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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Merveilleux voyage extraordinaire dans lequel nous emmène Jules Verne.
Lord et Lady Glenarvan décident de partir à la recherche du Capitaine Grant après avoir découvert une bouteille contenant un message de détresse.
Comme dans les autres voyages extraordinaires, Jules Verne nous offre une galerie de personnages pittoresques et on parcourt avec plaisir le monde que l'on découvre avec les personnages.
On passe de très beaux moments à la recherche du capitaine Grant.
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L'adaptation de ce livre, avec Maurice Chevalier, était un de mes films favoris quand j'étais petite. Donc, quand j'ai eu l'âge de m'attaquer à un tel pavé, je me suis lancée.

Je suis contente de l'avoir lu, parce que l'histoire, sans être tout à fait la même, m'a replongée en enfance.
Par contre, je suis allée au bout avec peine. Sur les 100 dernières pages j'en avais la nausée et j'ai vraiment dû me forcer.
Pourquoi ? Mais tout simplement parce que j'avais signé pour un roman, pas pour une encyclopédie ni un bestiaire !

Je suis un peu vache parce que c'est très documenté et l'histoire est quand même à mon goût et qu'en plus Jules Verne est connu pour ça; pour apprendre des choses et faire voyager les enfants....

M'enfin là, un peu plus léger ça n'aurait pas été du luxe !
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En écrivant Les enfants du capitaine Grant, Jules Verne voulait faire un tour du monde.
À cette fin, il choisit le 37ème parallèle.
Ce qui lui permet de nous faire visiter les montagnes et les plaines de la Patagonie, les déserts de l'Australie, et de voir la Nouvelle Zélande.

Une bouteille à la mer, un père naufragé, ses enfants inquiets, un Lord généreux, un savant distrait.
Et surtout, un méchant machiavélique qui va leur mettre des bâtons dans les roues. le personnage d'Ayrton est particulièrement fouillé car il nous le resservira dans son prochain opus, L'île mystérieuse.

Le style est celui qu'on lui connaît, des descriptions botaniques, géologiques, sociologiques.
De bons sentiments, des rédemptions. Et un happy end très attendu.

D'autre part, on sait les recherches de journalistes quant à la parenté de certains épisodes que Jules Verne aurait inspirés à Hergé. C'est particulièrement frappant ici avec les trois parchemins, le distrait passager clandestin.
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Pas mon Jules Verne préféré.
Assez linéaire j'ai trouvé, je me suis moins attaché aux personnages que dans d'autres de ses romans, mais une lecture plaisante néanmoins dans l'ensemble.
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Après Vingt-mille lieues sous les mer, reprenons la navigation aux côtés de Jules Verne dans ce roman assez touffu qui nous embarque dans l'hémisphère sud à la découverte de l'Amérique du sud, de l'Australie et de la Nouvelle Zélande. Contrairement à Vingt-mille lieues sous les mers qui imagine le Nautilus, bête sous-marine tellement moderne pour son époque, Les enfants du capitaine Grant est plutôt réaliste sur les moyens de navigation utilisés et sur les aventures de ses personnages.

En revanche, Jules Verne y fait un très gros travail de vulgarisation scientifique, géographique, historique, climatique, etc. A travers le personnage de Paganel, c'est la science qui s'invite dans le salon du lecteur à une époque où les encyclopédies n'étaient pas aussi courantes qu'aujourd'hui... Cependant, toutes ces données ont parfois tendance à alourdir considérablement le texte et brisent le rythme des aventures de notre troupe maritime.

Car oui, le tout reste quand même bien sympathique. Les personnages, et notamment Paganel, sont parfois très drôles. (Dans une émission de France Culture consacrée à Jules Verne, il était indiqué que Paganel aurait inspiré le personnage de Triphon Tournesol chez Hergé, et je peux le croire tant le côté "à côté de la plaque" du premier peut correspondre au second !) Les aventures se succèdent et l'équipe déjoue les embûches avec chance et sagacité.

Si ce roman présente quelques longueurs à la lecture, il demeure un classique à découvrir et à replacer dans son époque : l'occasion alors pour bien des lecteurs de découvrir coutumes et histoire de l'autre bout du monde !
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Tout commence au cours d'une excursion au large de Glasgow de Lord et Lady Glenarvan qui, avec leur équipage, pêchent un requin qui contient dans son ventre une bouteille renfermant un message de détresse du Capitaine Grant.
Ils sont jeunes, ils sont riches, ils sont audacieux, ils décident donc de se lancer dans la recherche et le sauvetage du Capitaine Grant et appareillent pour cela à bord de leur yacht dernier cri et tout confort, le Duncan.
Avec eux partent notamment les deux enfants du Capitaine Grant : Mary et Robert, le jeune capitaine John Mangles, le Major Mac Nabbs et un invité de dernier minute et éternel étourdi : le géographe Français Jacques Paganel.

