Au dela de l'idée somme toute originale et un ton assez loufoque et plaisant autour de l'ambiguité, tout cela traine en longueur et peine à trouver un deuxieme souffle qui finalement n'arrive pas. J'ai trouvé la deuxième partie invraisemblable ( on pouvait se laisser prendre dans la première moitié du livre ) et sans rythme.Le final n'a pas de sens pour moi et je crains la publication du "Retour la suite"....ca serait sans moi.
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Signal d'alarme sous forme de fiction à la fois monstrueuse et cocasse.
Je salue le trait de génie de la 1ère de couverture.
Laisse quand même une méchante amertume sur la pointe de la langue...
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Ce roman de Timus Vermes est présenté comme une satire, ''pour que ça n'arrive plus'', comme le dit Mme Krömeier, mais ce livre m'a dérangée.
L'optique choisie par l'auteur est intéressante. Faire revenir Hitler et montrer à quel point il est en déphasage, d'accord. Grâce à cette focale, il y a de nombreux moments cocasses. La découverte de la modernité (téléphone portable, télévision, internet) est amusante. Sa vision du gouvernement allemand et de Merkel, de son allié la France ou son point de vue sur Vladimir Poutine vaut d'être lu.
Mais pour moi, l'intérêt s'arrête là. Je me suis ennuyée dès qu'il était question de la mise en branle du système médiatique, qui n'est qu'un prétexte aux discours hitlériens.
L'impression que j'ai eu dès les premières pages est de tomber sur un homme ''habité' par son personnage, comme un fou qui se prend pour Napoléon à Waterloo ou Austerlitz. Un fou à fond dans son personnage peut amuser, mais aussi faire pitié. Et il est dangereux d'éprouver de la pitié pour un personnage tel que lui. Dans le contexte politique actuel (une semaine après les 25 % du FN en France), ce livre a une résonance particulière.
Et comme le dit la grand-mère de la secrétaire d'Hitler, ''Elle a dit que vous disiez exactement la même chose à son époque. Et que les gens à l'époque avaient ri aussi''
Lorsqu'on voit ce qui s'est passé ensuite...
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Un livre dérangeant. On comprend le message qu'il veut faire passer : le totalitarisme, le racisme, l'anti-sémitisme ne sont jamais loin. Mais lu sans sens critique, il pourrait faire passer tout le contraire. Dérangeant car les gens de ce livre ne se rendent pas compte que le Hitler dont ils regardent les sketchs à la télé pense chaque mot de ce qu'il dit : un discours hitlérien remis au goût du jour, de l'actualité… qui fait froid dans le dos.
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Ce livre était si bien parti. le résumé me donnait envie depuis plusieurs mois. le premier chapitre me faisait mourir de rire. Et puis au fur et à mesure, l'ennui. le même quiproquo en boucle finit par ne plus faire rire. Ça devient long, très long. Et le craquage. J'ai abandonné à 6 chapitres de la fin car aucune chute ne se présentait. J'ai quand même lu le dernier chapitre, et c'est comme si je n'avais pas raté cinq chapitres avant. Quel était le but de l'auteur ? Je ne le sais pas, et je pense qu'on ne le saura jamais.
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exercice intéressant, quelques bonnes analyses de notre société et de ses paradoxes. Un peu long quand même, des répétitions qui auraient pu être évitées à mon sens
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J'étais curieuse de lire ce livre qui a eu un grand succès en Allemagne. Par pure paresse, je l'acheté en français alors que je suis germanophone. le livre est écrit dans un style assez simple et la traduction est bonne. Il me semble que ce n'est donc pas au niveau stylistique que la lecture du texte original aurait changé quelque chose. Mais la lecture de la version allemande aurait peut-être provoqué d'autres déclics, d'autres émotions. Mais bon, passons. Je l'ai donc lu en français.
Que dire sur ce livre? Que son pitch est certainement attractif. Mais la réalisation me laisse un peu dubitative. Pendant toute la lecture, j'ai ressenti un certain sentiment de malaise -non que, selon moi, on ne puisse rire de tout (ou presque). Mais, cet Hitler-là nous deviendrait presque sympathique: métamorphosé en comique de télévision, qui parle au premier degré pendant que le monde en rit au second - cela a de la gueule. Que petit à petit, la popularité grandisse -et illustre à quel point nos sociétés peuvent se révéler tout aussi fragiles qu'à l'époque à tout type de populismes et d'extrémisme - cela a de la gueule. Mais qu'il nous devienne presque sympathique. Mouais. Et qu'on le quitte au summum de sa gloire de sosie.
Je dis dommage. Car il y a de l'idée, mais elle n'est pas exploitée à fond, ou peut-être avec de trop grosses ficelles.
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