Il s'agit du premier roman de Boris Vian, mais il a été publié après sa mort. C'est un livre écrit un peu dans la veine de Vernon Sullivan (pseudonyme de l'écrivain). Dans des chapitres extrêmement courts, l'auteur fait un récit volontairement sans queue ni tête, dont le cours semble aléatoire. Les deux héros sont à la recherche d'un objet non décrit, le "barbarin fourchu". C'est un aimable prétexte pour que Vian se laisse aller à son imagination fertile. Le ton est très pince-sans-rire, l'ambiance absurde et les personnages assez improbables. D'abord, j'ai souri. Puis ça m'a un peu lassé, même si le texte est très court. L'écrivain - encore débutant - est évidemment doué. Mais j'ai préféré, et de loin, un autre roman de Vernon Sullivan: "Et on tuera tous les affreux", qui est écrit dans le même style mais que je trouve plus intéressant et mieux construit.
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Le livre de l'auteur que j'ai le moins apprécié peut être parce que je ne suis pas parvenue à tout comprendre. J'ai trouvé l'intrigue particulièrement difficile à suivre. On est dans la poésie absurde de l'auteur. A relire dans quelques années afin de mieux comprendre cette oeuvre d'un auteur que j'adore.
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