AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,08

sur 790 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Livre sans grand intérêt pour un lecteur peu curieux de les hommes politiques allemands.
Un remake de "Comment diaible peut-on être persan".
Commenter  J’apprécie          50
Je crois que je suis passée à côté de ce roman. Je ne sais pas quoi penser de cette lecture. A sa sortie, il m'a donné très envie de le lire. Mais en le commençant, je dois dire que j'ai été un peu déçue, ce n'est pas ce à quoi je m'attendais.

Pourtant ce roman est original et le contenu documenté. Mais le fait que les gens ne soient pas plus choqués de voir Hitler en chair et en os (même s'ils le prennent pour un comédien) dans les rues de Berlin en 2014 m'a gêné.
Par contre, l'ascension de ce nouvel Hitler fait froid dans le dos. Et l'auteur parvient à nous montrer que malgré les erreurs du passé et ce que l'histoire nous apprend, nous devons rester vigilants.
Commenter  J’apprécie          50
j'ai lu assez difficilement ces 400 pages, espérant toujours que quelque chose allait –bien évidement- se passer. Mais non. Platitude totale. Les fameux quiproquos vendus pas de nombreuses critiques ne sont en réalité qu'une répétition lassante du même schéma où chacun comprend ce qu'il veut : Hitler qu'il a des alliés qui croient en lui et veulent le soutenir, les gens de la télévision qu'ils tiennent un acteur un peu trop dans son rôle mais tellement rentable. Je comprends qu'il soit tellement inconcevable qu'Hitler revienne que préférer toute autre explication parait plus logique que l'idée d'une résurrection pour les personnages, mais l'auteur en fait tellement pour bien nous faire comprendre qu'il faut se méfier des choses inconcevables que j'ai fini par trouver inconcevable, justement, que ce livre soit un best-seller en Allemagne.

D'ailleurs, il semble que la technique d'écriture de l'auteur consiste à ajouter couche sur couche, jusqu'à ce que son message soit bien rentré dans nos petites têtes blondes. Il aurait peut-être dû tenter sa chance en pâtisserie, les layer cake sont très à la mode en ce moment. Au lieu de cela, tous les lecteurs savent maintenant que le Führer était un homme instruit et d'une rare intelligence (il faut au moins ça pour arriver au pouvoir et mener tout un peuple par le bout du nez ceci dit), qui n'avait pas qu'une vision antisémite et de des idées radicales. Il est aussi à l'origine de certaines avancées comme la création de la Volkswagen, littéralement « voiture du peuple », qu'il voulait économique afin que chaque allemand puisse en posséder une.

C'est d'ailleurs la seule chose appréciable du livre : nous faire découvrir plus sur la politique et la façon de penser d'Hitler, sans avoir à se pencher sur son oeuvre littéraire personnelle. Il est intéressant de voir cet étrange mélange de clichés raciaux et de théories économiques se transformer en une politique « nationale-socialiste » comme il l'appelait. On réalise en effet comment un savant mélange de revendications sociales, de coupables choisis et de manipulation des médias peut facilement entrainer les masses… Mais c'est loin d'être flagrant. Notre attention toute entière étant divisée entre la compréhension des théories politiques présentées, l'utilisation du glossaire pour ne pas se perdre entre les noms et acronymes issus de troisième Reich, et l'énormité de la situation où Hitler est pris pour un comique moquant le nazisme alors qu'il l'incarne ouvertement devant l'Allemagne entière. En revanche, ce n'est pas la complexité du récit – quel récit ? – qui posera problème. Et l'humour promis, totalement absent du livre, ne sauve pas le tout.
Lien : https://adoptezunlivre.wordp..
Commenter  J’apprécie          40
En 2011, Hitler se réveille à Berlin, après des décennies d'absence inexpliquées (et qui ne le seront pas, là n'est pas le propos).
Pour lui, 1945, c'était hier. Il a juste dormi quelques heures.
Vous imaginez bien qu'il va vite se rendre compte que Berlin est loin d'être la ville dévastée qu'il a laissée la veille !
Cette incongruité, ce saut fabuleux dans le futur incompréhensible, tout cela ne va pas le perturber bien longtemps. Hitler reste Hitler et n'a qu'un seul but, continuer, reprendre, terminer le travail commencé au milieu du XXème siècle. Et s'il est toujours là, et peu importe par quel miracle, ma foi, c'est bien la preuve que cette mission lui est assignée personnellement. À lui et à personne d'autre.
Seul souci, il va falloir composer avec ce nouveau monde moderne.
Avec les gens tout d'abord, qui ne peuvent évidemment pas comprendre qu'il est le vrai Hitler. Tous pensent qu'ils sont en présence d'un imitateur de grand talent, qui investit son personnage 24h/24h. Une performance artistique poussée à l'extrême dont le propos est la satire sans limite.
Une chaîne de télé lui met rapidement le grappin dessus en lui proposant une chronique dans l'émission d'un comique à succès. le revenant créé immédiatement le buzz et vole la vedette au présentateur en place.


