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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je tiens à remercier Cristine Verlédène pour l'envoi de son roman. Publié en juin dernier, » L'écho de ta mémoire « est une bouleversante histoire d'amour, faite d'espoir et de souffrance.
C'est l'histoire d'une jeune fille de douze ans qui, depuis son île natale de la Guadeloupe, se prend à rêver de la Sicile, devant le film culte » le clan des Siciliens « .
p. 10 : » Cette petite fille, c'était moi. A l'insu de tous et peut-être de moi-même, je m'étais prise à caresser des rêves d'absolu. «
Alors, lorsque Cristine et sa soeur Eléanore se rendent à Palerme en Sicile à l'été 1982, elles ne se doutent pas que ces quelques semaines bouleverseront à jamais leur vie.
Très rapidement, elles feront la connaissance de jeunes siciliens, jusqu'à ce que l'un d'eux attire l'attention de Cristine, tel une évidence.
p. 31 : » Pourquoi tant d'immédiateté et de vigueur dans tout ce qu'en moi il éveille ? «
Mais cet amour naissant et passionnant, porte l'ombre de la mélancolie.
p. 70 : » Jamais dans mes relations amoureuses, je n'avais ressenti cette
impression d'envoûtement, d'évidence, d'irrépressible besoin de l'autre. «
Comme un triste pressentiment d'une fin tragique, notre protagoniste ne peut se soumettre à la moindre séparation d'avec Santo, frôlant parfois même la folie, tant sa présence lui est vitale.
p. 59 : » Jamais je ne pus expliquer ce chaos dans lequel ce jeune homme aux yeux de mica, m'avait pour de si longues années précipitée. «
Mais malgré les avertissements du jeune homme, Cristine ne peut s'y résoudre.
p. 101 : » -Cristine , tu dois m'oublier ; t'éloigner de moi. «
Mais que sait-on de la raison et de la tempérance lorsque toute la vie s'ouvre à soi ?
p. 138 : » Que c'est long, une année, quand on a vingt-six ans ! Que c'est long, une année, lorsqu'à chaque seconde, on goûte l'amer saveur de l'absence ! «
Bien que le lecteur pressente l'issue fatale de cette relation, elle n'en demeure pas moins addictive. Je souhaite tout particulièrement mettre en avant la qualité d'écriture de l'auteure, dans un style soutenu et poétique, j'ai retrouvé le plaisir de la lecture ! J'ai cependant ressenti tout au long de ma lecture, comme une retenue dans l'expression des sentiments de l'auteure. Doit-on y voir une certaine pudeur ? C'est un roman que je recommande vivement.
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Je remercie Cristine (alias Marmara dans la sphère Babelio) de m'avoir sollicitée pour la lecture de son premier roman.

J'ai trouvé la couverture du livre magnifique et elle illustrait bien le roman. En débutant ma lecture, j'ai eu peur de ne pas aimer. Une histoire d'amour racontée de façon poétique, je n'étais pas sûre d'accrocher mais je me suis trompée, j'ai beaucoup aimé grâce à la belle écriture de Cristine. J'ai trouvé cette histoire très touchante et émouvante. J'ai beaucoup apprécié la description des paysages de la Sicile, j'avais l'impression d'y être.

Cristine, tu as beaucoup de talent et tu as le mérite de m'avoir fait sortir de ma "zone de confort". Cela m'a changé de mes habituels thrillers.
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Laissez-vous emporter par l'abnégation de cette femme qui offre un amour à toute épreuve à un homme qui ne peut pas la combler.

Santo est un Sicilien entier, trouble certainement aussi, et secret. Cristine et lui vivent une histoire intense vécue au jour le jour avec une fin inéluctable car Santo ne veut pas entraîner la belle dans sa vie. le mystère avec lequel il entoure ses activités est suspect, Cristine n'en a cure, elle l'aime envers et contre tout. Cependant, elle le quitte puisqu'il le veut et emporte avec elle sa frustration. J'ai été étonnée par le calvaire vécue par cette jeune femme.

Le titre est bien choisi, la mémoire de cet homme n'en finit pas de lui revenir. Elle le chérit où qu'elle soit, et inlassablement. L'histoire est écrite sous forme de flash-back, on finit par ne plus savoir à quelle époque on se trouve. La passion qui étreint Cristine la dévore, le temps a cessé de s'écouler.

