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3,75

sur 398 notes
Un titre court. Pas un mot, juste un chiffre. Et un auteur inconnu au bataillon. Voilà un roman pour le moins intriguant pour un lecteur.

Habituellement j'attends d'un roman qu'il ait une intrigue bien ficelée, dont le scénario ne présente aucune faille dans laquelle je pourrai m'engouffrer aisément pour désarticuler celui-ci , une écriture réfléchie et efficace, qui tienne le lecteur en haleine de la première à la dernière page.

Dans « 658 » j'ai trouvé toutes ces qualités qui m'ont fait aimer ce livre au point de le dévorer en quelques heures de lecture. Je ne ferai pas de ce roman d'une facture pourtant assez classique « LE » livre de l'année, mais sans aucun doute un de ceux qu'il convient d'emmener avec soi en vacances histoire de passer un bon moment de détente.

David Guerney est un jeune retraité de la police New Yorkaise qui compte à son tableau de chasse quelques uns des plus redoutables tueurs en série qu' aient sévis au cours des dernières années à New York et dans ses environs. Arpenter les rues grouillantes de vie, pister les coupables, s'imprégner de l'atmosphère d'une enquête lui manque déjà terriblement et l'adaptation à sa nouvelle vie ne se fait pas aussi simplement qu'il l'avait espéré. Quant à sa femme, satisfaite de l'avoir vu lâcher ce boulot qui lui a dévoré la vie, elle sent le malaise et le met à l'épreuve.

Mellery lui, est un ancien alcoolique qui a trouvé sa voie en créant un centre pour milliardaires dépressifs. A la tête de sa clinique il délivre une bonne parole qui fait de lui gourou plein aux as. Tout va pour le mieux jusqu'au jour où il reçoit une lettre anonyme qui lui déclare : « Je connais vos secrets, je sais ce que vous avez fait. Je peux lire dans vos pensées. Vous ne me croyez pas ? Je vais vous le prouver ». Et la démonstration qui s'en suit va glacer Mellery de terreur au point que celui-ci décide de se tourner vers le seul flic qu'il connaisse, David Guerney.

L'ex policier reste d'abord assez dubitatif devant l'inquiétude de son ancien camarade pour lequel il n'avait pas d'amitié particulière étant plus jeune. Pourtant quand d'autres messages lui parviennent, avec le même genre d'énigme, l'ex policier commence à sentir poindre une menace sourde et insidieuse qui va le pousser à conseiller à Mellery d'alerter la Police.

Malheureusement celui-ci ne voudra rien entendre alors que le ton des lettres devient de plus en plus agressif ( « Ce que vous avez pris vous le rendrez, quand vous sera rendu ce que vous avez donné ») . La découverte de son corps lacéré à coups de tesson de bouteille ne viendra que confirmer la conviction du policier qu'un tueur diabolique vient d'apparaître dans le paysage.

Apportant son témoignage à l'inspecteur chargé de l'enquête, il finira par être associé à celle-ci comme auxiliaire extérieur. le limier reprend alors le goût de la chasse et sent l'excitation du défi lui parcourir les veines. Car il se pourrait bien que le tueur vienne à frapper à nouveau.

« 658 » est un roman abouti, très bien équilibré, où l'énigme se dévoile progressivement, à mesure que l'auteur distille les indices au file des pages. le suspens y est savamment entretenu dans des chapitres courts, au style incisif. Pour un premier roman, la maitrise est impressionnante et on imagine aisément que le temps que l'auteur a du consacrer à son livre.

Malgré tout, si la mécanique de l'intrigue est particulièrement efficace, l'intérêt que j'ai porté à ce roman réside ailleurs, sur les personnages, et en particulier sur la relation entre ce flic désabusé d'avoir abandonné la seule chose qu'il savait faire, et cette épouse qui s'exprime davantage par ses silences que par des mots.

Une relation de non dits, de sous entendus, de petites phrases qui enfoncent chaque jour un peu plus la pointe acide de la culpabilité dans la plaie d'un drame qu'on devine les avoir touché. Un couple qui reste uni par les souvenirs contenus dans une vieille boîte à chaussure. Un couple dont l'un reste sur la rive du souvenir et l'autre sur celle d'une page qu'il reste à écrire.

Remarquable portrait d'une relation entre deux individus qui se sont aimés mais qui n'arrivent pas à vivre autrement qu'avec l'autre, entre un homme qui aspire à retrouver les émotions de son boulot perdu, et une femme qui veut le retenir mais qui sait la chose inéluctable et lui apporte l'aide décisive dont il a besoin.

