AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,43

sur 48 notes
5
25 avis
4
20 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Léger comme un papillon,
Flou comme une silhouette dans les brumes de chaleur,
Un premier roman qui nous vient de la Guadeloupe.

Cristine Verlédène nous envole de la Guadeloupe en Sicile,
Terre mythique des grands écrivains et de la mafia,
Pour nous conter,
L'histoire de Cristine ( Verlédène !) et de Santo,
Cristine V. comme l'écrivaine,
Santo comme le Santo à qui le livre est dédié,
Deux insulaires,
Une histoire d'amour impossible,
Fiction ou réalité ? Ou un peu des deux ?
Verlédène nous brouille les pistes....

Tout part d'un film, d'un rêve,
« Q'importe, le rêve a la vie dure. Je suis en Sicile, et au mépris de la banalité du « film » qui sous mes yeux aujourd'hui se déroule, la magie opère. »,
Dans un style très particulier, simple mais pas aussi simple que ça,
« L'écho de ta mémoire » est une histoire pleine de sensibilité, qui effleure l'impossibilité du bonheur, ou l'illusion du bonheur, flou comme une silhouette, léger comme un papillon.

Une très belle rencontre avec Cristine Verlédène,
Comme quoi les livres révèlent sans l'ombre d'un doute,
Un pan ou des pans des plis et replis de l'âme de leur géniteur ou génitrice.
Sei bravissima Cristine !

“Le jour où je t'ai rencontré, j'ignorais que je croisais l'enfer et le merveilleux.....
Le passé m'aura traquée, rattrapée, sans que je n'aie eu, ni à y revenir, ni à l'y inviter.”
Commenter  J’apprécie          988
Cc Bb,

Cv?

Jpp…Jam!

Jtm Tllmt, Pqt!

Tmk, tsé?

Pcq té Knon, bg.

Jé envi d'1 kfé avc twa, d'1 Kl1.

Jtdr.

Al1di?

Bizz

..Vous avez, compris?

Je vous avoue que ce n'est qu'après moult recherches sur le Net que j'ai réussi à dénicher de quoi écrire ce petit message d'amour. Parce que c'est bien de cela qu'il s'agit. Un message amoureux. de ceux que je zyeuterrai peut-être bientôt (en douce et en version portugaise) sur le portable de ma petiote, quand son futur Roméo lui enverra des mots doux. Quand elle vivra sa première histoire d'amour. Quand la passion la fera chavirer dans des rêves toujours plus beaux et dans les bras du Prince Charmant (qui n'a qu'à bien se tenir, parce que le papa de ma petiote va certainement le tenir à l'oeil !). Bon, en même temps, la Princesse a 12 ans maintenant. Il est peut-être un peu tôt. Non ?

Moi aussi, j'ai écrit et reçu des mots d'amours, des poèmes (en vers, de lui), en prose (de moi), de longues lettres, pleines d'images et de métaphores à deux balles. de quoi faire palpiter nos jeunes coeurs de l'époque…ou de nous (vous) faire marrer comme des baleines, maintenant. A s'en taper sur les cuisses !

Quand notre amie babélienne m'a offert la lecture de son premier roman, je ne savais pas que Cristine Verlédène allait me raconter une histoire d'amour et de passion aussi enflammée, aussi forte, aussi intense et aussi belle. C'est bien l'amour que j'ai découvert dans le texte magnifique de Marmara. Et ce qui m'a le plus marquée, c'est bien la richesse de la langue, la tournure des phrases, la force des mots employés. Avec un texte court, Cristine nous emporte et nous fait vivre, au rythme de leur coeur battant la chamade, l'histoire impossible des deux amoureux éperdus l'un de l'autre.

Multitude de sentiments : passion, amour, fuite, quête, incompréhension, résilience, acceptation. Douceur, douleur. Une seule lettre et tout change. Une seule lettre et le bonheur devient malheur. Douceur. Douleur.

Les temps modernes ont inventé des messages de quelques lettres pour raconter l'amour, la douceur, la douleur. En lieu et place des longues lettres. Vous me suivez ?

Je vous remercie, chère Cristine, de m'avoir confié et offert votre si beau roman. Je suis sortie de ma zone de confort et je ne le regrette pas du tout. Pardon d'avoir été si longue Á vous exprimer ma gratitude.

