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Cleveland 1990, rien ne va plus pour Leonor Beadsman fille rebelle d'un magnat du Middle West. Son petit ami et patron l'étouffe d'une jalousie névrotique, le standard de la maison d'édition pour laquelle elle travaille reçoit tous les appels de la ville, sa perruche se met à débiter des insanités et son arrière grand mère s'est évadée de son hospice avec des complices. La structure du roman est déroutante, les scènes souvent difficiles à suivre, les personnages caricaturaux, des réflexions psychologiques voire philosophiques au travers de dialogues tellement tarabiscotés que finalement on ne comprend pas. Finalement un roman qui se veut distrayant et qui ne l'est pas ; conclusion abandon au bout de 200p sur 700p !
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Les rumeurs sont fondées : il me reste bien encore 200 pages à lire. Je boucle quand même cet avis, et alors ? Ce roman, c'est comme sonder la profondeur d'un plat à lasagnes : on peut miser sur sa constance, de la première à la dernière page.

Lenore, dont la grand mère (Lenore) vient de disparaître de la maison de retraite avec une vingtaine d'autres pensionnaires :

- Travaille comme standardiste dans une boite qui a un souci de téléphone et reçoit des appels qui ne lui sont pas destinés. Y compris ceux de Bambi et son cachot de la discipline.

- Couche avec son patron qui a un petit zizi et des gros problèmes psy.

- Est convoitée par un businessman obèse qui mange sans fin dans le but d'engloutir le monde entier au sens propre et d'être le seul à l'occuper.

- A un père riche industriel, une mère timbrée, une soeur bizarre, un frère unijambiste fumeur de cannabis.

- Possède aussi, mais c'est récent, un perroquet volubile qui mélange propos sexuels et délire religieux.

- N'a, en dépit de tout cela rien pour me plaire.

C'est une catastrophe cette lecture, que de temps perdu... ça ne relève pas de l'absurde, mais c'est bien tordu. Je m'ennuie à mourir, quelle que soit la fin je la souhaite juste rapide. Je me fous de savoir si elle va retrouver

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Les deux premiers tiers de ce livre m'ont vraiment emballé. Les personnages sont complètement loufoques, l'humour est absurde, l'intrigue n'a aucun sens et ne semble aller nulle part. J'aime beaucoup ce style. Mais là, on s'embarque pour presque 600 pages, et c'est trop ! A la fin, on perd complètement la quête de départ.
Le dernier tiers a été très long à lire. Je n'en pouvais plus des monologues de plus en plus longs de Vigerous et de son esprit torturé, des séances avec le psychologue complètement à côté de la plaque, et des conversations où on ne comprend pas tout de suite qui parle.
C'est vraiment dommage, car avec 200 pages de moins, ce livre m'aurait laissé le souvenir d'une lecture plaisante.
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Un roman hallucinant, incroyablement loufoque, gentiment expérimental et ultra ludique. le tout doublé d'une réflexion passionnante sur les raconteurs d'histoire. le premier livre d'un petit génie qui s'est malheureusement suicidé en 2008, et qu'il avait d'ailleurs renié avant de mourir. Ce qui donne franchement envie de lire le reste!
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Lenore Beadsman est à un tournant de son existence : fille de Sieur Stonecipher Beadsman III, le boss de Stonecipheco, géant de l'alimentaire pour bébés, elle descend d'une lignée d'individus s'étant illustrés dans la région, puisque son grand-père Stonecipher Beadsman II, a créé la ville d'East Corinth (Ohio) où elle vit et qui vu d'avion représente la silhouette de Jayne Mansfield. Lenore partage son temps entre son travail de réceptionniste à 4 dollar de l'heure et les histoires de son psychopathe de petit ami, Rick Vigorous, de la maison d'édition Frequent & Vigorous où elle officie, justement. Ces derniers temps...
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Alors que nous ne nous lassons jamais de découvrir de nouveaux auteurs et autrices, que le champ des possibles littéraires et créatifs ne cessent de se modeler, puis dans un soubresaut générationnel de se remodeler pour dire ce qu'il n'est plus, définissant par la même occasion ce qu'il aurait aimé être tout en offrant un nouveau regard. Il est intéressant, de se plonger dans notre passé et parcours pour revenir sur des figures à part, visionnaires, voir uniques pour constater ces nombreuses parenthèses – enchantées – qui jalonnent la littérature et définissent un genre, un mouvement ou une époque.

Ce qui pose invariablement la question “qu'est-ce qu'un roman ?” L'objet livre, nous le définissons sans problème, un auteur, un traducteur, un éditeur, également. Mais qu'est-ce qu'un roman ? On parle de roman pour définir une narration fictionnelle, suivant un des schémas narratifs existants (comme le parcours du héros par exemple). Mais en soit est-ce suffisant pour définir le roman, et surtout si l'on décide de rompre ces codes, sortons-nous du roman ?

Avec la Fonction du Balai, sorti en 1987 aux États-Unis, puis en 2009 en France, avec la sublime traduction de Charles Recoursé, la question est posée implicitement par le titre comme par certaines parties du récit.

Nous suivons les aventures de Lenore Beadsman, fille d'un puissant chef d'entreprise locale, arrière petite fille d'une autre Lenore qui a disparu de la maison de retraite avec une vingtaine d'autres pensionnaires. Lenore Beadsmann est la petite amie d'un éditeur ( Frequent & Vigorous), légèrement névrosé et n'ayant rien publié. Elle est également standardiste pour F&V et vit chez une logeuse avec une amie et une perruche Vlad, douée de parole.