Un roman plein, écrit par un jeune écrivain de 69 ans ! Un des romans à emmener dans son sac de voyage pour les vacances !
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Un scénario qui se tient, des personnages qui se tiennent, une histoire qui se tient...
Tout se tient et pourtant pas un grand polar !
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Vous recevez une lettre, contenant un mystérieux poème, et vous intimant de penser à un nombre. Vous pensez à 658. (Pourquoi pas, hein?). Et dans la lettre suivante votre correspondant vous annonce que vous avez pensé à ... 658, justement. Ça fait peur?



En tout cas Mark Mellery a suffisamment peur pour avertir David Gurney, policier surdoué à la retraite. Celui-ci va se confronter à un meurtrier intelligent, organisé, froid et sans pitié, qui n'aime pas les flics.



Des avis variés déjà sur ce roman, annoncé comme thriller, sans tromperie. Evidemment toutes les ficelles du bon vieux thriller avec serial-killer sont là, la résolution des énigmes se fait sans à coups, le début est assez tranquille, mais ensuite ce n'est pas gore, il y a des réunions entre policiers fort amusantes (même si beaucoup d'informations y arrivent trop facilement d'un coup), et surtout l'accroche avec "pensez un nombre" est bonne, tout de suite on veut savoir (moi, en tout cas, forcément, j'adore ce genre de devinettes). Ajoutons un passé pour l'inspecteur (oui, classique, et alors?) et sa relation avec son épouse sympathique qui aimerait bien le voir décrocher un jour des enquêtes...



Verdict : lecture fort plaisante, pour passer un bon moment, et connaître le fin mot de l'énigme...
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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Imaginez, vous recevez un courrier qui vous demande de penser à un nombre au hasard. Et le nombre 658 vous vient à l'esprit. Maintenant, vous trouvez ce nombre inscrit dans une seconde enveloppe et on vous demande un chèque. Il y a de quoi se poser des questions surtout quand votre expéditeur inconnu vous envoie d'étranges poèmes. Marc Mallery a suffisament peur pour contacter un ancien collègue de fac David Gurney, un ancien policier qui a pris depuis sa peu sa retraite.

Je lis très peu de thrillers et quand ça se produit, j'attends d'être tenue en haleine par le suspense ou par la construction de l'intrigue. J'aime émettre des hypothèses et tourner avec une certaine frénésie les pages en me mordillant la lèvre inférieure (tic peu élégant, mais bon...) . J'ai trouvé des points positifs et d'autres négatifs à ce livre. David Gurney est un flic conscensieux, méticuleux pour qui la psychologie est un aspect important. Toujours posé, il ne néglige aucune piste quand Marc est retrouvé assassiné.

la suite sur :
http://fibromaman.blogspot.com/2011/05/john-verdon-658.html
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Mark Mellery est une sorte de gourou à l'américaine. Il accueille dans son centre une clientèle droguée, souvent en perdition et surtout très fortunée.
Les affaires marchent très bien pour Mellery mais ils commencent à recevoir de mystérieux poèmes écrits à l'encre rouge. Ces messages commencent de plus en plus à ressembler à une menace et il décide de faire appel à une vieille connaissance de la fac, Dave Gurney.
Ce dernier est un ancien flic du NYPD qui s'est récemment installé avec sa femme dans une ferme du Delaware où il essaie de s'habituer à son nouveau statut de retraité.

Mellery semble jouer cartes sur table avec Gurney. Il lui avoue sans problème son passé d'alcoolique, les frasques qui en ont découlées ou tout du moins celles dont il se souvient.
Très vite la curiosité de Gurney est suffisamment attisée pour qu'il accepte d'aider son ami de manière officieuse. Une manière pour lui de reprendre le costume d'enquêteur qu'il aime tant.