Le discours d'Hitler est le même qu'en 1945. Beaucoup crient au génie. Pour eux, il critique le système actuel pour mieux pointer du doigt les failles du pays. "En voilà un au moins qui ne mâche pas ses mots. Et ça fait du bien, en ces temps de crise..." Il y a bien quelques voix scandalisées qui s'élèvent, trouvant la parodie (ce qu'ils croient être) de très très mauvais goût (À ce point là, on ne peut pas en rire) mais elles ont peu de poids face à l'énorme boule de neige qui se met en mouvement.
Le Hitler est malin. Il comprend vite l'avantage qu'il va pouvoir tirer des nouveaux outils de communication, surtout internet.

Le postulat de départ est génial. Tout comme la couverture, hyper graphique, minimaliste, lisible en un coup de pinceau noir. Bravo !
Les premières dizaines de pages sont prenantes. On sourit beaucoup des situations auxquelles est confronté le Hitler revenu de nulle part, de ses multiples étonnements également.
Le quiproquo est énorme. Tout le monde pense qu'Hitler n'est pas Hitler mais un génie de l'imitation. Les gens cherchent bien à percer le mystère de l'identité de cet homme en l'interrogeant et le monsieur est on ne peut plus sincère à chaque fois. Il est Hitler, point. Et ses interlocuteurs d'encenser la performance époustouflante, l'investissement personnel de l'artiste...
On dirait vraiment le vrai ! C'est fantastique !
Et le bonhomme s'en sort à chaque fois par un tour de passe.

Malheureusement, le récit fait vite du surplace. Ou avance bien lentement. le comique de situation né du quiproquo d'origine finit par s'user.
Le récit évoque régulièrement les pensées d'Hitler, et même si le roman est d'un niveau très accessible, il faut quand même avoir de bonnes notions sur le sujet pour tout saisir. Si ce n'est pas le cas, cela n'empêche en rien de suivre, mais c'est toujours un peu frustrant de se sentir un peu largué et de ne pas capter toutes les références. Et puis l'histoire n'avance tout simplement pas pendant ce temps-là. Il ne se passe rien niveau scénario.
Quant à l'impact de ce "nouveau" Hitler sur les Allemands, on aurait aimé en savoir plus. Quasiment personne ne s'en méfie car on ne le prend pas pour qui il est vraiment... Certes, mais cela manque d'approfondissement.
Il n'y a pas de fin. Pas une dans le sens où j'aime les trouver dans un roman. J'aime que l'auteur fasse un choix clair et propose une fin lisible. Je n'aime pas avoir la mission d'imaginer la suite. Comme c'est le cas ici.
Hitler s'est fait agressé, il séjourne à l'hôpital et la "vedette" reçoit le soutien de nombreuses personnes. Les dirigeants de différents partis politiques cherchent à le récupérer. Une éditrice, flairant la poule aux oeufs d'or, le contacte pour lui proposer d'écrire un livre. Tout semble bien se profiler pour lui. Il est en place. Et on coupe là.
Le message de l'auteur est basiquement la dénonciation du risque d'un retour aux erreurs du passé. L'accession au pouvoir par les voies démocratiques se profile... L'Histoire est susceptible de se reproduire pour qui sait habilement surfer sur la recrudescence des idées nationalistes, et le mécontentement général.
Le propos est aussi simple que cela.