Une chose est sûre : l'aventure va être au rendez-vous dans ce roman assez volumineux découpé en trois parties : l'Amérique du Sud, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.
Et comme tous les personnages demandaient de l'aventure, ils vont être servis : "Ni montagnes, ni fleuves ne firent dévier les voyageurs de leur imperturbable route, et ils n'eurent pas à combattre le mauvais vouloir des hommes, les éléments, souvent déchaînés contre eux, soumirent à de rudes épreuves leur généreuse intrépidité.".
J'ai assez bien aimé cet aspect du roman, j'ai pris un certain plaisir à lire leurs péripéties de voyages, même si j'ai fini par trouver que ça faisait beaucoup.
Et que certaines ficelles étaient un peu grosses et se devinaient facilement.
Les parties consacrées exclusivement à l'aventure et à la recherche du Capitaine Grant sont vivantes et écrites dans un style plutôt vif avec des dialogues.
Par contre, d'autres passages sont beaucoup plus longs, remplis de descriptions géographiques et tiennent plus de la leçon voire du manuel scolaire et là, j'ai beaucoup moins aimé.
Voire même ça m'a agacée et j'ai lu en diagonale certains passages, parce que si j'avais voulu un cours de géographie sur l'Australie ou les moeurs anthropophages des peuplades indigènes de Nouvelle-Zélande, j'aurais lu un livre adéquat, pas un roman d'aventure.
Trop de pédagogie tue la pédagogie, et le personnage de Jacques Paganel en est la parfaite illustration.
En somme, j'ai eu la sensation d'être sur des montagnes russes tout au long de ma lecture, avec des passages enthousiasmants et vivants et d'autres où je me suis fortement ennuyée.
L'autre aspect du roman qui m'a dérangée, c'est que tout est beaucoup trop prévisible, et les personnages se sortent toujours bien trop facilement des situations délicates.
Le hasard fait très bien les choses, d'ailleurs il n'y même que ça : du hasard et de la chance, et même Jules Verne a fini par le reconnaître et l'écrire : "Et, quelques instants après, les dix fugitifs, sans savoir comment, sans y rien comprendre, étaient tous en sûreté à bord du Duncan.".
Je me suis sentie un peu moins seule à ne rien y comprendre au fait que les personnages avaient toujours un coup de pouce du destin pour se sortir des pires situations.
Si cela passait à une époque, j'ai trouvé cet aspect à la limite du risible et quelque peu démodé.
En fait, c'est un roman de Jules Verne qui a vieilli, et pas dans le bon sens du terme.
Pourtant le titre était encourageant et m'avait intriguée, je n'ai apparemment pas tiré le bon lot dans la multitude des romans de Jules Verne pour relire cet auteur qui a pourtant su me séduire avec d'autres de ses romans comme "Le tour du monde en 80 jours".

"Les enfants du capitaine Grant" est un cru moyen de Jules Verne qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Peut-être plaira-t-il plus à un public jeune, pour ma part je le classe dans les romans démodés qui ne se lisent/relisent pas très bien et mon choix se portera la prochaine fois sur un roman de Jules Verne quelque peu différent de celui-ci.
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Un long périple pour une longue histoire remplie de rebondissements invraisemblables, bon, c'est une marque de fabrique de notre Jules.

Résumons,, une bouteille à la mer retrouvée dans le ventre d'un requin dévoile un mystérieux appel à l'aide du capitaine Grant. Ces deux jeunes enfants sont embarqués à bord du duncan d'un couple fraîchement marié qui décide de troquer la lune de miel pour la recherche du valeureux explorateur perdu. En cours de route, un géographe, Paganel, sort de sa cabine pour découvrir qu'il s'est trompé de navire et le voilà associé à la recherche du fameux capitaine.

Du Chili à l'Australie, de la pampa aux peuples Maoris, de la cordillère aux étendues océaniques, on en fait du voyage. Un magnifique agrémenté de l'érudition quelque peu horripilante du géographe. Un peu de romance, de l'intrigue policière et des explosions de volcan canalisées et des commentaires acerbes sur les peuples premiers.

Ce fut long et peu stimulant, les voyageurs changent leurs plans et leurs voyages comme des citadins qui se trompent de lignes de métro, le manichéisme est à la limite du supportable.

Ce n'est vraiment pas mon Jules Verne préféré mais cela reste un roman d'aventures plaisant mais inutilement long. Comme cette critique d'ailleurs.
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Magnifique. Un regard sur un style
Un regard sur une époque.Un regard sur une vision de la France. Un regard sur une société.Un regard sur la connaissance et les croyances de l'époque.
Un formidable moment en ce moment de confinement
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A l'heure où l'on déplore la simplification des textes, j'ai pris grand plaisir à lire Jules Verne (du point de vue grammatical, richesse de l'emploi des temps de la conjugaison ... )

On y parle de requins balance en anglais, marteaux en français et juif pour les provençaux (page 9) … Il serait intéressant de trouver l'origine de cet adjectif pour les provençaux non?