Aux amoureux du français, lisez le roman de Marmara. Aux amoureux tout court, aussi, d'ailleurs.

Au fait, j'ai oublié de traduire mon petit message du haut :

Coucou, Bébé. Ça va ? j'en peux plus…J'en ai marre ! Je t'aime. Tellement. Plus que tout ! Tu me manques, tu sais ? Parce que t'es canon, beau gosse. J'ai envie d'un café avec toi, d'un câlin. Je t'adore. À lundi ? Bisou.

C'est moins joli, hein ?

Et penser que Mr. Daniel Guichard chantait modestement :

« Je viens pas te parler d'amour, c'est pas mon truc à moi / Les beaux mots et les longs discours, tu sais, j'ai jamais su faire ça… »

Cristine aussi est trop modeste.
Commenter  J’apprécie          7425
Lorsque Cristine quitte son île natale, entre Atlantique et Caraïbes pour réaliser l'un de ses rêves, poser le pied sur une autre île, la Sicile, elle ne s'attend sûrement pas à ce que ce voyage bouleverse sa vie pour les vingt ans qui suivent. Et pourtant, il aura suffi de croiser le regard de braise de canto pour qu'elle en tombe éperdument amoureuse. Mais elle ne rapportera du voyage que le souvenir de ces soirées d'été passées avec l'étrange jeune homme, sans que rien ne se passe de plus. Et lorsqu'elle sera rendra à nouveau en Italie des années plus tard, ce sera l'automne dans les champs de citronniers comme dans sa tête. Les illusions seront perdues, mais pas la passion.

Car il s'agit de l'histoire d‘une passion, une passion dévorante, et quasi-pathologique, de celles qui occultent tout le reste et empêchent à tout jamais de vivre sereinement. D'autant que la part de mystère de Santo cache un aspect peu recommandable de sa vie. Mais cela Cristine le découvrira bien plus tard.

Même si la page semble tournée, la violence de cet amour a laissé des stigmates sur la personnalité de l'héroïne. Et pour ce récit qui semble autobiographique, puisque les noms apparaissent inchangés, la sincérité est de mise.

L'écriture est recherchée, et je dois avouer avoir du recourir à mon dictionnaire : si le verbe obombrer pouvait laisser se comprendre par sa construction, je n'avais jamais entendu parler de nitescence!

Et cette précision de spécialiste pour le vocabulaire contraste avec la simplicité des dialogues, qui rendent le récit authentique.

Ce fut un très agréable moment de lecture et je remercie Christine de m'avoir fait confiance en me proposant de découvrir ce roman.
Lien : https://kittylamouette.blogs..
Commenter  J’apprécie          701
"Pronto."
Cristine, à 12 ans, après avoir vu "Le clan des siciliens", est fascinée par la poésie qui ressort de cette île, la Sicile. En 1982, avec sa soeur, elle part pour cette destination, et y rencontre l'amour, ou plutôt la passion, incarnée par Santo.
Fascinée, absorbée, omnubilée, mais obligée de repartir, elle ne rêve que de revenir pour être dans les bras du beau Santo.
Elle revient plusieurs fois... Même pour se résoudre à lui téléphoner, son coeur bat la chamade, et une fois qu'elle entend : "Pronto." (Bonjour ), elle n'est plus elle-même.
Cependant, sa mère qui l'accompagne lors d'un voyage, trouve Santo bizarre, elle a l'impression qu'il se drogue.
Qui est vraiment Santo ? Vous le découvrirez en lisant "l'Echo de ta mémoire" :)
.
Est-ce une autobiographie ? On s'interroge. En tous cas, c'est une souffrance qui est décrite ici sur 300 pages. L'amour est un piège : il a toutes les toutes les qualités pour attirer l'humain, mais attention de ne pas tomber dans la passion, sa soeur maléfique. Comme la dionée, la passion attire, mais quand on tombe dans sa gueule, il faut beaucoup d'énergie pour s'en dégager. J'ai eu, moi aussi une passion destructrice ( "passio" = souffrance ) avec une malbaraise magnifique, je l'ai quittée 30 fois, je raconte cela dans ma critique de "Le harcèlement moral : la violence perverse au quotidien" de Marie-France Hirigoyen.