Le style de l'auteure, avec des constructions où les mots se placent parfois dans un ordre bien particulier, accompagnent les envolées de cette tragédie.

Déconcertant.

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Une plage, un papillon, la mer basse, une silhouette s'éloigne dans le brouillard, légèreté et transparence chargées de l'éphémère, de la perte et sa douloureuse empreinte, métamorphose dont seule la mémoire a gardé le secret... trop forte la lumière, l'envol s'arrête, brûlées, les ailes du papillon se plient, se serrent,... se rouvriront-elles un jour, en vol léger et élancé? peut-être...quand s'ouvrira le tiroir secret de la mémoire, fermé à clé, à double tour, la mémoire du corps et celle du coeur, celle des pensées restées suspendues en flux et reflux, interrogatoires.
L'histoire est un passé, et le présent, une aumônière de mémoire sorcière et contrebandière, qui s'est ouverte le temps d'un roman.
Ton coeur, Cristine, a dédié un livre à Santo, cet amour qui manque, le plus intime le plus secret le plus profond le plus douloureux le plus doux aussi.
Santo est beau, ténébreux, surprenant comme le vent, a fière allure, son regard se plante dans tes yeux, "imprévisible, impénétrable, inquiétant, ange et démon", Santo a conquis et soumis ton coeur et lui a fait connaître le goût fuyant du bonheur et du désarroi de l'impossible, du pourquoi sans réponse.
Le clan des siciliens, un film a suffit pour faire rêver une jeune fille à l'aube de l'adolescence, de cette île, de ce voyage d'une île à une autre, de celle de sa naissance vers celle de son amour, envol et brûlure.
Qu'il fasse jour ou nuit, par temps de soleil ou de pluie, un nuage sombre est toujours présent, sans invitation aucune, il est là du début à la fin, les émotions à fleur de peau traversent la chair, pénètrent l'âme y creusent un trou, y restent.
"Quelle langue", te demandes-tu, "aussi riche puisse-t-elle être, sera de toute éternité à même de violer les secrets de notre âme, d'en sonder son tréfonds, de nommer ce qu'abrite jalousement cette part de nous qui à tous demeure inconnue : les plis et les replis de notre âme". C'est, peut-être, la voix silencieuse du coeur, des gestes et des regards, un certain toucher qui refuse de s'expliquer.
Les pensées brûlantes dans la grotte de ton coeur scintillent sur les pages du livre, ma lecture coule, glisse comme sur la gorge d'une rivière, passe et s'imprègne du souffle du courant, je tourne les pages qui réunissent velours et fouet, envols et chutes, lumière et ténèbres, ça sort du coeur et du ventre, lettres, gouttes qui perlent encore et se prélassent dans la lumière chaude de l'écriture, dans le lit des mots.
"Il nous faut un peu de temps, à nous, les humains, aux êtres prosaïques que nous sommes, lorsque nous nous heurtons à l'informulable", et ton livre, Cristine, l'a formulé.
Le style habille l'histoire, la déshabille, en fait une dentelle la peint en couleurs éclatantes, toujours brûlantes, en noir et blanc tranchant, en gris froids ou à peine rosés, la sculpte comme l'argile avec force, poigne et bienvenues caresses.
Style lyrique, musique des mots aux rythmes légers, expressions savoureuses se donnent la main, s'enlacent et en entraînent d'autres dans la ronde, se posent en papillon à la fin d'une page et laissent la suivante, blanche, respiration et glissando silencieux vers le chapitre qui attend.
"L'avenir avec Santo,... mais l'écran est noir... non il est blanc ; blanc comme une page condamnée à le rester. Une page sur laquelle jamais rien ne devra être écrit", et Cristine, tu as écrit un livre, un roman de soleil et de cendre, de grande douceur, une flamme incendiaire, une histoire de l'absolu, une histoire de vie.
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Années soixante, la Sicile entre brusquement dans le coeur de Cristine. Émerveillée devant le petit écran qui diffuse le film culte Le Clan Des Siciliens, ce petit bout de pays embrase son être et ses rêves.
Quelques années plus tard, la promesse, un jour, de fouler ce sol italien idéalisé se matérialise et c'est sous un soleil implacable de juillet qu'avec sa soeur Éléanore elle pose ses valises dans un petit village non loin de Palerme.

