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Critique de gwvanfleet


Je suis l'auteur Thibault Vermot depuis son premier roman, Colorado Train paru il y a deux ans. Cette année, juste après la sortie de son gros (et excellent) Fraternidad, il publie La Route froide. Changement total de genre : d'un roman de mousquetaires, on passe à un roman de survie dans le Grand Nord, le Yukon plus précisément. le jeune Jonah, qui a suivi ses parents dans un chalet quasi coupé du monde (autour de lui, quelques rares cahutes où s'entassent le vieux Stegner, des soeurs jumelles...) en a assez de ne pas avoir de 'chambre à soi', et part un matin en promenade vers une île du fleuve Yukon où il a repéré des cèdres rouges, propres selon lui à fournir les rondins nécessaires à une extension où il aurait enfin sa chambre. Au fil du chemin solitaire ou presque, Jonah est rattrapé par les contradictions qui agitent tout ado digne de ce nom (je sais de quoi je parle :p) et à un moment, il perd le fil de la piste... Et c'est là que les vrais ennuis commencent.
Alors, est-ce que ça valait le coup de sortir deux romans coup sur coup ? Réponse : OUI. Est-ce que la qualité d'écriture reconnue de Thibault Vermot a souffert dans cette opération ? Réponse : NON. On est avec La Route froide dans la veine de Jack London : l'auteur évoque la nouvelle Construire un feu dans les Remerciements. Je me suis empressé de lire ce texte, que je ne connaissais pas, et est-ce que la langue avait vieilli ? Est-ce que l'histoire était moins bonne ? Est-ce que...? => J'ai préféré La Route froide ! Thibault Vermot relève un "petit" défi (je dis "petit", parce que Fraternidad compte plus de 600 pages...), sortir deux romans presque en même temps, chacun dans son genre (on sent plus dans La ROute froide les accents de Colorado Train, des relents de Stephen King parfois, mais c'est bien plus que ça aussi) et le pari est gagné : La Route froide est un super bouquin, on a froid avec Jonah en le lisant, ça se lit d'une traite, la fin est un retournement surprenant où l'on apprend des trucs intéressants (même si ça va un peu vite... ce qui appellerait même une suite ?) avec de belles illustrations d'Alex Inker, et le livre-objet est très réussi : la couverture à rabats est vraiment, mais vraiment classe.
A lire cet hiver au coin du feu ! :p
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