Il n'existe pas de trêve estivale pour les espiègleries des enfants. Virginie, neuf ans, va en subir les conséquences : les frères de sa meilleure amie,
Mado, emportent ses vêtements au sortir d'un bain de mer. Terrifiée, elle devra toute la nuit se cacher, entièrement nue et impuissante, dans une cabane de pêcheurs abandonnée. Après cet épisode, les deux amies s'éloignent l'une de l'autre et ce n'est qu'en classe de quatrième qu'elles se retrouvent : débute alors une phase de séduction suivie de gestes sensuels, qui s'apparente à un jeu frivole et enfantin engagé par une
Mado devenue plus provocante et plus libre. Mais peu à peu cette légèreté cédera la place à la convoitise amoureuse. Virginie, moins délurée que son amie, se laisse abuser par les apparences, ce qui la conduira à commettre un acte dicté par la jalousie et, finalement, à une souffrance infinie.
Bon. C'est pas la peine de s'attarder, je me suis profondément ennuyée, entre ces deux filles auxquelles on n'arrive pas à s'attacher, ni au langage soi-disant sensuel entre deux filles, moi je n'en tire que des allées et venues sur la plage, sur les chemins, et le "carrelet", cabane de pêcheur qui abrite leurs amours.
Je n'ai absolument pas été touchée ni par les personnages, ni par le style, l'auteur emploie les mots "gluant" et "englué" boue, poissons gluants, bref. Rien. Je me suis forcée pour aller jusqu'au bout.
Ma parole, tout ce que j'ai lu aux editions
Joëlle Losfeld me semble nul. Même le
Roddy Doyle de 2018 était mou.
Et je réitère : la charte graphique de ces bouquins des ed
Joëlle Losfeld est mochissime. Je me le tiens pour dit : plus jamais.
Mado -
Marc Villemain, ed Gallimard coll.
Joëlle Losfeld, Fevrier 2019, 145 pages, 15€
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