Si vous vous attendez à un thriller vous allez être déçu. Un drame s'est produit et le pompier décédé a laissé entendre qu'il était responsable de la mort de sa femme et du bébé qu'elle portait.
Tout le drame se déroule au sein de cette équipe de pompier
Oui, il y a des choses inexpliquées, oui, il y a une situation très complexes entre les pompiers de cette caserne mais rien d'insoutenable.
Vous allez être très surpris de certaines réactions des personnages de ce roman. Je l'ai été. Mais à chaque fois, je me suis référé à la citation que j'ai mise et je me suis dit : "Pourquoi pas?"
Sans vouloir vendre la mèche, le drame du procès pour meurtre en vaut le détour.
Par contre, vous ne regretterai pas de vous être rendu jusqu'à la page 350 (ou à peu près). Vous n'aurez pas le choix de lire les 150 dernières pages d'une traite. C'est un véritable thriller.
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À son avis, la rancune ne servait qu'à coincer les gens, à entraver leurs mouvements et même à les tirer vers l'arrière
Le pompier, à l’inverse de plusieurs de ses confrères, avait vu d’un bon œil l’embauche de la première femme du service, quatre mois plus tôt. Travaillant à ses côtés depuis son arrivée, il connaissait son efficacité. Emma n’avait aucune marge d’erreur : l’obtention de son poste permanent dépendait d’un dossier sans taches. Les pompiers doutaient de sa force physique, de sa résistance nerveuse ; les épouses la craignaient, détestant d’emblée celle qui partageait les mêmes vestiaires et dortoirs que leurs maris. Emma souffrait beaucoup des doutes persistants de ses collègues et de ses supérieurs. Mais elle tenait bon avec une farouche détermination que William, d’ailleurs, admirait beaucoup.
Les plus petites tâches devenaient des corvées dont il n’avait pas la force de s’acquitter. Ses étourdissements l’empêchaient de faire plus de quelques pas sans devoir s’appuyer contre un mur. Il tremblait tellement qu’il lui était impossible de tenir un stylo ou de manipuler un couteau. Même s’il savait que les séquelles ne seraient pas permanentes, son orgueil en prenait un coup. Moralement, il ne se reconnaissait plus. Il n’éprouvait plus aucun intérêt pour la vie, comme si ses passions avaient été éteintes en même temps que l’incendie.
La réalité me rattrape. Je ne peux pas recommencer ma vie, je devrai la poursuivre et accepter de vivre avec les conséquences de mes erreurs. Je suis enceinte d’un enfant à qui je ne peux rien offrir de bon et je devrai assumer les remords causés par mon choix. Thomas possédait des preuves accablantes qui l’auraient mené, un jour ou l’autre, à découvrir l’identité du tueur des Laurentides. Parce que s’il n’est pas le tueur… il possédait tout de même la bague d’une des victimes, ainsi qu’une note et une clé fort mystérieuses.
Il me faut un moment avant de parvenir à affronter le miroir. Mon reflet n’est pas flatteur. On dirait une femme de quarante ans – presque quinze ans de plus que mon âge réel – dont le visage paraît démesurément ridé, fatigué, vieilli. Mes cheveux bouclés et foncés sont retenus par une queue de cheval défraîchie. Le regard hébété de cette femme m’effraie. Je me répète que je dois être tolérante envers moi-même. Je n’ai pas la vie facile ces jours-ci !