Une mise en contexte chaotique, pour un roman à la démesure folle. Car ici, et comme souvent, chez David Foster Wallace, l'histoire ne compte pas vraiment. La fonction du balai se veut comme un écho de lui-même, plongeant le lecteur dans l'absurdité la plus puissamment banale pour en extraire l'essence même du texte, à savoir le non-sens poétique de l'existence. Voilà pour ce qui est de sa forme primaire et de l'oeuvre, et en soit, ça fait déjà un excellent roman.

Mais “La fonction du balai” est plus que ça. Ici l'oeuvre nous questionne sans cesse sur la valeur du roman et de la fiction, sur ce qui fait l'oeuvre et ce qui ne l'est pas. Nous le découvrons de bien des manières, par le biais des histoires que se lisent Lenore et son petit ami d'éditeur tout d'abord, mais aussi par les légendes qui entourent la famille de Lenore, par le standard téléphonique ou encore par Vlad, la perruche, tout est prétexte à la narration, et implicitement ces narrations nous questionnent sur ce qui est constitutif du roman et ce qui relève de l'anecdotique nous éloignant du registre de sa fonction première.

Et tout prend sens, dans cette folie tragi-comique, par la mise en opposition des absence de dialogues, par l'absence de l'arrière grand mère disparue ou encore par un des frères Beadsman interné. La fonction du balai dans sa grande geste metafictionnelle se permet d'exposer son ossature pour nous permettre d'observer son fonctionnement ( cf. le problème de ligne du standard téléphonique) renvoyant vers un second implicite, est-ce le lecteur ou l'auteur qui définit si le texte appartient à la grande famille du roman ou non ?

Bien que vertigineux par sa démesure, La fonction du balai n'a pas cette insolence d'être vernaculaire. le texte se lit facilement, et se comprend dans sa fonction première, mais oser plonger dans l'analyse, c'est prendre la pleine mesure du génie d'un auteur qui, définitivement, était à part. La fonction du balai était son premier roman, et déjà, tout était incroyable à lire et découvrir. Une pépite à ne surtout pas rater.
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Lenore se retrouve au beau milieu d'une situation assez étrange : son arrière-grand-mère vient de disparaître de la maison de retraite où elle se trouve, avec 25 autres collègues, alors qu'elle a besoin de soins constants ; Vlad l'Empaleur, son perroquet, cite des extraits de la bible depuis qu'il a un peu abusé du pétard ; son frère, surdoué fainéant, vend son intelligence à la fac en échange de nourriture pour sa jambe, comprenez de la drogue qu'il cache dans sa jambe en bois ; son père, lui, tente constamment de la faire revenir dans le droit chemin : après tout, elle est la fille d'un riche homme d'affaires, mais n'aspire qu'à être secrétaire ; et puis, il y a Rick Vigorous, son patron, mais qui nourrit des sentiments pour elle, même si cela ne semble pas très sain ; ah, on a le Dr Jay, psychologue qui a aussi grand besoin d'être soigné, et puis l'homme qui a décidé de manger jusqu'à occuper tout l'espace de son building (peut-être même l'univers tout entier si c'était possible), l'ami de Vigorous retrouvé « par hasard » qui joue un visiblement un double jeu, la voisine un peu nympho… et comme si tout cela ne suffisait pas, Lenore se retrouve face à un standard téléphonique qui subit quelques dysfonctionnements, mélangeant les numéros de la maison d'édition avec ceux d'une maison de call-girls, d'un zoo ou bien d'autres endroits encore !

Pauvre Lenore, n'est-ce pas ? C'est à elle de tout gérer, vu que visiblement personne d'autres dans sa famille ne s'inquiète de la disparition de l'arrière-grand-mère, ni du discours totalement aberrant de Vlad, entre autres… Parce que tout ce côté-là n'est que la partie émergée de l'iceberg. C'est l'aspect totalement délirant de ce roman, qui enchaîne les dialogues les plus fous, les situations les plus loufoques ou les plus absurdes. Et encore, je ne vous ai donné qu'un tout petit aperçu de ce que vous pourrez trouver dans ce livre. Parce que des situations rocambolesques, il y en a encore à la pelle…

Et le rapport avec le titre alors ?
(lire la suite...)
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David Foster Wallace n'est pas un auteur comme les autres. Il ne prend jamais ces lecteurs pour des idiots, et La fonction du balai le démontre pleinement. Si les premières pages s'avèrent assez difficiles à appréhender, petit à petit la force de sa narration nous emporte dans un tourbillon d'idées foisonnantes, de trouvailles stylistiques, le tout pour servir, au final, une histoire banale mais qui, sous sa plume, devient extraordinaire. le reste de la bibliographie de cet auteur est du même ressort, même si certains de ses romans sont extrêmement complexes à lire. Nota : La fonction du balai ne se lit pas en deux heures, comptez plutôt deux semaines si vous voulez en appréciez toute la complexité et richesse.
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Rien ne va plus dans la vie ordinaire de Lenore Breadsman, standardiste dans une maison d'édition : non seulement les liaisons téléphoniques de sa ville se retrouvent toutes emmêlées un matin, mais Lenore découvre bientôt que sa grand-mère a fugué de sa maison de retraite et que sa perruche, soudain portée sur les sentences bibliques, est devenue la star d'une émission de télé évangéliste...

Dès son premier roman, David Foster Wallace fait preuve d'un sens du comique de situation remarquable et d'une habileté inhabituelle à nouer entre elles des trames loufoques et hétéroclites. Dans la lignée de grands auteurs déjantés de l'Amérique de la fin du XXe siècle, de John Kennedy Toole à William Kotzwinkle, la Fonction du balai est un roman hilarant où guette toujours le spectre menaçant du non-sens existentiel, et une excellente porte d'entrée dans l'oeuvre de Wallace.
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