Ah, la beauté des siciliens ! Comment y résister, armée d'une vingtaine d'années ?
Santo. Le noir pur de ses cheveux et de son regard, son teint profondément halé et son allure éclatante sous le soleil de Sicile. Attraction pourtant négative au premier regard, celle-ci se muera en fascination dévorante, insidieuse, entêtante.
Tout commence avec la légèreté d'une amourette estivale, des attitudes qui ne trompent personne sur la future évolution de ces regards appuyés.
Mais de mauvaises impressions s'instillent et assombrissent les pensées de Cristine. Dès le début, elle nous fait pressentir que cet amour « devait devenir mon doux, mon douloureux regret ; celui d'une vie. »

De multiples petits chapitres égrènent des phrases aux tournures parfois surprenantes, d'une originalité attrayante et dont la musicalité sonne très agréablement une fois apprivoisées. S'y rajoute le charme d'un vocabulaire peu commun tout à fait séduisant.
Il est question d'amour mais pas du tout d'amour physique. L'auteure s'attache uniquement à la profondeur du sentiment qui déferle dans son coeur, dans son être tout entier, qui l'engloutit irrémédiablement. Sa bataille face à cet amour est émouvante, la douceur de la plénitude lui échappe désormais. Cristine nous fait vivre le vide abyssal de l'absence avec des mots tout en pudeur mais qui fouillent admirablement cet émoi obsessionnel.

Ah Santo, avec ton anglais hésitant et ta petite méhari noire, que de ravages as-tu fait dans le coeur de cette jeune guadeloupéenne !

J'étais curieuse de découvrir les affres de cet amour sicilien. Cette jolie découverte, issue de la richesse des rencontres faites sur Babelio, ouvre sur un joli talent naissant qu'il aurait été bien dommage de rater !
Merci Cristine pour cette multitude de petits chapitres que je ne pouvais plus interrompre. J'ai spécialement savouré le numéro 44 avec madame M.. Je n'en dirai pas plus, à vous maintenant d'avoir le plaisir de partir pour la Sicile !
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Tout d'abord, un grand merci à Cristine Verlédène pour m'avoir donnée l'opportunité de découvrir son livre en avant-première.
Le titre de ce roman « l'écho de ta mémoire “résonne comme un retour vers des souvenirs lointains qui peuvent sembler aussi joyeux que douloureux et se rajoute à mon intuition cette jolie couverture qui s'exprime toute seule…
Cristine Verlédène a une plume très poétique qui vous berce en vous racontant son histoire tout en pudeur et en douceur comme son coeur la guide. Elle laisse sa plume effleurer les pages sans aucune lourdeur pour se détacher d'un ressenti puissant qui l'accompagne sûrement jusqu'à nos jours celui de l'amour…
Âgée de douze ans, Cristine se projette un avenir vers la Sicile et ce juste après avoir vu un film culte qui l'a envahi de rêves qui s'associent à des monts et merveilles. Cette détermination qui l'accompagne jusqu'à ses vingt-quatre ans pour aboutir à ce projet m'a beaucoup plu. Son départ vers la Sicile en compagnie de sa soeur Éléonore n'aura pour seul bagage que son courage, sa vivacité et l'insouciance de sa jeunesse. Un envol vers une terre inconnue qui n'existe en beauté idyllique que dans sa vision propre et se retrouver sur place, je pense, sera de tout autre nature… entre imaginations, visualisation et réalité se trouvent une nette différence de jugement et l'histoire de Cristine nous le démontre bien.
Une porte qui s'ouvre devant elle par une rencontre inattendue qui chamboulera tous ses émois, elle nous parle d'amour et de ses peines, de la séparation et des retrouvailles, de la perte et de l'acceptation… les années n'ont pu effacer sa morosité qui se dévoile dans sa plume et une certaine incompréhension face à une triste réalité.
On se retrouve face à beaucoup de dilemmes dans ce roman qui nous parle du respect de la famille avec toutes les valeurs qui s'impliquent à notre éducation, d'amour avec ses joies et ses peines, de l'amitié et de fraternité, de cet orage qui traverse notre coeur face au déni de la mort, d'un retour vers la religion et la résilience. Tant de sujets abordés par l'auteure qui diffusent un parfum de tristesse dans l'air que le lecteur ressent et se retrouve troublé par tant de mélancolie.
Une femme qui nous confie sa destinée avec beaucoup d'humilité et de sincérité. Il est très délicat parfois de comprendre les méandres d'une histoire d'amour dans laquelle l'attachement peut être passager et éphémère ou bien tellement profond que le sort s'acharne à chambouler un destin.
Ce roman est une histoire d'amour infini au nom de Santo avec tout ce qu'impliquent les raisons de cet élan. Partagée entre la passion amoureuse mais l'est-elle ? ou son refus de voir ou d'admettre une évidence… Cristine Verlédène a affrontée bien des démons face à sa situation des plus délicate et je retrouve dans sa plume les battements d'un coeur qui se libère du passé…
Je vous invite à découvrir ce livre empreint de vérités.

