Mon deuxième
Thomas Vinau.
Je vois dans les critiques qu'il n'a pas toujours été bien perçu.
Il ne ressemble pas au premier, c'est sûr.
Personnellement, j'ai beaucoup aimé.
Ce que l'on ne retrouve pas en poésie, on le trouve en humour.
Quoique la poésie soit sous-latente sous une apparente grossiéreté.
Un père de famille aimant mais plutôt inactif se retrouve enfermé dans une cave avec le chien et le lapin de la maison.
Une terrible tempête semble avoir tout détruit à l'extérieur.
De vivant à moitié, le voilà devenu survivant à part entière.
Amateur de films catastrophes, son imagination déborde.
J'ai adoré sa manière d'aborder le événements
Dehors comme dans la cave, comme dans sa tête, c'est un véritable bordel cataclysmique.
Et ça l 'entraîne loin dans ses réflexions sur sa vie.
Le style est impeccable.
Direct, implacable.
A travers quelques mots un peu crus pointe une réelle sensibilité.
Le narrateur est un véritable loser au coeur tendre.
Un anti-héros sentimental qui dispose heureusement d'un tonneau d'eau de vie pour survivre.