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Cette autrice est née à Port-au-Prince, à Haïti, en 1916, et morte à New-York en 1973.
Je découvre sa trilogie romanesque qui mêle adroitement les questions politiques et intimes. Au sein des familles couvent les jalousies et les rancoeurs, et dans les villages les classes sociales, couleurs de peaux et dissensions politiques créent des clivages sanglants.
Les inégalités raciales, et de genre, sont incarnées par des personnages complexes et fascinants, féminins et masculins. Dans "Amour" l'héroïne est une vieille célibataire pieuse et aisée qui brûle de découvrir les plaisirs charnels, s'enflamme pour son beau-frère, hait ses soeurs à la peau plus blanche qu'elle. Elle décrit avec minutie les révoltes politiques qui se fomentent en cachette dans les maisons la nuit, les despotes au pouvoir local qui brutalisent et violent les ancien•nes bourgeois•es qui ont perdu leur privilège. le cadre géopolitique présente avant la 2nde Guerre mondiale la lutte entre Américain•es, Français•es et Anglais•es pour obtenir un monopole économique et utiliser toutes les ressources de ce territoire. Dans "Colère", des hommes en uniformes envahissent les territoires agricoles des Haïtien•nes et imposent leur pouvoir par la terreur. Cette invasion sans nom ni datation prend des allures de fable totalitaire. La gradation atteint son acmé avec "Folie". le pouvoir tyrannique est le thème transversal de ces 3 romans, réunis mais sans communiquer entre eux.
Paru en 1968, avec le soutien de Simone de Beauvoir, le livre avait été retiré de la vente en Haïti à la demande de l'autrice qui craignait des représailles du pouvoir dictatorial haïtien, contre sa famille... L'autrice dépeint un pays aux prises d'une milice sanglante, et dénonce aussi la position ambigüe des + bourgeois•es (dont elle fait partie), qui laissent s'installer ce pouvoir dictatorial.
Il est question de caste, de couleur de peau, de misère et d'injustices, de violence et de terreur politiques, d'héritages et de trahisons familiales... c'est une superbe trilogie que je suis ravie de découvrir pendant le #blackhistorymonth.
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Quand le nouvel ordre utilise les miséreux d'Haiti comme bras armé, c'est la revanche des pauvres sur les nantis. La classe dominante plutôt blanche ou mulâtre était loin d'être un modèle, mais tout au plus elle avait les codes alors que les mendiants n'ont pas ce luxe.
Ils détiennent le pouvoir de vie et de mort dans le système Duvalier.
Et eux aussi ne sont pas à l'abri.
L'île vit dans l'insécurité au quotidien.
La terreur est permanente dans le roman de Marie Vieux-Chauvet, Il n'y a aucun droit, l'arbitraire est la règle. Corruption, soumission et vengeance.
Un roman terrible loin de chez-nous, mais une situation dans laquelle la France coloniale à sa part.
Globalement, nous pouvons nous interroger sur la déstabilisation générée par la colonisation.
Plutôt que de juger et de nommer les oppresseurs, Marie Vieux-Chauvet raconte l'épouvante au quotidien des habitants.
L'histoire méconnue d'une île pourtant francophone.
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Trois histoires et que de drames ! Et oui, l'auteur nous rappelle la brutalité qui a jalonné durant des années Haïti.
Mais quelle prose élégante! Marie- vieux Chauvet nous parle de ces trois thèmes : l'amour, la haine et la folie par des personnages blessés, blessants , dignes et indignes. Tout ce que peux faire l'homme soumis à un système dictatorial.
La lecture de ces récits m'a bousculé et fait grandir ma connaissance de ce pays , plein de soleil et de misère et d'autres choses.
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J'ai été un peu désarçonnée : je pensais lire un roman, or "Amour, Colère & Folie" en compte en réalité trois. Bien qu'indépendants les uns des autres, ces textes forment une sorte de triptyque, par leur thématique et leur contexte communs.
"Amour" est le plus long. C'est aussi celui que j'ai préféré.

Nous sommes dans une petite ville de la province Haïtienne, miséreuse mais encore belle, engluée dans des habitudes ancestrales. Tout le monde s'y épie ; les hommes y sont peu nombreux : l'ambition suprême des parents est d'envoyer leurs fils à Port-au-Prince ou à l'étranger pour en faire des savants.

Dans la maison héritée de leurs défunts parents où elle vit avec ses soeurs Annette et Félicia, Claire Clarmont, l'aînée, fait le guet. C'est son journal que découvre le lecteur, celui d'une vieille fille de trente-neuf ans qui n'a jamais connu l'amour. Comme elle n'a ni mari ni enfant, elle tient les rênes de la maison et le contrôle de la caisse, à la fois domestique et maîtresse. Tous la pensent inexistante, mais elle observe...