Merci Cristine Verlédène ( Marmara ), ma Babamie, pour ce beau roman.
Commenter  J’apprécie          5712

Dès ses douze ans, Cristine était déjà sous le charme de la Sicile…. Treize ans plus tard, au coeur de cette île du soleil sensuelle au doux parfum de vacances, Cristine croise le regard de Santo et son existence bascule. Un voyage pour l'amour d'un pays où l'inattendu opère : naissance d'une aventure amoureuse qui évolue très vite vers une passion irrésistible, infinie et impossible de deux amants…

Extraits : Mon coeur pétri d'un amour que seul Santo aura su rendre si démesuré, si débridé, si tenace et dévastateur ; d'un amour que jamais je n'avais connu, et que je ne connaîtrai plus. Santo avait-il pénétré les abysses de mon âme ? L'auteur de mes nuits les plus étoilées et de mes jours les plus sombres. Celui de mes plus grandes joies et de mes plus insoutenables souffrances.

Une oeuvre lyrique complexe où s'exprime, avec beaucoup d'émotion, une palette de sentiments mêlant amitié, amour, passion, chaos, regrets et renoncement.

Dans cette histoire bouleversante et tragique d'un couple séparé par les hasards de la vie, Cristine Verlédène tisse une réflexion éblouissante d'élégance et de finesse sur la jeunesse perdue, le poids des erreurs passées et le destin fragile de deux amants.

Une très belle révélation d'une nouvelle plume si poétique et talentueuse…
Commenter  J’apprécie          5612
L'amour en dépit des interrogations, en dépit des rebuffades, de violences et d'abandons. Un amour qui pousse à occulter toute réflexion. Un amour tenace, qui résiste à tout, qui ne s'oublie pas, que le mariage avec un autre ne peut annihiler.
Sans cesse, Cristine y est fidèle, à travers les années, même la vérité sur Santo, l'objet de son amour, même la mort ne peut le faire disparaître…
L'amour n'a rien à voir avec la raison, il est irrationnel mais il est !

L'autrice se dévoile, dans le prologue elle s'adresse à sa soeur mais il m'a semblé être être également le confident de ses sentiments intimes. Je me suis senti parfois indiscret…

il y a aussi la Sicile et ses habitants, la belle description qui nous est faite du village de Santo, de l'enthousiasme de ses habitants lors de la coupe du monde de football, de sa léthargie la nuit en hiver.

Tout nous m'est relaté avec une superbe écriture et un vocabulaire rare et riche.
Grace à de belles envolées lyriques et beaucoup de poésie, je n'ai pas laissé la narratrice en chemin, je l'ai accompagnée, j'ai partagé ses joies, ses interrogations mais aussi son désespoir.

Et le roman, terminé, continue à me poursuivre …
Commenter  J’apprécie          553
C'est l'auteure, et amie babéliote, qui m'a averti (avec l'enthousiasme d'une mère ^_^) de la sortie de son livre. Elle me l'a décrit en 3 mots : un récit poétique. Un roman écrit comme un poème, un poème écrit comme un roman.

Je n'ai jamais vu le film Le clan des Siciliens d'Henri Verneuil, mais il n'est pas difficile d'imaginer l'impact que peut avoir un film sur une vie (ma passion pour l'Afrique me vient de Gorilles dans la brume).

Pour Cristine c'est donc la Sicile ! Il faut parfois en faire des kilomètres pour aller à la rencontre de son destin.

"On ne peut se faire une idée de l'Italie sans voir la Sicile. C'est en Sicile que se trouve la clef de tout." (J.W. von Goethe)

Cristine nous confie, avec pudeur, son histoire d'amour pour Santo. Elle nous ouvre son coeur et il n'y a donc pas lieu de juger de l'histoire et des personnages. C'est un morceau de vie authentique, un appel contre l'oubli.