On le chasse car à cette époque il n'est pas encore du tout espère ce voie de disparition. Depuis lors il l'est devenu car très prisé pour ses nageoires caudales. (C'est là où l'on se rend compte que le texte est "daté").

Il s'agit ici d'un texte portant sur la marine. le vocabulaire très spécifique n'est pas du tout évité, on comprend la teneur du texte dans sa globalité et les plus curieux pourront enrichir leur propre glossaire en effectuant quelques (de nombreuses) recherches dans le dictionnaire.

La femme n'est guère considérée: … car dit- on une femme est toujours un peu curieuse … impatience féminine … pas futée, elle n'y connait rien quant à la datation d'un objet retrouvé en mer grâce aux stigmates laissés par le nombre d'années passées dans l'eau …
Ces malheureux sont donc prisonniers (de qui?) de cruels indiens … (quelque part en Patagonie)? (au 37ème parallèle)

Chapitre III - Malcolm-Castle – Nous avons droit à un véritable cours sur l'histoire de l'Ecosse, la politique, description de la famille de Lord … de la gestion politique de l'Ecosse …

Page 51: "Comme les Glenarvan, et quelques grandes familles des Lowlands, il était séparé de coeur, sinon de fait, de l'envahissante Angleterre. Les intérêts de son pays ne pouvaient être à ses yeux ceux des Anglo-Saxons, et pour leur donner un développement personnel il résolut de fonder une vaste colonie écossaise dans un des continents de l'Océanie
Rêvait-il pour l'avenir cette indépendance dont les États-Unis avaient donné l'exemple, cette indépendance que les Indes et l'Australie ne peuvent manquer de conquérir un jour? Peut-être. Peut-être aussi laissa-t-il percer ses secrètes espérances. On comprend donc que le gouvernement refusât de prêter la main à son projet de colonisation; il créa même au capitaine Grant des difficultés qui, dans tout autre pays, eussent tué leur homme. Mais Harry ne se laissa pas abattre; il fit appel au patriotisme de ses compatriotes, mit sa fortune au service de sa cause, construisit un navire, et, secondé par un équipage d'élite, après avoir confié ses enfants aux soins de sa vieille cousine, il partit pour explorer les grandes îles du Pacifique"

Notion de politique, de géopolitique, de religion bien marquées: avec l'aide de Dieu qui peut tout nous retrouverons votre papa, le capitaine Grant …
Lord Glenarvan se rend à Londres où on lui refuse un bateau pour aller à la recherche du Capitaine Grant disparu depuis deux ans déjà, aux mains des méchantes indiens. Londres ne veut pas engager les dépenses d'un bateau et d'un équipage pour retrouver 3 écossais.
Alors Lady Helena propose que le Duncan, leur bateau construit pour des voyages de plaisance aille affronter les mers du Sud … et les voilà embarqués, avec les enfants du capitaine Grant: Mary 16 ans et son petit frère 12 ans …
Je comprends tout à fait pourquoi, à l'époque, Jules Verne était tellement apprécié: il permettait aux lecteurs qui n'avaient accès à rien (si ce ne sont les journaux écrits) de s'évader, de se cultiver, de se distraire …
Le texte est riche, les rebondissements nombreux, les situations sont décrites avec force détails et créativité.
Mais je me souviens aussi pourquoi il ne m'a jamais attirée: pour toutes ces raisons justement. Trop de vocabulaire spécifique, trop de détails, … j'aime les textes légers, éthérés, qui laisse mon imagination divaguer. Ici tout est tellement décrit qu'il n'y a plus la moindre place pour une évocation personnelle.
Je suis contente, au hasard d'un post sur Verne, de m'y être replongée et d'avoir pu en faire une analyse très brève, un retour aux sources. Mais si intellectuellement parlant j'apprécie, émotionnellement tout cela au mieux me laisse de marbre, au pire aurait même tendance à largement m'agacer.
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Véritable roman d'apprentissage dans tous les sens du terme, Les Enfants du capitaine Grant raconte le tour du monde de l'écossais Lord Glenarvan à la recherche de son compatriote, le capitaine Harry Grant, mystérieusement disparu en mer. Il emmène avec lui Mary et Robert Grant, les enfants du capitaine qui donnent leur nom au roman. A travers eux, le lecteur est emmené en Amérique du Sud, puis en Australie et en Nouvelle-Zélande, découvrant au passage la population, la faune et la flore de ces différents lieux encore méconnus à l'époque, expliquées par le géographe Paganel qui apporte également une touche comique à l'histoire par ses multiples distractions. L'histoire est intéressante, mais le ton condescendant avec lequel les personnages principaux traitent les "sauvages" ou "primitifs" locaux les rend parfois insupportables. Je ne suis pas non plus convaincue par le dénouement qui
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