Elle pour qui le temps d'aimer est périmé -"Je suis un désert qui n'offre nul abri"-, pour qui il est trop tard pour commencer à vivre, est pourtant aiguillonnée de désir, notamment pour Jean-Luze, le mari français de Félicia, qui oppose sa blancheur et sa blondeur à la peau foncée que Claire, élevée dans la haine de ce sang noir coulant dans ses veines, a hérité d'une lointaine aïeule. Annette, la plus jeune, au contraire lui ressemble. C'est par son intermédiaire, par procuration en quelque sorte, que Claire se venge de sa solitude et de sa différence : la benjamine, belle et effrontée, s'emploie à séduire leur-frère en le pourchassant de ses assiduités dans les moindres recoins de la demeure. Un manège auquel Félicia, qui supporte difficilement les aléas de sa première grossesse, est aveugle.

C'est d'une plume brûlante que Claire évoque à la fois ses tourments et le secret ballet qu'abrite la maison. Elle rend prégnante non seulement la torpeur d'un climat qui leur donne à tous "des airs de chien hargneux, harcelés (…) par la peur, l'été, le soleil, la disette et tout ce qui s'ensuit", mais aussi le bouillonnement d'une intériorité en pleine révolte. Une révolte dont la première cible est l'éducation rigide et maltraitante qu'elle a reçue, et l'infériorité à laquelle on l'a renvoyée au prétexte de sa couleur de peau. Elle s'est ainsi détachée des tabous puritains et du dégout du sexe véhiculés par cette éducation, et n'éprouve plus d'une manière générale que mépris et clairvoyance pour la mesquine communauté de nantis à laquelle les Clarmont appartiennent, qui honnit le péché, mais dont la conduite est loin d'être exemplaire, usuriers, exploiteurs, sadiques, corrompus, n'appliquant pas les principes de miséricorde et compassion prêchés par une Eglise qu'ils fréquentent pourtant chaque dimanche.

Cette révolte, intense mais contenue, se fait l'écho de celle que fait sourdre la politique de répression à l'oeuvre, représentée par Calédu, "nègre féroce (…) choisi tout exprès pour mater cette petite ville réputée pour son arrogance et ses préjugés". L'homme, représentant de la police, y fait régner depuis huit ans terreur et iniquité, notamment à l'encontre de ces aristocrates qui enfin ont perdu leur morgue et courbent l'échine.

Mais le grondement de colère ne dépasse généralement pas les demeures depuis les fenêtres desquelles les habitants, bloqués par la peur -par la couardise, dirait Jean-Luze qui observe la situation avec le recul que lui confère son statut d'étranger- observent le tabassage des poètes, et les assassinats arbitraires.

L'atmosphère oppressante, le sentiment de déréliction et de perversion qui baigne l'ensemble, font d'Amour un texte aussi poisseux qu'intense.

Les deux textes suivants reprennent ce contexte d'une répression à laquelle on se soumet.

"Colère" se déroule dans un quartier de Port-au-Prince, où vit une famille que la ténacité et l'honnêteté d'un aïeul paysan ont fait s'élever au niveau de la petite bourgeoisie noire et mulâtre de la capitale. La prospérité alors acquise n'est quant à elle qu'un vague souvenir : moins ambitieux que son géniteur, le grand-père du clan vit du commerce des fruits du jardin. le foyer compte, hormis cet homme au mauvais caractère, son insignifiant de fils, l'épouse de ce dernier, qu'il éreinte d'un ostensible mépris qu'elle doit à la réputation de son défunt père alcoolique, et leurs trois enfants. Les deux aînés, un garçon et une fille, sont de grands adolescents ; le plus jeune est handicapé, et c'est lui qui concentre toute l'attention affectueuse du grand-père.

Un matin, des hommes en noir s'octroient une partie de leur terrain en y plantant des pieux. Les membres de la famille deviennent soudainement des pestiférés : les enfants sont rejetés par leurs camarades, les voisins les ignorent, jusqu'à ce que Rose, la fille, se sacrifie…

Là aussi, l'ambiance est pesante, plombée par la peur, et la solitude croissante dans laquelle s'enfoncent, bien que vivant sous le même toit, les membres de la famille pris dans l'engrenage de la sujétion à la terreur.

"Colère" est une fable cruelle, marquée d'une inéluctabilité qui lui confère par moments des accents de tragédie antique. Des flashs de tableaux de Goya me sont aussi venus à l'esprit, à l'évocation des hordes de mendiants à l'apparence digne d'une Cour des miracles qui occupent les rues, où ils se font, là aussi dans l'indifférence la plus totale, régulièrement assassiner…

"Folie", enfin, a pour narrateur un poète, mulâtre issu de l'union d'un grand propriétaire terrien et d'une "restez-avec-monsieur", jeune adolescente vendue à l'homme par ses parents fermiers comme esclave-domestique en échange d'un coin de terre à cultiver.

