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Bouleversant
Émouvant
Déchirant
Tout comme #sixpiedssurterre de @antoinedole ce roman m'a touchée en plein coeur. Il parle de l'égoïsme des parents qui se séparent et sans penser aux enfants. C'est un roman poignant d'une famille qui se déchire, racontée par cette petite fille. J'ai adoré, les mots de l'auteure ont déchirés mon coeur de Maman.
À lire absolument.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Ce soir-là, sans explication, sans prémices annonciateurs à hauteur d'enfants, Nina et Etienne sont surpris par un cri. D'abord pris en charge au domicile familial par une grand-mère, ils retrouvent leur mère censée s'être ressourcée chez une amie. Mais cette femme a sombré dans une pathologie de repli sur soi et d'isolement signant une incapacité à s'occuper de ses enfants.
Aux côtés d'une mère qui ne quitte guère son lit la semaine, ils passent les week-end chez leur père installé dans une caravane jusqu'à ce jour où l'arrivée d'une personne les invite à aller jouer plus loin..
Ayant endossé le statut « d'homme de la maison », titre dévolu à son frère aîné juste après la séparation, Nina affiche une vie normale. Adulte au foyer, enfant puis adolescente à l'extérieure, elle est sans cesse tourmentée par les souvenirs des jours heureux, confrontée aux ambiguïtés des situations, d'un côté l'envie de ressembler à ses camarades, de participer au voyage scolaire alors que sa mère ne peut même pas payer le loyer ou acheter la nourriture. Elle n'abandonnera jamais l'espoir de recevoir un jour une réponse à ses lettres, appels à l'amour lancés régulièrement à son père.
A partir d'une problématique sociale qui trouverait un apaisement par une bonne communication, Marinca Villanova exprime le gémissement des voix intérieures.
Ce roman psychologique dépeint en profondeur la solitude, le manque, l'absence, la détresse sentimentale des personnages à travers des situations réalistes, sans jugement. L'écriture sans emphase, concise est particulièrement adaptée à l'ambiance sournoise et secrète. Adroitement ponctuée de quelques flashs lumineux, cette histoire chargée d'émotions laisse cependant toujours place à l'espoir. Mon empathie totale avec Nina ne m'a toutefois pas permis de juger ou de rejeter les autres personnages, tous attachants dans leur singularité.
Le livre refermé, j'aime revenir sur l'image de couverture et le regard inquiet de la petite fille posé sur le visage de sa mère.



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Les parents se séparent, Nina raconte. le naufrage vécu par elle-même et son frère Etienne, les amis, les grands parents qui tentent de sauver quelque chose pour rétablir une vie à peu près normale, les repas, l'école, les loisirs. Mais, Nina est seule et ne comprend pas tout, elle est si petite, 6 ans au moment des faits, tant de contraintes et de responsabilités, et que d'interrogations. le père est parti, la mère mélancolique ne se lève plus, le monde s'est écroulé. L'enfance est blessée.
Mais Nina se bat et des années plus tard, rencontre ce père absent qui a refait sa vie. Comment peut-elle renouer les liens de ce que les adultes ont détruit ?
Tout au long de ce texte, parfois émouvant, on suit une petite fille dans ses errances, on aimerait pouvoir l'aider à comprendre et à survivre dans ce chaos. Mais le lecteur n'a pas la clé. Pourquoi le couple parental se sépare-t-il ? Quelle est l'histoire de cette famille bancale ? La mère simule ou est-elle vraiment malade ? Je n'ai pas de réponses et je me sens frustrée d'avoir subi tant de violences dans cette lecture inachevée.
Il y a en toile de fond la question du divorce, de la garde, du droit de visite, celui qui gagne, celui qui perd. La souffrance de la séparation pour les enfants qui se retrouvent démunis face à des parents pas forcément plus solides qu'eux. Marinca VILLANOVA est psychologue clinicienne, elle sait de quoi elle parle. Les sentiments des personnages sont analysés et détaillés avec soin, sensibilité et empathie. Je n'ai pourtant pas réussi à m'attacher aux personnages, pas même à Nina avec qui j'ai fait un bout du chemin pour ensuite lui lâcher la main.
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Nina, treize ans, vit avec sa mère divorcée (et dépressive) et son frère ainé, Etienne. Ce dernier, trop en colère contre leur père, depuis sa trahison six ans plus tôt, refuse catégoriquement de passer ses vacances auprès de lui et de sa nouvelle compagne, en compagnie de sa soeur. Pendant l'hospitalisation inévitable de sa mère psychologiquement malade, Nina va séjourner chez ce père qu'elle n'a pas vu depuis bien longtemps, découvrir Thérèse sa belle-mère et Léa, la plus jeune fille (dix-huit ans) de celle-ci …

