Jewish cock

Oeuvre pour le moins originale mêlant "plug anal" et nazisme, ce monologue qui ne connaît ni pause ni respiration prend des airs de confession intime où le confessionnal traditionnel cède sa place à un fauteuil médical et le prêtre à un chirurgien plastique. C'est souvent tordu et bien cintré sans être non plus vraiment trash mais malheureusement j'ai trouvé l'ensemble étouffant. L'oeuvre est courte mais sans chapitre cela lui confère un aspect asphysiant qui m'a déplu. Et comme les digressions sont nombreuses, il est facile de s'y perdre et de décrocher... ce qui m'est arrivé un peu trop souvent... Au final beaucoup d'attentes pour ce bouquin qui ne les comble pas toutes... Principe du verre: l'on y verra une semi-réussite où une semi-déception...

Une jeune femme se lance dans un monologue ininterrompu. Elle parle d'un M. Shimada qui crée des sex-toys, de Jason, son psychiatre qu'elle provoque en lui racontant son obsession imaginaire pour le Führer et de K, un homme qu'elle a rencontré dans des toilettes publiques. On comprend progressivement que cette femme est allongée face à son gynécologue, dont elle ne voit que le sommet du crâne, et qui celui-ci est en train de lui greffer un sexe circoncis, lui permettant en même temps de s'extirper de ce corps de femme qui l'encombre et de renier ses origines allemandes. le texte est drôle et percutant, plein d'interrogations sur le corps, mais le style de l'écriture, logorrhéique, m'a un peu épuisée.
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