Reclus dans une maison abandonnée, lui aussi observe, depuis un trou dans le mur, les manifestations, dans la rue, de la violence arbitraire du pouvoir. le martellement des bottes est incessant. Parfois des coups de feu se font entendre. Bientôt rejoint par deux compères, il leur décrit ces Diables qu'il voit partout, et le cadavre d'une de leurs connaissances étalé à quelques mètres de la porte.

La frontière entre réalité et fantasmagorie est trouble, on ne sait ce qui relève d'une interprétation faussée par la démence qui, alimentée par la faim et la peur, peu à peu le ronge.

En une langue écorcée, lyrique et brutale, il exprime l'ultime étape de son désespoir, la culpabilité d'avoir accepté l'oppression sans révolte et d'avoir rampé devant les puissants et les riches, le tiraillement entre deux cultures de ceux qui comme lui sont de la race des sang-mêlé ; il aime Mozart et la littérature française mais pense en créole…

En trois textes très forts, respectivement empreints d'une tonalité singulière, Marie Vieux-Chauvet dépeint le délitement d'une bourgeoisie mulâtre écrasée par une politique de répression et de terreur qui deviennent entre les mains d'exécutants avides de vengeance le prétexte aux pires exactions. Elle sonde aussi, ce faisant, toute la complexité d'un âme haïtienne forgée par l'exploitation, le métissage, et une hiérarchisation mouvante mais constante fondée sur les préjugés de classe et de couleur.
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Mon objectif avec ce livre une fois commencé fut de le terminer, car oui la prose est magnifique, une vraie leçon de littérature mais le sujet est vraiment très dur!
Trois récits composent ce livre. AMOUR, COLÈRE et le dernier FOLIE. Trois histoires se déroulant sous la dictature de Duvalier.

Lors de ces récits l'auteure aborde tous les sujets les plus sombres de son époque : les problèmes raciaux, la misère, la peine, la haine, la honte, la jalousie, la trahison, les atrocités commises par le gouvernement, les expropriations par l'état, les croyances religieuses, culturelles, le vaudou, l'alcool, la prostitution, la folie, la liberté d'expression...

En 491 pages, Me Chauvet nous livre un condensé des terreurs, horreurs et atrocités vécues par le peuple sous cette dictature.
Avec ce livre j'ai totalement découvert l'histoire d'Haïti je le reconnais, il m'a poussé à m'interroger, à faire des recherches pour mieux comprendre.

Un roman douloureux édité en 68, aussitôt censuré et qui a obligé l'auteure à partir en exil jusqu'à sa mort en 73.
Un très beau livre qui m'a demandé beaucoup d'énergie je reconnais.
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Comme l'indique la quatrième de couverture, « Ce livre est un miracle ». Miracle de le tenir entre nos mains et de le lire aujourd'hui. À sa parution initiale, il a été banni en Haïti par les autorités en place, il a contraint Marie Vieux-Chauvet à l'exil et la plupart des exemplaires ont été volontairement détruits pour assurer la sécurité de l'autrice et de sa famille. le livre regroupe trois récits indépendants dans lesquels la dictature se retrouve en toile de fond ou à l'avant-plan et où la couleur de peau des personnages n'est jamais anodine.

Le premier volet de la trilogie, Amour, est pour moi un gros coup de coeur, en grande partie grâce à sa narratrice. Claire (prénom pour le moins ironique) est une marginale et elle bout de l'intérieur, dans son corps comme dans son esprit. Elle habite une grande maison avec ses deux soeurs cadettes et son beau-frère. Elle a la peau foncée, alors que ses soeurs ont la peau claire. À presque 40 ans, elle est toujours vierge et elle vit en plein délire amoureux. Son ton acerbe s'est avéré délectable pour la lectrice que je suis. Dans les deux autres récits, l'absurdité (kafkaïenne dans le 2e volet) et la violence montent d'un cran.