Entre un géniteur laxiste qui a perdu son droit de visite peu après la séparation et une mère fragilisée (qui ne met plus les pieds dehors) il est bien difficile de grandir à l'aise dans ses baskets et de développer des relations affectives dignes de ce nom ! Etienne le révolté (seize ans) se dirige allègrement vers la mauvaise pente …

Un roman très douloureux qui décortique à merveille une souffrance profonde, où se mêlent ressentiment et honte. Et surtout, omniprésent dans le récit, ce mépris (voire dégoût) à peine voilé par notre jeune héroïne pour ce père inconsistant … Cette pitié agacée pour cette mère par trop vulnérable, autant de sentiments qu'on ne devrait raisonnablement pas avoir à éprouver à l'adolescence pour ses propres parents …

Je tiens à remercier vivement Babelio et les Éditions Eyrolles pour l'envoi de son ouvrage, en avant-première et la très sympathique rencontre avec l'auteure !
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Ce livre reste en mémoire. L'auteur très subtilement y tisse une toile familiale et peut-être familière d'un couple qui se délite au coeur duquel une petite fille ne veut rien oublier. C'est elle qui raconte, qui sent les choses, ses parents se disputent, son frère vit sa vie de son côté, il déraille un peu, change et cela induira des changements scolaires. Les détails de l'enfance et de ses odeurs, de celles qui provoquent les souvenirs et aident à y revenir comme pour surmonter les non-dits et l'incommunicabilité dans cette famille sont récurrents et sont un éloge de l'enfance. La mère a moins bien réussi que ses parents, il manque des cadres aux adultes comme aux enfants et il le leur est donné grâce à la narratrice, avec qui on se perd et on espère.

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L'histoire est racontée par Nina, (une petite fille de 6-7 ans au début de l'histoire, 12-13ans à la fin). Elle a un grand frère, Étienne. Les parents sont séparés. le père qui a perdu son droit de visite ne donne pas signe de vie. La mère totalement dépressive passe ses journées couchée. Étienne qui vit mal cette situation est envoyé en pension. L'entourage proche n'est pas très présent. Si la grand-mère paternelle s'est occupée des enfants les premiers jours de la séparation ( le père a disparu, la mère est hospitalisée) les grands-parents maternel, en dehors de régler le loyer de l'appartement et d'envoyer un peu d'argent à Noël, ne s'intéressent pas au quotidien des petits-enfants. Nina est seule. Malgré son jeune âge elle doit veiller sur sa mère, assurer le quotidien, vérifier les comptes... et avoir une vie scolaire normale.

Après 6 ans de silence Nina accepte de passer quelques jours de vacances dans la nouvelle famille de son père. Retrouvailles réussies ou manquées ? la réponse n'est pas donnée.

J'ai fermé le livre un peu déconcertée. L'autrice ne donne pas de clé. Aucune information sur le couple avant la séparation. Pourquoi cette séparation aux conséquences si lourdes pour les enfants ? Je m'interroge sur la personnalité de la mère : dépressive et mélancolique ou partiellement simulatrice ? En conclusion je constate que, Nina mise à part, c'est pour le père que j'ai le plus d'empathie.