Je vais donc vous parler de ses mots… une belle écriture, de la poésie et des métaphores qui résonnent de vérité :

« Je m'accommode du déraisonnable choix de l'espérance. Elle seule me préserve de la folie, la tient à distance respectable. »

« Mais le sort se soucie-t-il de nos espérances ? »

Ma citation préférée :

« Tu es désormais mon doux regret. Vois-tu ? le temps ne guérit pas les blessures. Il ne fait que commuer en amer renoncement, ce qui hier, était désespoir. »

Un récit émouvant.
Commenter  J’apprécie          5112
L'envie d'une île, la Sicile, entr'aperçue à la faveur d'un film en noir et blanc sur cet écran magique apparu fin des années '60 que l'on nomme téléviseur.
Une fenêtre sur le monde qui ouvre à tous les possibles et donne des envies d'évasion.
Une envie qui ne lâche plus la petite Cristine, au point qu'une fois son diplôme en poche, elle propose à sa soeur Éléanore d'aller "faire un p'tit tour en Sicile".
Pourquoi pareille fascination ? se demande-t-elle en foulant pour la première fois le sol de son désir.
La prescience d'y avoir été conviée au banquet de la vie, à l'accomplissement de son destin, guide allègrement ses pas le long de la côte méditerranéenne jusqu'au patelin qui verra basculer ses certitudes.
Jusqu'à Santo, ce beau et ténébreux Sicilien auquel elle va abandonner son coeur et s'attacher plus que de raison.
Quitte à la perdre la raison ! En proie aux doutes et aux questionnements face à un jeune homme à la fois fuyant et passionné.
Un sentiment amoureux agité qui n'aura de cesse de la hanter et de ramener sans cesse ses pas dans les siens malgré les larmes.

L'écho de ta mémoire est un cri de détresse, une mise à nu.
Dans ce roman, il me semble que Cristine lâche les vannes, exsude enfin la souffrance qui fut sienne, fait la paix avec elle-même et ses souvenirs.
L'écho que sa mémoire lui renvoit retentit de lyrisme et de poésie.
Le vocabulaire, particulièrement recherché et un brin désuet, apporte une touche charmante à un récit qui oscille entre rêve et réalité, entre bonheur et chagrin.
Un récit tout en pudeur, en émotion, auquel on ne peut rester insensible.

Cristine, je dois à notre ami David la joie d'avoir enfin découvert l'auteure derrière l'amie et j'en suis ravie !
Merci pour ce très beau moment de lecture.
Puissent la quiétude et le bonheur t'accompagner tout au long de ton chemin de vie. 🌹
Commenter  J’apprécie          416
J'ai failli ne pas aimer ce roman !

La première partie m'a, je dois bien l'avouer, peu intéressée.
Je n'étais que très moyennement attirée par cette love story sicilienne, bercée cependant par une écriture élégante, qui a peu à peu transformé ma lecture en un vrai moment de bonheur littéraire.

J'ai donc repris l'histoire au tout début, depuis le moment où Christine assiste à la projection du Clan des Sicilien.
Ce film sera une révélation, elle n'aura de cesse de se rendre en Sicile comme attirée par une force qu'elle ne comprend pas, bien loin de se douter que sa vie en sera bouleversée.

J'ai aimé suivre Christine sur cette terre inconnue, s'y faire des amis, y rencontrer Santo, l'unique, le merveilleux Santo, l'amour d'une vie, de Sa vie.
Ce n'est pas une histoire à l'eau de rose, loin s'en faut, c'est plutôt un chemin semé d'épines, qui laisse des blessures dont on ne guérit pas, malgré le temps, malgré la vie qui continue.

J'ai eu beaucoup de mal à sortir de ce texte fascinant.
L'écriture est élégante, je l'ai déjà dit, mêlée de poésie et de lyrisme qui peut dérouter de prime abord, mais qui au final se révèle envoûtante.
Je crois que la sphère Babelio compte une future grande écrivaine, en la personne de Marmara, qui n'est autre que Christine Verlédène.
Commenter  J’apprécie          410
Une histoire d'amour autobiographique portée par des mots puissants.
L'auteure et sa soeur partent en vacances en Sicile, île qui nourrit les fantasmes de l'auteure depuis sa tendre enfance. Elle va y rencontrer, non pas son premier amour, mais l'amour de sa vie. Un amour puissant, douloureux, inextinguible, qui la hantera sa vie durant.
Le style est soutenu, le cadre – la Sicile – envoutant. Un premier roman prometteur.
A quand de nouvelles histoires, Cristine, peut être inspirées de votre île natale ?
Commenter  J’apprécie          410



Lecteurs (87) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1726 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}