Cc Bb,
Cv?
Jpp…Jam!
Jtm Tllmt, Pqt!
Tmk, tsé?
Pcq té Knon, bg.
Jé envi d'1 kfé avc twa, d'1 Kl1.
Jtdr.
Al1di?
Bizz
..Vous avez, compris?
Je vous avoue que ce n'est qu'après moult recherches sur le Net que j'ai réussi à dénicher de quoi écrire ce petit message d'amour. Parce que c'est bien de cela qu'il s'agit. Un message amoureux. de ceux que je zyeuterrai peut-être bientôt (en douce et en version portugaise) sur le portable de ma petiote, quand son futur Roméo lui enverra des mots doux. Quand elle vivra sa première histoire d'amour. Quand la passion la fera chavirer dans des rêves toujours plus beaux et dans les bras du Prince Charmant (qui n'a qu'à bien se tenir, parce que le papa de ma petiote va certainement le tenir à l'oeil !). Bon, en même temps, la Princesse a 12 ans maintenant. Il est peut-être un peu tôt. Non ?
Moi aussi, j'ai écrit et reçu des mots d'amours, des poèmes (en vers, de lui), en prose (de moi), de longues lettres, pleines d'images et de métaphores à deux balles. de quoi faire palpiter nos jeunes coeurs de l'époque…ou de nous (vous) faire marrer comme des baleines, maintenant. A s'en taper sur les cuisses !
Quand notre amie babélienne m'a offert la lecture de son premier roman, je ne savais pas que
Cristine Verlédène allait me raconter une histoire d'amour et de passion aussi enflammée, aussi forte, aussi intense et aussi belle. C'est bien l'amour que j'ai découvert dans le texte magnifique de Marmara. Et ce qui m'a le plus marquée, c'est bien la richesse de la langue, la tournure des phrases, la force des mots employés. Avec un texte court, Cristine nous emporte et nous fait vivre, au rythme de leur coeur battant la chamade, l'histoire impossible des deux amoureux éperdus l'un de l'autre.
Multitude de sentiments : passion, amour, fuite, quête, incompréhension, résilience, acceptation. Douceur, douleur. Une seule lettre et tout change. Une seule lettre et le bonheur devient malheur. Douceur. Douleur.
Les temps modernes ont inventé des messages de quelques lettres pour raconter l'amour, la douceur, la douleur. En lieu et place des longues lettres. Vous me suivez ?
Je vous remercie, chère Cristine, de m'avoir confié et offert votre si beau roman. Je suis sortie de ma zone de confort et je ne le regrette pas du tout. Pardon d'avoir été si longue Á vous exprimer ma gratitude.
Aux amoureux du français, lisez le roman de Marmara. Aux amoureux tout court, aussi, d'ailleurs.
Au fait, j'ai oublié de traduire mon petit message du haut :
Coucou, Bébé. Ça va ? j'en peux plus…J'en ai marre ! Je t'aime. Tellement. Plus que tout ! Tu me manques, tu sais ? Parce que t'es canon, beau gosse. J'ai envie d'un café avec toi, d'un câlin. Je t'adore. À lundi ? Bisou.
C'est moins joli, hein ?
Et penser que Mr. Daniel Guichard chantait modestement :
« Je viens pas te parler d'amour, c'est pas mon truc à moi / Les beaux mots et les longs discours, tu sais, j'ai jamais su faire ça… »
Cristine aussi est trop modeste.