Et elle plante d'un geste vigoureux sa fourchette dans la viande crue, la porte à sa bouche et lâche un râle de plaisir, sous le regard réprobateur de l'assistance.
- Aaahhh.
Un nouveau râle de plaisir, les yeux révulsés. Elle remonte, descend, remonte, accélère la cadence, chevauchant avec rage son cavalier du moment. Un jeune homme à la peau colorée et au regard d'azur, une pure merveille. Son camarade, à ses côtés, est tout aussi beau, parfumé d'une odeur musquée, mélange d'eau de toilette, de sueur, mais également d'une bonne dose d'effroi. Et cette senteur divine, suprême, celle qui supplante toutes les autres : le sang !