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Il m'aura fallu un peu de temps pour apprécier la plume de Marinca Villanova. Passer par Nina, petite fille de 13 ans, pour raconter le drame familial m'a un peu lassée au départ. Je précise au départ car arrivée à la moitié du livre je me suis fondue dans l'histoire et n'ai plus été gênée.
Nina raconte le rapport qu'elle entretient avec sa mère effondrée suite au départ de son mari. C'est donc histoire d'un drame familial. La séparation brutale des parents va provoquer une grave dépression chez la maman, Nina va alors prendre le rôle de l'adulte en s'occupant de sa mère. Nina va vivre également dans une certaine solitude. Son frère va partir en pension et Nina, va cacher la situation et dissimuler à ses amies ce qu'elle vit au quotidien.
La deuxième partie du livre m'a plus intéressée mais les relations entre tous les personnages et principalement celles avec le père auraient, selon moi, méritées d'être plus approfondies.
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L'histoire est racontée par Nina, (une petite fille de 6-7 ans au début de l'histoire, 12-13ans à la fin). Elle a un grand frère, Étienne. Les parents sont séparés. le père qui a perdu son droit de visite ne donne pas signe de vie. La mère totalement dépressive passe ses journées couchée. Étienne qui vit mal cette situation est envoyé en pension. L'entourage proche n'est pas très présent. Si la grand-mère paternelle s'est occupée des enfants les premiers jours de la séparation ( le père a disparu, la mère est hospitalisée) les grands-parents maternel, en dehors de régler le loyer de l'appartement et d'envoyer un peu d'argent à Noël, ne s'intéressent pas au quotidien des petits-enfants. Nina est seule. Malgré son jeune âge elle doit veiller sur sa mère, assurer le quotidien, vérifier les comptes... et avoir une vie scolaire normale.

Après 6 ans de silence Nina accepte de passer quelques jours de vacances dans la nouvelle famille de son père. Retrouvailles réussies ou manquées ? la réponse n'est pas donnée.

J'ai fermé le livre un peu déconcertée. L'autrice ne donne pas de clé. Aucune information sur le couple avant la séparation. Pourquoi cette séparation aux conséquences si lourdes pour les enfants ? Je m'interroge sur la personnalité de la mère : dépressive et mélancolique ou partiellement simulatrice ? En conclusion je constate que, Nina mise à part, c'est pour le père que j'ai le plus d'empathie.

Merci à Babélio et aux Éditions Eyrolles de m'avoir adressé ce livre. de plus j'ai eu la chance d'assister à la réunion, organisée par Babélio dans ses locaux, avec Marinca Villanova. Nous étions une vingtaine de Babélios...majoritairement des femmes. Rencontre intéressante et sympathique.
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Comment ne pas être touché-e par cette histoire?
Nina et son grand-frère Etienne vivent avec leur mère depuis que leur père les a abandonné du jour au lendemain. Oui mais voilà, celle qui devrait maintenir la famille à flots sombre dans une profonde dépression et n'assume plus ses responsabilités... Les 2 jeunes enfants se retrouvent donc à devoir s'auto-gérer et à cacher aux yeux de tous cette situation familiale difficile.
C'est très dur car c'est à travers le récit de la petite Nina que nous découvrons cette histoire, cette situation inversée ou ce sont les enfants qui doivent s'occuper des adultes. Tout au long de ma lecture je me disais "mais comment est-ce possible que personne ne se rende compte de la situation?". J'avais tellement envie de les aider!
C'est donc l'histoire d'un drame familial comme il y en a tant d'autres, l'histoire d'un drame qui se cache au sein d'un foyer et dont rien de filtre à l'extérieur. L'histoire de vies que l'on dissimule au regard des autres.

C'est donc une lecture très forte en émotions, mais un poil trop triste pour moi, j'aurais aimé pouvoir "respirer" à certains moments de ma lecture : la boule qui s'est installée dans mon ventre des les premières pages ne m'a pas quittée une seconde.
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Nina, treize ans, vit avec sa mère divorcée (et dépressive) et son frère ainé, Etienne. Ce dernier, trop en colère contre leur père, depuis sa trahison six ans plus tôt, refuse catégoriquement de passer ses vacances auprès de lui et de sa nouvelle compagne, en compagnie de sa soeur. Pendant l'hospitalisation inévitable de sa mère psychologiquement malade, Nina va séjourner chez ce père qu'elle n'a pas vu depuis bien longtemps, découvrir Thérèse sa belle-mère et Léa, la plus jeune fille (dix-huit ans) de celle-ci …