Bref... Peut-on rire de tout ? C'est une des idées diffusées dans le roman. J'avoue avoir du mal à donner une réponse (même si je penche plutôt pour le oui).
Ce qui est certain, c'est que je suis déçue car je m'attendais à être un chouia époustouflée. Je veux bien qu'on prenne Hitler comme sujet romanesque, qu'on le fasse de nouveau répandre ses théories nationalistes et raciales si c'est pour la bonne cause (la dénonciation) mais il faut alors pondre un bouquin qui déchire. le sujet est trop important pour qu'il soit juste survolé.
Je n'en démords pas. le roman est le genre littéraire le plus difficile qu'il soit pour moi, parce que pur produit de l'imagination et il faut beaucoup de talent pour produire une oeuvre de fiction crédible et surprenante.
Lien : http://linecesurinternet.blo..
Commenter  J’apprécie          40
" IL " est de retour, la première de couverture est vraiment astucieusement élaborée. La mèche noire qui se dessine sur fond blanc et le titre construit de manière à évoquer une moustache célèbre et dérangeante, et nous devinons vite que ce roman va nous parler d'un personnage tristement célèbre !
Hitler !
Timur Vermes nous emmène dans une histoire rocambolesque avec le retour du Führer dans l'Allemagne de 2011. Entre farce et humour, il dénonce le danger et le pouvoir des médias dans notre société actuelle, la superficialité et l'hypocrisie de notre monde, la montée en puissance de l'extrémisme.
Si au début du roman, j'ai souris au comique de la situation, il faut bien le dire, petit à petit mon rire s'est bloqué dans ma gorge et après la moitié du roman, je me suis sentie de plus en plus mal à l'aise.
L'humour m'est apparu on ne peut plus grinçant, et peu à peu j'avoue avoir perdu mon intérêt pour ce livre.
On sourit certes au début, mais le livre s'essouffle vite et nous avec.
A la moitié du roman j'ai complètement décroché et je me suis fait violence pour le ré ouvrir au bout de trois semaines environ pour essayer de le terminer.
Mais l'écriture est pauvre et plate, il ne se passe pas grand chose finalement tout au long du bouquin, et je me suis ennuyée ferme.
De plus, je n'ai absolument pas aimé la fin. Enfin quelle fin ? puisqu'il n'y en a pas ! Et laisser vagabonder Hitler dans notre société...vraiment cela m'a terriblement dérangée !
A l'heure actuelle, je ne sais toujours pas si je vais le conseiller ou pas .
Pourtant il a un intérêt certain tout de même, celui de nous mettre en garde !
Commenter  J’apprécie          42
Couverture sobre : juste une mèche et, plus bas, un titre « il est de retour ». Mais qui donc est ce « il » ? Pas d'indications. Et pourtant c'est clair pour tous. Une mèche et une moustache sont devenues le symbole d'un homme imposant sa folie au reste du monde.

Hitler, Adolphe de son petit nom, se réveille sur un terrain vague de Berlin…. Dans les années 2000 ! D'abord déstabilisé par cette absence de plusieurs décennies, il voit en ce retour un choix de la Providence pour lui permettre de poursuivre son oeuvre interrompue en 1945. Certes, à l'époque, les hommes qui le secondaient, n'étaient pas assez convaincue par la force du national-socialisme. Toutefois dans ce retour inespéré, il compte bien apprendre de ses erreurs passées. Et il apprend beaucoup ! Il fait siennes les nouvelles technologies (à commencer par internet) pour la diffusion de son programme. Mieux encore : il utilise sa propre image. Effectivement, il faut être stupide pour penser qu'un Hitler passant dans une émission de divertissements, ne peut être qu'un comique…. Même si ce qu'il dénonce, c'est vrai, a du sens ! Lui, il sait dire les choses !

