alana, en parallèle, il poursuit également la quête de nombreux personnages secondaires. Si le lecteur retrouve avec grand plaisir certains personnages, tels que le tueur à gages nommé Testament ou le Chat Mensonge, il a également droit à quelques nouveaux venus, dont cette famille de marsupiaux particulièrement attachants. Outre des personnages toujours extrêmement humains (malgré une apparence parfois surprenante), l'auteur livre à nouveau une véritable petite pépite au niveau de la caractérisation. En multipliant les planètes et les espèces, il offre une lecture très diversifiée et une galerie de personnages extrêmement riche et parfaitement exploitée, qui s'étend au fil des tomes. Brian K. Vaughan démontre également une nouvelle fois sa capacité à composer des groupes de personnages assez improbables et de saupoudrer le tout de dialogues croustillants au possible.

Si cet ovni mélange avec brio space opéra, romance, chronique familiale, géo-politique, comédie, aventure, sexe, horreur, violence, chasse à l'homme, drame, action, science-fiction et magie, l'une des grandes forces du récit sont en effet les dialogues. Ceux-ci sont une nouvelle fois d'un naturel extraordinaire et débordent d'humour. le choix d'Hazel, dorénavant âgée de cinq ans et pourvue d'ailes et de cornes, en tant que narratrice du récit fonctionne également toujours à merveille, surtout que cette dernière revient sur les événements avec un certain recul et beaucoup de cynisme. Ajoutez à cela un character-design impressionnant, un univers débordant d'inventivité et la capacité de Vaughan d'aborder énormément de thèmes sensibles en toute décontraction, sans alourdir le récit, et vous obtenez une véritable tuerie qui gère de surcroît l'art du cliffhanger avec énormément de maestria.

Visuellement, le graphisme de Fiona Staples continue de fonctionner à merveille. La dessinatrice canadienne donne non seulement vie à des créatures loufoques au look très réussi, mais parvient surtout à mettre les délires du scénariste en images avec beaucoup de savoir-faire et d'esthétisme. À l'aide d'une colorisation qui accompagne toujours parfaitement le ton du récit, elle contribue aussi à installer une ambiance toujours adéquate. Elle offre également un découpage efficace qui rend la lecture très fluide et qui incite à tourner les pages à grande vitesse. Notons également la présence de quelques images choc, qui risquent de vous faire froisser les sourcils ou de vous faire sourire.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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C'est toujours avec un certain plaisir que je retrouve l'univers franchement déjanté de Saga, série pour le moins atypique.
Ce mélange inattendu de SF et de chronique familiale explore les difficultés d'être parent, prenant pour sujet Marko et Alanna, qui tentent tant bien que mal d'élever la petite Hazel. cette tâche est d'autant plus difficile que Marko et Alanna viennent des planètes qui se livrent une guerre sans merci et qu'ils sont, de fait, considérés comme des traitres par leurs armées respectives. Traqués de toutes parts, ils sont contraints de faire escale sur Phang, une planète déchirée par une guerre civile sans merci. Paradoxalement, ils y vivent une sorte de parenthèse enchantée. En effet, après des années de séparations, ils sont enfin réunis et cette accalmie leur donne l'impression toute illusoire qu'ils peuvent enfin profiter.
Saga reste un objet étrange, qui mélange une SF débridée, un bestiaire particulièrement barge et des préoccupations très "triviales". Narrée par Hazel, qui porte un jugement rétrospectif indulgent sur ses parents, cette histoire paraît donc étonnamment familière, malgré la présence d'un chasseur de prime siamois et hermatphrodite, d'une babysitter fantôme, d'un chat qui détecte les mensonges et autres étrangetés. N'oublions pas que Marko a des cornes et qu'Alanna est ailée. Et pourtant la première chose qui frappe dans cette série est l'humanité des personnages. Leurs doutes nous sont familiers. Leurs erreurs pourraient être les nôtres, si ce n'est ce contexte de space opera.
Ce tome 7 est clairement un tome de transition dans lequel l'intrigue n'avance guère. on pourraitpresque croire que Saga commence à ronronner, mais les auteurs réussissent à introduire un cliffhanger qui donne furieusement envie de lire la suite, parce que, quand même, ils n'ont pas osé leur faire ça...
non, je ne spoilerai pas, mais cette fin de tome me rappelle que, étrangement, je suis attaché à ces personnages.
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