Entre un géniteur laxiste qui a perdu son droit de visite peu après la séparation et une mère fragilisée (qui ne met plus les pieds dehors) il est bien difficile de grandir à l'aise dans ses baskets et de développer des relations affectives dignes de ce nom ! Etienne le révolté (seize ans) se dirige allègrement vers la mauvaise pente …

Un roman très douloureux qui décortique à merveille une souffrance profonde, où se mêlent ressentiment et honte. Et surtout, omniprésent dans le récit, ce mépris (voire dégoût) à peine voilé par notre jeune héroïne pour ce père inconsistant … Cette pitié agacée pour cette mère par trop vulnérable, autant de sentiments qu'on ne devrait raisonnablement pas avoir à éprouver à l'adolescence pour ses propres parents …

Je tiens à remercier vivement Babelio et les Éditions Eyrolles pour l'envoi de son ouvrage, en avant-première et la très sympathique rencontre avec l'auteure !
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Nina et Etienne sont deux soeur et frère qui vivent tranquillement avec leur parent quand un jour leur père disparaît au coin de la boulangerie alors que leur mère est emmenée à l'hôpital. Puis il refait surface avec une caravane, et un jour il n'apparaît plus du tout. Pour qui, pourquoi, comment, on ne le saura jamais vraiment, car Nina ne l'a jamais compris. Nina a 7 ou 10 ou 13 ans selon la partie du roman, et c'est par son regard de petite/jeune fille à elle que nous vivrons cette déchirure, cette famille qui éclate et qui s'envole dans l'ouragan du divorce et de la dépression.
En tant que psychologue clinicienne, j'imagine que Marinca Villanova a du voir passer bien des familles effeuillées et perdues comme celle de Nina. Elle nous dépeint une vie quotidienne beaucoup trop réaliste pour que l'esprit se contente d'un "ce n'est qu'un roman". Ne cherchez ni happy end, ni explication, ni rocambolesque ici, vous assisterez simplement à la chute vertigineuse d'une famille dans l'esprit d'une petite fille qui va grandir et devenir une adolescente sans enfance, trop occupée à survivre et cacher cette mère qui n'en est plus une que sur le papier.
L'écriture est étonnamment fluide pour un sujet si pesant. La lecture est facile et envoûtante, on ne peut être insensible au récit. Qu'on oscille entre la pitié, l'agacement, la tristesse, la colère, c'est un récit poignant qui fait réagir, qui bouscule par l'impudeur de cette réalité si bien dissimulée. le titre est parfaitement choisi d'ailleurs.
L'autrice nous offre un roman intimiste qui bouleverse sans tomber dans le pathos, c'est brillant.
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Merci avant tout à Babelio pour m'avoir envoyé le livre, et pour m'avoir permis de participer à la rencontre avec l'auteure à Paris. Cette rencontre a parfaitement complété la lecture du livre, je peux donc maintenant poser ma critique. Roman psychologique, intimiste qui observe 4 personnages en absence de communication. La prouesse de l'auteur réside en sa capacité à se placer dans la tête d'une petit fille de 6-7 ans. La rupture non expliquée de ses parents fait voler en éclats son monde. Livre fort, poignant mais qui ne juge pas, qui laisse le lecteur choisir d'avoir ou non de l'empathie pour tel ou tel personnage. Comment soudain les rôles s'inversent pour une enfant qui va devenir malgré elle, l'aide, le parent de sa propre mère tout cela dans le secret, maitre mot de ce roman.
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Bonjour, aujourd'hui je vous parle de « la vie dissimulée » de Marinca Villanova.
C'est l'histoire d'une petite fille, Nina, qui vit au milieu d'une famille dysfonctionnelle. Sa maman est dépressive (ou plus precisement mélancolique) et passe son temps au lit, son père disparaît et son grand frère s'endurcit.
Vu comme ça, ce livre peut paraître déprimant. Pas du tout.l'écriture est toute en subtilité, toute en finesse. À aucun moment Ill n'est question de pathos. Les sentiments des personnages sont analysés et détaillés avec soin, sensibilité et empathie. Ce roman, qui évoque notamment les instants volés de Nina en dehors de la maison, est plein de tendresse et de douceur.
J'ai passé un très bon moment de lecture. Je vous le recommande.
Merci Babelio et Eyrolles pour cette découverte aussi belle qu' inattendue !
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C'est l'histoire d'une séparation, tout à fait banale.