Merci à Babélio et aux Éditions Eyrolles de m'avoir adressé ce livre. de plus j'ai eu la chance d'assister à la réunion, organisée par Babélio dans ses locaux, avec Marinca Villanova. Nous étions une vingtaine de Babélios...majoritairement des femmes. Rencontre intéressante et sympathique.
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Merci avant tout à Babelio pour m'avoir envoyé le livre, et pour m'avoir permis de participer à la rencontre avec l'auteure à Paris. Cette rencontre a parfaitement complété la lecture du livre, je peux donc maintenant poser ma critique. Roman psychologique, intimiste qui observe 4 personnages en absence de communication. La prouesse de l'auteur réside en sa capacité à se placer dans la tête d'une petit fille de 6-7 ans. La rupture non expliquée de ses parents fait voler en éclats son monde. Livre fort, poignant mais qui ne juge pas, qui laisse le lecteur choisir d'avoir ou non de l'empathie pour tel ou tel personnage. Comment soudain les rôles s'inversent pour une enfant qui va devenir malgré elle, l'aide, le parent de sa propre mère tout cela dans le secret, maitre mot de ce roman.
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Je tiens tout d'abord à remercier les équipes de Babelio et des éditions Eyrolles pour m'avoir permis de recevoir ce livre et d'en rencontrer l'auteure.

La vie dissimulée constitue le portrait poignant d'une famille déchirée par la mélancolie et les non-dits. Marinca Villanova nous offre un récit d'un réalisme puissant qui prend aux tripes et ne peut laisser indifférent. Elle s'attache à considérer tous ses personnages avec une empathie proportionnelle au vide qui s'empare de leurs relations. Néanmoins, si le secret est l'un des thèmes de ce livre, l'espoir en est un autre. L'espoir qui vit et survit à travers le personnage de Nina, dont la force reflète le caractère de ces enfants obligés de devenir adultes trop tôt pour pallier aux manquements, voulus ou non, de leurs parents. Malgré tout, l'enfance reste vivace et malicieuse, et s'épanouit dans les liens que la jeune fille noue avec des personnages extérieurs à la scène familiale chamboulée.

C'est un réel plaisir, mâtiné d'un pincement au coeur, de voir les personnages évoluer, grandir ou s'amenuiser. Si la thématique est dure, la vie est bien là, cachée, dissimulée comme le dit le titre. Et il ne manque plus qu'à Nina, Étienne et les autres de s'en saisir.
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Les premières pages m'ont presque fait reposer le livre. Heureusement que rapidement, l'histoire s'enclanche vraiment. Et une fois plongé dans cette intrigue tragique à bien des égards, il m'est devenu impossible de reposer le roman.
A travers les yeux d'une enfant, Nina, nous découvrons une histoire terrible. Un père qui "disparaît", une mère qui lâche prise, un grand frère qui se rebelle. La petite Nina doit faire face, seule, à cette situation qu'une enfant ne peut pas comprendre. Elle va devoir grandir plus vite que les autres, pour au final... je vous laisse découvrir.
J'ai beaucoup aimé les nombreux petits rebondissements, totalement inattendues, qui ponctuent ce roman.
Merci à Babelio et aux éditions Eyrolles pour cette lecture, d'un livre vers lequel je ne me serais peut-être pas dirigé, alors qu'il aurait été dommage que je ne l'ouvre jamais.
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Un roman sur la douleur d'un père qui aime ses enfants, d'une mère perdue déprimée, d'une petite fille qui se voit devoir porter sa mère et d'un fils qui souhaite attirer l'attention de tous.
Un très beau moment de lecture douloureux mais heureusement quelques moments de légèreté entre les enfants et leurs parents.
Quelles seront les conséquences à long terme pour ces enfants, comment vont ils réussir à se construire ?
Merci à Babelio pour cette découverte
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