Lien : http://chroniqueuse6.canalbl..
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"Nos empreintes s'effaceront. Nos visages s'oublieront."

L'écho de ta mémoire ou le roman poétique d'un amour impossible. D'un amour à distance, où les deux amants ne se comprennent pas. Se cherchent et ne se trouvent pas.

L'écho de ta mémoire, c'est la mélancolie de cet amour passé, si idéalisé et à la fois si compliqué.

"L'amour aurait-il lieu d'être, si à défaut de nous procurer du bonheur, il ne nous concédait même pas le pouvoir de tendre la main à ceux qui nous  sont chers ?"

Cet amour qui est bonheur et souffrance à la fois. Celui qui nous torture en même temps qu'il nous fait du bien. L'amour qui nous tient debout et vivant. Même s'il ne se vit pas toujours à deux. Celui qui nous fait avancer et grandir. Mais qui nous meurtrit tout à la fois.

Parce que l'amour que Cristine Verlédène nous conte ici c'est celui dans lequel on est ensemble, on passe de bons moments, mais où chacun regarde dans une direction différente. Et quand on se retourne, l'autre a changé de chemin. Vous savez, quand on s'aime ensemble mais pas en même temps.

"Assise sur le bord du lit, dans la chambre qu'en juillet Maman avait occupée, ainsi passerai-je la nuit, le regard accroché au parquet dont je me surprendrai à compter les lattes. Serais-je en train de tutoyer la folie ? Il n'en est rien. Quitte à en être réduite à « dresser l'inventaire de lattes», j'ai choisi de me protéger  de la réalité.
Tu dois t'éloigner de moi... Pourquoi pareille exhortation ? Elle ne cesse de se débrider  dans mon esprit. N'est-il pas plus simple, de porter à la connaissance de l'autre  qu'on ne partage pas ses sentiments ?"

L'écho de ta mémoire, c'est aussi l'écriture des hasards de la vie. Cette vie dans laquelle tout  n'est qu'hasard et destinée. Cette vie d'avant internet et les téléphones portables dans laquelle le hasard tient souvent à la présence de l'autre près de son téléphone quand il sonne.

La plume de Cristine Verlédène est belle. Poétique. Lyrique aussi. Elle nous entraîne à sa suite dans les vagues siciliennes, en passant par Paris ou la Guadeloupe. Les mots coulent, les phrases sont belles. Il en ressort une si grande et si vive émotion.

Je n'ai pas envie de vous en dire plus. J'aurais tellement peur de trop en dévoiler. Parce que je crois que L'écho de ta mémoire, c'est un livre dont on ne peut pas parler : il faut le lire pour décoller et voyager avec Cristine Verlédène en Sicile. S'envoler pour un voyage à travers le temps et les sentiments. Un voyage à destination d'un amour infini et impossible.

L'écho de ta mémoire, un premier roman pour un tourbillon poétique d'émotion.

Merci Cristine pour m'avoir confié tes mots et une partie de toi-même le temps de ce voyage nostalgique. C'est avec une grande émotion que je t'ai lue.
Lien : https://ellemlireblog.wordpr..
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J'ai aimé la plume de l'auteure, même si cela m'a fait un peu bizarre au début. En effet, elle est fluide et agréable, c'est bien écrit et poétique, un peu trop dans les premiers passages de narration, il y a quelques envolées lyriques qui m'ont un peu déstabilisées, surtout par leur contraste avec les dialogues. Mais j'ai surtout eu cette impression au départ, soit cela n'est plus le cas par la suite, soit je ne l'ai plus remarqué. Dans tout les cas, j'ai été prise par l'histoire et avait envie de savoir ce qui allait se passer, ce qui allait arriver aux personnages.