Bien sûr, ce roman est une satire. Ne pas y chercher une logique. Pour entrer dans l'histoire, il faut savoir lire entre les lignes. Malheureusement, ma connaissance de la politique et de la société allemande étant limitée, je pense être passée à côté du principal. Bien sûr, il est possible d'arguer qu'il y a peu de différences avec les mentalités françaises. Certes, mais cela reste quand même un livre très critique sur ce qui se passe de l'autre côté du Rhin. En fait, ce que je veux dire, c'est que les réflexions de ce livre m'ont mis mal à l'aise. Et c'est peut être par manque des connaissances précitées. Pour ce que j'en ai compris, l'auteur veut faire une critique de la mentalité populaire : les erreurs du passé sont toujours reproductibles. L'auteur prend le parti d'utiliser LE personnage du 20e siècle qui personnifie cette erreur. Mais il le dote d'une dualité dérangeante. Il est tour à tour spirituel, humain, froid, inhumain. Il pense et parle. Beaucoup ! Malheureusement, j'ai parfois l'impression que ce n'est plus Hitler dans son rôle parodique mais l'auteur qui veut régler ses comptes. C'est un peu difficile à exprimer en quelques mots : Hitler fait un discours qui, pour les spectateurs, est une représentation comique mais qui, pour Hitler est à prendre au premier degré. Et sur bien des passages, je me suis posée la même question à propos de l'auteur. Est-il dans la caricature ou au premier degré ???? La réponse est peut être dans la fin. Ou l'absence de fin. Hitler présent en ce début de 21e siècle, en pleine reconnaissance populaire, c'est à nous de choisir notre propre histoire….
Commenter  J’apprécie          40
Une énième déception depuis quelques semaines. J'ai hâte de lire un bouquin qui me satisfera pleinement mais malheureusement, Il est de retour n'en fait pas parti. Je m'attendais vraiment a un style humoristique grinçant, à la limite du malaise mais tout était beaucoup trop politiquement correct pour que je m'éclate. Tellement correct que le tout est terriblement ennuyeux. D'autant plus qu'il ne se passe pas grand chose dans les quatre cents pages de ce roman. Hitler (et ce roman par extension) aurait gagné à rester endormi finalement!
Commenter  J’apprécie          40
la meilleure chose dans ce livre est sans conteste la couverture, accrocheuse, minimale, efficace. En ce qui concerne l'intrigue elle se résume en quelques lignes:
Hitler se réveille de nos jours à Berlin, il va être embauché dans des émissions de télévision assez rapidement, tout le monde pense qu'il s'agit d'un sosie et que son programme est une vaste blague. Il faut plusieurs centaines de pages à Timur Vermes pour en arriver là. J'attendais avec impatience l'idée de génie qui me ferait me tordre de rire comme le promet la quatrième de couverture qui vend se livre comme « hilarant ». Arrivé à la fin du livre je l'attendais toujours et les dernières pages sur lesquelles je comptait tant pour me surprendre étaient le glossaire. L'idée de départ est bonne mais elle est très mal traitée, si le livre est grinçant c'est plus par son sujet que par sa prose.
Il est comparé à Auslander, toujours dans la quatrième de couverture, leur seul point commun est d'ironiser sur la seconde guerre mondiale, seulement Auslander est drôle, Vermes est juste racoleur, grosse déception.
Commenter  J’apprécie          40
Pour une idée loufoque, en voilà une!!!! Cela commence fort car il se retrouve sur un terrain vague. Au début on se laisse prendre, on sourit mais passé la moitié du livre cela devient lassant et la fin n'en parlons pas... en synthèse une grande déception
Commenter  J’apprécie          30
C'est rare, mais j'ai abandonné la lecture à peine à la moitié. Je passe sans doute à côté de quelque chose, vu le succès important du livre en Allemagne, ou je m'attendais peut-être aussi à autre chose ( une réflexion ironique sur la montée de l'extrémisme, etc...), mais voilà je m'ennuie. A part nous rappeler bar bribes certains épisodes du nazisme, je n'ai pas vu l'intérêt du roman, à part le style d'écriture de l'auteur qui est fort plaisant.
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (1643) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20400 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}