La particularité est que l'histoire est racontée par un des enfants - la fille. C'est juste ce que voit l'enfant. On ne parle pas de procédures ou des avocats, puisque les enfants n'y participent pas, sauf sur les conséquences.

On parle de l'effondrement des parents, des deux. le père arrive à s'en sortir, avec quelques séquelles. La mère, moins.

Les enfants souffrent aussi, chacun à sa manière. le garçon devient rebelle et fini dans un internat. La fille intériorise, lucide, intériorise sa souffrance. Elle comprends tout ce qui se passe et devient la personne avec plus de maturité que sa mère. Une enfance qu'elle n'a pas eu.

On parle d'une décision de justice qui a retiré au père le droit de visite. Il est évident que le père a été fautif mais je pense que la justice aurait pu décider autre chose. Ceci a rajouté encore de la souffrance à tout le monde et il semble que ça a pu être la raison de la dégringolade du père qui, vraisemblablement aimait ses enfants. Cette décision de justice a définitivement éloigné le père de leurs enfants.

Ah, le manque d'argent pour les besoins de base, le regard des copains à l'école, ...

Les enfants ne sortent pas indemnes.

L'histoire est tout à fait banale, mais c'est une gifle. Une gifle, plus ou moins forte, que les couples divorcés méritent tous, s'ils ne font pas très attention aux enfants et s'ils mettent leurs sentiments négatifs devant tout le reste.

Ça pointe du doigt les décisions de justice insensées, pas rares, qui ne tiennent pas vraiment compte des conséquences sur les enfants. Je parle la suppression du droit de visite du père racontée dans le livre.

Cette histoire est, bien sûr, une fiction mais, vue la profession de l'auteur, j'imagine que son expérience professionnelle l'a beaucoup aidé dans l'écriture. Ce qui fait que ce livre est bien plus qu'un roman.

Et je remercie Babelio et Eyrolles pour l'opportunité de lire ce livre déjà à sa sortie.
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C'est la jeune Nina qui raconte l'histoire. En rentrant de l'école, sont père part. Ses parents se séparent. Nina et son frère vont certains week-ends chez leur père. Un week-end, le père fait entrer dans la caravane une femme. Les enfants font une balade en vélo et se perdent. Depuis ce jour là, les enfants ne voient plus leur père. Depuis la séparation, la mère déprime et le frère devient difficile. Il est placé. Nina s'occupe de la maison à la place de sa mère qui ne fait que dormir. Nina va-t-elle s'en sortir ?
Le livre se lit bien. L'auteure a une écriture fluide. L'auteure aborde des sujets différents. Nina qui est à l'opposée de son frère, en essayant de passer inaperçu alors que celui-ci cherche à attirer l'attention sur leur famille. La mère qui est malade. Elle est en dépression. La fille qui grandit avant l'âge en s'occupant de la maison et des comptes. Nina n'a pas une enfance facile. le divorce qui provoque des dégâts chez tous les membres de la famille et où chacun réagit à sa manière.
Merci à Babelio et aux éditions Eyrolles pour la découverte de ce livre.
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Je tiens tout d'abord à remercier les équipes de Babelio et des éditions Eyrolles pour m'avoir permis de recevoir ce livre et d'en rencontrer l'auteure.

La vie dissimulée constitue le portrait poignant d'une famille déchirée par la mélancolie et les non-dits. Marinca Villanova nous offre un récit d'un réalisme puissant qui prend aux tripes et ne peut laisser indifférent. Elle s'attache à considérer tous ses personnages avec une empathie proportionnelle au vide qui s'empare de leurs relations. Néanmoins, si le secret est l'un des thèmes de ce livre, l'espoir en est un autre. L'espoir qui vit et survit à travers le personnage de Nina, dont la force reflète le caractère de ces enfants obligés de devenir adultes trop tôt pour pallier aux manquements, voulus ou non, de leurs parents. Malgré tout, l'enfance reste vivace et malicieuse, et s'épanouit dans les liens que la jeune fille noue avec des personnages extérieurs à la scène familiale chamboulée.

C'est un réel plaisir, mâtiné d'un pincement au coeur, de voir les personnages évoluer, grandir ou s'amenuiser. Si la thématique est dure, la vie est bien là, cachée, dissimulée comme le dit le titre. Et il ne manque plus qu'à Nina, Étienne et les autres de s'en saisir.
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