« le nez collé à la vitre, j'admire le paysage qui lentement d'égrène, les arbres engourdis que pas un souffle ne soulage, et, vestiges d'une époque que je n'ai pas connue, des ruines qui pareilles à des vieillards courbés sous le poids des ans, de place en place, s'évertuent à se redresser. »

Avec ce roman on découvre une jeune femme, la protagoniste, Cristine, qui dès le début de son adolescence est attirée par la Sicile, influencée par un film, elle ne va cesser de vouloir la découvrir. J'ai beaucoup aimé la suivre en Sicile, cela m'a donné des envies de vacances, de promenade dans des petites rues et de manger une glace à l'italienne.
Cristine va découvrir la Sicile, se faire des amis et surtout rencontrer un homme qui va bouleverser sa vie. C'est une romance mais pas de la façon dont on s'y attend. Ce livre aborde l'amour mais pas seulement, ce n'est pas un roman léger ou fleur bleue, c'est un amour marquant, bouleversant et tourmenté que j'ai découvert et qui m'a surpris.

C'est une lecture que j'ai beaucoup aimée, il y a le coté joyeux des vacances mais aussi celui nostalgique des souvenirs, c'est déroutant et j'ai vraiment aimé me laisser surprendre.
Lien : https://chronicroqueusedeliv..
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Bonjour, je vous parle aujourd'hui de l'écho de ta mémoire de Cristine Verlédène que j'ai lu grâce à la voie de Calliopée.

Ce roman écrit d'une très belle plume, nous parle d'amour, d'amour fou d'une manière poétique, dans un français parfois soutenu. C'est poétique, lyrique, c'est l'amour fou avec tous ses aspects rose et noir. La jeune fille environ 12 ans au début du livre tombe amoureuse de la Sicile en regardant un film « le clan des siciliens ». Elle a 25 ans quand elle y va la première fois et tombe non plus amoureuse de l'île mais de Santos, un garçon mystérieux, sombre. Certainement une part d'autobiographie dans ce roman. Mais même si la plume est délicate, délicieuse, je ne suis pas entrée dans l'histoire, je n'ai pas eu d'empathie pour les personnages, pour cette jeune femme qui se laisse absorber, détruire par cette histoire d'amour. Pour l'écriture, pour une découverte d'un nouvel écrivain puisqu'il s'agit d'un premier roman, je ne peux que vous le conseiller et vous me direz ce que vous en avez pensé.

Quatrième de couv. Nous sommes au crépuscule des années soixante. Cristine, une fillette de douze ans, se pâme de ravissement face à un film culte, "Le Clan Des Siciliens." Elle sera dès lors toute acquise à la Sicile, et bien qu'elle ne puisse y associer pas plus des mots que des images, elle n'aura de cesse d'en rêver treize années durant.

Juillet 1982. La fillette d'hier, alors âgée de vingt-cinq ans, foule pour la première fois la terre de Sicile.

Mais cette puissance souveraine, qu'est la destinée, avait-elle pour dessein de faire, un jour, se croiser deux regards ? Ceux de deux êtres en quête d'absolu, si semblables et conjointement si différents.

D'une plume poétique et par instants lyrique, l'auteure nous transporte dans une tranche de vie, dans un récit où se côtoient irrépressible joie de vivre et insoutenable souffrance, un récit qui ne manque d'interpeller le lecteur sur la passion, la mort, le deuil, l'impossible oubli, et sur cette "chose" que nous, les humains, avons choisi de nommer "Hasard ".
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Quand tu en oublies ton arrêt dans le métro à l'aller et au retour, je crois que tout est dit.

Une histoire vraie.
Un coeur mis à nu.
Un amour inexplicable.
Un lien invisible.
Un témoignage digne d'un film de cinéma.

Merci Cristine de m'avoir emmenée dans ton intimité sans filtre.

À vrai dire, je ne sais quels mots employés. J'ai juste envie de te prendre dans mes bras. Quel courage d'avoir su nous faire partager ces années qui mêlent tour à tour l'espoir, l'anéantissement, le bonheur, les questionnements...
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