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Critique de Arimbo


L'oeuvre poétique de Verlaine est, comme celle de Hugo, inégale. Certains recueils sont des chefs d'oeuvre où tout est parfait: Romances sans paroles, où l'influence de Rimbaud est forte, et qui contient des poèmes absolument novateurs comme Charleroi, ou Beams, Fêtes Galantes, un joyau d'une unité de ton incroyable, d'autres recueils où presque tout est magnifique: Poèmes saturniens, Sagesse, ou encore contenant des poèmes prodigieux comme Crimen Amoris dans Jadis et Naguère. Et puis, dans la suite de sa production, c'est mon opinion que peut-être d'autres ne partageront pas, la veine créatrice se perd, beaucoup de poèmes sont plutot fades, voire de la prose rimée, je pense aux poèmes de Dédicaces, Invectives, Épigrammes, notamment, mais il y a cependant, des perles rares, comme ceux évoquant Lucien Letinois, avec le magnifique poème: "il patinait merveilleusement...." , jusqu'à cet extraordinaire dernier et prémonitoire poème : Mort, où Verlaine, une dernière fois, et de façon bouleversante, évoque son combat personnel contre sa lâcheté, sa fuite dans le rêve, dont la Mort le rendra victorieux.
Mais, je ne me lasserai jamais de lire et d'apprendre par coeur les poèmes de Fêtes Galantes et Romnces sans Paroles.
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