Le vent du nord

Une autre conversation suivait son cours dans la voiture, une conversation singulière, sans paroles, sans gestes.

Il ne connaissait rien aux jeunes filles. Qu’il était donc singulier de sentir une jeune vie tout contre soi !

Tout cela est bien singulier, dénué de tout sens, de tout sens, songeait Arne. Ce n’est pas naturel. Pourquoi faut-il qu’elles ne fassent qu’apparaître et disparaître ; qu’elles appartiennent toujours à d’autres lieux ?

Une toute petite courbe dans l’immensité du ciel… Et, malgré tout, la petite courbe a été tracée d’est en ouest.

Tant de choses peuvent se produire dans un pays profané.

Viens ! À présent, il n’y a plus que toi !

Nous ne faisons rien d’autre que travailler, et nous presser pour travailler encore

Les forces secrètes qu’elle percevait agissaient pour elle.

De quoi suis-je fait ? – songe le père.

Le Sens ?
« Je suis homme : je dure peu
et la nuit est énorme ».

Octavio Paz, Arbre au-dedans