Novembre est là et on commence déjà à regarder du côté des cadeaux de Noël. J'ai une bonne idée pour vous, pourquoi ne pas offrir à un de vos proches une année de poésies ? Surtout que celles de Thomas Vinau sont modernes, à la fois poétiques et un peu sales (comme dans un film de
Hayao Miyazaki), foisonnantes. L'auteur a également écrit des romans,
le camp des autres,
la part des nuages,
Ici ça va, mais c'est sans doute dans le domaine de la poésie que je le préfère, que je le retrouve. On peut le retrouver aujourd'hui régulièrement sur son blog : Etc-iste.… Ici, ce sont 365 poèmes, regroupés là sans queue ni tête, sans sens, comme une petite impulsion journalière à s'offrir. Soyez rassurés, on ne s'endort pas vraiment sur la poésie de Thomas Vinau, elle n'est pas là pour nous bercer, pour jouer à être sérieuse, mais pour nous surprendre. Je vous conseille donc de la déguster à l'aube, avant le travail, avant les tâches quotidiennes, pour que l'éclat de lumière, un peu fêlée, qu'elle dégage alors, vous suive toute la journée. Car Thomas Vinau regarde le monde autrement, sur le côté, quitte à le prendre, tel qu'il est, en pleine face, dans sa monstrueuse et fragile beauté… le Castor Astral a fait un chouette travail d'édition. J'aime la taille de ce petit pavé, son poids plein de promesses. J'ai du parcourir le volume un peu rapidement pour remplir mon contrat avec l'opération Masse critique de Babélio, qui m'a fait parvenir ce joli cadeau, mais j'ai bien l'intention que ce recueil de poésie m'accompagne toute l'année qui vient, de sa petite musique fanfaronne.
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