Mon avis :
Je me suis bien fait prendre au piège de ce thriller.
Lien : http://www.livr-esse.com/art..
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David Gurney ancien élément du NYPD est maintenant à la retraite. Il reçoit un jour un coup de fil d'un ancien camarade de classe dont il n'avait pas eu de nouvelle depuis longtemps. Etonné, il le reçoit chez lui. Mark Mellery lui explique qu'il reçoit des lettres de menace sous forme de poèmes depuis quelques temps. de plus, la personne lui demande de penser à un chiffre entre 1 et 1000 et une deuxième enveloppe contient le chiffre auquel avait pensé Mark : 658.
Mark est effrayé mais ne veut pas prévenir la police ayant peur de mettre son activité en péril. Il tient une clinique privée où il dispense des cours sur le respect de soi-même à des gens fortunés et très instables psychiquement. Il ne voit pas qui pourrait lui en vouloir mais son passé d'ancien alcoolique ne l'aide pas vraiment à se souvenir de ce qu'il a bien pu faire durant une certaine époque. David Gurney veut bien travailler sur le cas mais conseille vivement à Mark de faire appel à la police, surtout que le corbeau est maintenant passé aux coups de téléphone.
Mark est retrouvé mort, égorgé avec une bouteille de whisky brisée. La police entre dans la danse avec l'aide de David Gurney qui devient consultant de procureur au grand dame de sa femme.


Thriller très intéressant surtout qu'il s'agit ici d'un premier roman. A mon avis, nous allons retrouver David Gurney dans de nombreuses enquêtes. John Verdon, l'auteur, a réussi à créer là un personnage attachant. Même s'il s'agit d'un des meilleurs éléments du NYPD le fait qu'il soit à la retraite et pas seulement préoccupé par l'enquête mais aussi par sa relation avec sa femme le rend plus crédible. C'est un personnage humain.
L'enquête et le tueur sont classiques quand on est habitué au thriller. Mais elle est quand même basée sur des devinettes sous forme de poèmes et de divinations que le tueur laisse trainer derrière lui. Il faudra à nouveau plonger dans l'enfance du psychopathe pour comprendre pourquoi il en est arrivé là. Un schéma classique donc. C'est qu'à force il est difficile de sortir du lot ! Mais ce n'est pas ce que l'on réclame à chaque fois non plus. du moment que l'auteur arrive à nous faire passer un bon moment de lecture, c'est ce qu'on lui demande en priorité et c'est le cas ici.
Le style est fluide, la traduction parfaite, les pages se tournent rapidement. le rythme de l'enquête est bien mené. Cela reste un style simple fait pour une lecture de loisir essentiellement.
Lien : http://kactusss.blogspot.com..
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D'abord, pourquoi j'ai choisi ce livre... D'habitude je lis des romans jeunesse ou Young adult mais pour une fois j'avais envie de changer de lecture, de lire un livre de grand comme dirais
ma fille. Alors, quand j'ai vu le titre, le genre (thriller) et la couverture, je n'ai pas hésité une minute.

Déjà la couverture très sobre m'a beaucoup plu, noire avec pleins de chiffres et en gros le chiffre 658 écrit en rouge légèrement brillant qui nous interpelle.
Ensuite, le livre se compose de 3 parties, la première pose le décor, l'histoire, on découvre le personnage principal Dave Gurney, policier à la retraite...
Cette première partie, je l'ai trouvé un peu longue, tout les détails à mon avis n'étaient pas nécessaires.
La deuxième partie nous plonge dans l'enquête, on suit pas à pas l'avancée, tout les détails y sont, j'imaginais bien les scènes comme dans un film.
Aussi, j'ai vraiment accroché à l'enquête vraiment troublante, tout le long du livre on se demande "Mais qui c'est le meurtrier ??" car la mise en scène du tueur est vraiment tordue et l'intrigue est bien menée.
Et la troisième partie nous emmène au dénouement, mais ce n'est pas la partie que j'ai préféré. Pareil, il y a des longueurs, parfois j'avais même envie de sauter quelques pages.

Sinon, j'ai bien aimé l'histoire... Mais ce livre n'est pas très palpitant, je m'attendais à plus de rebondissements.
Pourtant les découvertes s'enchainent mais je sais pas, je trouve qu'il manquait quelques chose.
Par contre, jamais je me suis doutée de l'identité de l'assassin, c'est la seule raison qui m'a poussé à continuer ma lecture, j'avais quand même hâte de savoir le fin mot de cette histoire.

Quand aux personnages, pas d'attachement particulier pour moi, sauf peut-être la femme de Dave Gurney délaissée par son mari.

Au final, un livre avec quelques longeurs mais quand même intéressant dans l'ensemble.
Si vous avez l'occasion de le lire, lisez-le pour vous faire votre propre idée.
Lien : http://leslecturesdemathilde..
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Pour un premier coup d'essai, on peut dire que John Verdon a réussi un coup de maître avec 658. Bien que très classique dans le fond, l'auteur a su y mettre les formes et nous livre un jeu de pistes haletant et diabolique qui plaira aux férus de thriller complexes et ingénieux.

...la suite sur mon blog !
Lien : http://avideslectures.over-b..
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