Je vous recommande chaudement cet ouvrage, d'une rare puissance, dans le fond comme dans la forme.
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Amour, colère et folie , est une trilogie ,qui présente successivement des personnages indépendants , mais représentatifs à u titre ou à un autre , de la situation d'Haïti .Dans la première partie, il est question de Claire Clamont soeur aînée d'une famille qui veut épouser à tout prix un Français, Jean Luze ;elle détruira sa famille pour atteindre ce but chimérique .Dans la seconde partie, l'auteure s'attache à décrire l'histoire d'une famille de propriétaires terriens : ils seront tous écrasés en essayant de récupérer leur terre. La dernière partie met en scène des jeunes poètes qui vivent à huis clos dans la maison d'Ubu.
Le point commun de ces récits, c'est tout d'abord une extrême dureté : celle des sentiments, des états d'âme, marqués par le mal, la tentation permanente de la violence, par l'envahissement du remords, par des interrogations nourries à propos des origines, de la situation des Haïtiens. le lecteur est confronté à la terreur, celle des tontons macoutes, au temps de la dictature de Duvalier. L'auteure Marie Vieux-Chauvet évoque également la période de l'occupation américaine : « C'était l'occupation avec tout ce qu'elle comporte d'humiliation et de bénéfices aussi pour le pauvre peuple indiscipliné, endetté, miné par les luttes intestines que nous représentions. (…) Puis ce fut la révolte : le drame de Marchaterre, la grève des étudiants et enfin en 1934, la désoccupation. »

Le lecteur cherchera en vain des raisons d'espérer dans les descriptions et évocations des vies des personnages des trois récits : partout, la violence triomphe, le mal est irrésistiblement vainqueur , aucune issue n'est visible :ainsi l'une des membres de la famille du propriétaire terrien évoquée dans la seconde partie constate-t-elle : « Elle avait donc échoué comme ils échoueraient sans doute tous (…) Recommencer ce qu'elle avait fait aujourd'hui, n'était-ce pas sincèrement obéir à l'orgueil de mourir justifiée par eux et aussi par elle-même ? »

Ce récit, aussi désespéré qu'il fût, a provoqué l'ire de la dictature haïtienne et contraint son auteure à l'exil à New-York. Un hommage à l'efficacité de la littérature.

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Tout est dans le titre. Amour, colère et folie s'entremêlent dans trois histoires à l'écriture fluide et précise.

Un huis clos dans une maison, entre 3 soeurs et le mari de l'une d'elles, raconté par la voix de l'aînée, pleine de colère sourde et écrasée par ses passions. En toile de fond, des drames sociaux et politiques et la violence qui se déchaine ajoutent au côté oppressant du texte et à la montée de la tension.
Cette première histoire s'appelle Amour, mais colère et folie sont bien présentes.

Puis il y a ''Colère'', une autre famille, une fille qui se vend pour sauver les terres volées par des hommes en noirs, toujours cette violence sociale et physique, cette cruauté de chaque instant.

Je n'ai pas pu lire le troisième texte. L'écriture est très belle mais l'ensemble est trop dur pour moi (petite chose impressionnable). On sent à chaque page la rage de l'auteure, qui ne s'embarrasse pas de happy ends pour dénoncer la dictature en Haïti.
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"Un livre disparu, un stock acheté et détruit après publication par le propre mari de l'écrivaine pour tenter de la protéger de Papa Doc, la soif de vengeance du tyran sanguinaire, l'exil, la mort, et finalement, après 46 ans, le retour de la voix rebelle, la réédition du roman qui démonte brillamment les rouages de la dictature haïtienne."
Pierre-Romain Valère
Lien : https://doublemarge.com/cate..
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Roman publié en 1968 qui comprend 3 récits se déroulant dans une petite ville de province qui nous révèlent tout de la descente aux enfers. C'est une vision précise sur l'histoire et la réalité d'Haïti sous le régime de Duvalier de 1957 à 1964. Ses « hommes noires », comme elle les nomme, incarnent les « Tontons Macoutes » dont on a tant entendu parler dans les années 60. L'autrice dénonce tout : lâcheté, méchanceté, envie, jalousie, violence, humiliation, torture, haine, vengeance, révolte, soumission, misère, en fait toutes les atrocités qu'on retrouve dans les régimes totalitaires et qui ont mené Haïti à sa perte. Dans chacun de récits le dictateur vit sous les personnages de Calédu, le Gorille et le Commandant. Aucun des récits n'échappent à la cruauté sans borne de ce dictateur fou et sanguinaire.

Lecture très difficile que j'ai failli abandonner à plusieurs reprises, tant sa réalité est dure. Mais comme c'est une page de l'histoire et que je sais être précise, j'en ai poursuivi la lecture mais à petites doses. Ce livre a été censuré par le régime Duvalier. Les proches de Marie Vieux-Chauvet, pour se protéger, ont détruit tous les livres qu'on pouvait trouver en ce pays. Elle a dû s'exiler à New-York pour protéger sa vie et celle de ses proches.
Je recommande cette lecture pour qui veut connaître de l'intérieur ce qu'est vivre sous une dictature. Quant à l'écriture, je suis indécise. Par moment je l'ai trouvé enchevêtrée et je n'arrivais pas à me situer parmi les personnages.


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