AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur La rouille mystérieuse (9)

La science est longue, mais la vie est courte (p200)
Commenter  J’apprécie          50
Ce qui est plus rare que l’or coûte plus cher que l’or. (p217)
Commenter  J’apprécie          40
En fait, et quoi qu’il en soit, il a parlé dans son délire avant de mourir, d’une invention merveilleuse à laquelle on a travaillé en faveur de l’Allemagne et qu’on nomme la Rouille Verte. (p138)
Commenter  J’apprécie          40
CHAPITRE PREMIER LA MORT DE JOHN MILLINBORN

« Je ne sais s’il y a une loi qui m’empêche de faire cela, Jim, mais s’il en existe une vous devrez chercher à la tourner. Vous êtes juriste, vous connaissez donc ce qu’il faut faire. »

Le mourant regarda fixement les yeux de son vieil ami, qui le considérait avec une profonde compassion, et y lut un acquiescement.

On ne pouvait imaginer différence plus frappante que celle qui existait entre l’homme couché sur le lit et la silhouette fine et soignée de celui qui était assis à son côté. John Millinborn, large d’épaules, solidement bâti, avait été un sportif, un homme à la voix puissante, aux grandes mains habiles ; James Kitson avait toujours aimé l’étude ; il avait passé sa vie dans des bu-reaux poussiéreux et le fatras des tribunaux.

Et pourtant, entre ces deux hommes, l’armateur millionnaire et le grand avocat, si différents dans leurs goûts et leur genre de vie, il existait une profonde et sincère affection.

« Je ferai tout ce qui sera possible, John. Mais vous laissez à cette jeune fille une grande responsabilité, une somme de un million et demi de livres. (p4)
Commenter  J’apprécie          40
« Je vais vous quitter, docteur, continua-t-il, je monte à l’étage supérieur, loin des odeurs perverses de la science et du leurre fatal de la beauté. » (p17)
Commenter  J’apprécie          30
« Grace à la discrétion et au génie du docteur Alfonso, le médecin chef de la place de Vigo, une catastrophe très lamentable a été épargnée aux fermiers de la région. (Je traduis littéralement.) Lundi dernier, señor Don Narin Fernandez de la Linea, découvrit qu’un de ses champs de blé avait pourri pendant la nuit. Très alarmé, il en fit part au médecin chef de Vigo, et le docteur Alfonso Romanos, avec le zèle et la célérité qui caractérisent tous ses actes, fut rapidement sur les lieux, accompagné d’un savant étranger. Heureusement, l’aimable docteur est un bactériologiste distingué. Un examen du blé avarié qui répandait déjà une odeur pénible, révéla la présence d’une nouvelle maladie, la Rouille Verte. Sur son ordre, le champ fut brûlé. À l’exception de deux petits grains du blé infecté, emportés par le docteur Romanos et le savant étranger, le reste fut incinéré. » (p209)
Commenter  J’apprécie          20
– Cresswell ou Prédeaux, peu importe, dit Bridgers négligemment. C’était une employée de magasin, n’est-ce pas ?
– Mais… (elle fit effort pour parler avec calme) pourquoi pensez-vous qu’il veut l’épouser ?
– Ne faites pas la bête, dit-il, vous ne m’aurez pas. Tout le monde sait qu’elle vaut un million.
– Elle vaut un million ? s’exclama-t-elle ahurie.
– Parfaitement, un million. (Il fit claquer sa langue et fouilla dans la poche de son gilet pour prendre la petite boîte.) Essayez une prise, vous aurez l’impression d’être l’héritière de Millinborn. » (p136)
Commenter  J’apprécie          20
« Mon bonhomme, pensa Beale désespéré, ou bien je te chloroforme, ou bien je t’assomme avec le tisonnier, mais je ver-rai cette lettre. » (p129)
Commenter  J’apprécie          20
Se souvenant qu’un délai assez long s’était écoulé depuis qu’elle n’avait alimenté son compteur, elle chercha sa bourse pour y prendre un shilling. Or, il se trouva qu’elle possédait toutes les pièces de monnaie ayant cours habituel excepté celle d’un shilling. Ceci est évidemment un état chronique chez tous les usagers de ces sortes d’instruments, et elle accepta cette dé-couverte avec un calme fataliste. Elle réfléchit. Allait-elle redescendre et demander de la monnaie à l’obligeant marchand de tabac du coin, ou courrait-elle le risque que la lumière tînt encore un peu ?
« Si je ne m’en vais pas, c’est toi qui t’en iras », dit-elle, s’adressant à la lumière, qui lui répondit par un clignotement de mauvais augure. (p19)
Commenter  J’apprécie          20


    Acheter ce livre sur
    Fnac
    Amazon
    Decitre
    Cultura
    Rakuten


    Lecteurs (9) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Londres et la littérature

    Dans quelle rue de Londres vit Sherlock Holmes, le célèbre détective ?

    Oxford Street
    Baker Street
    Margaret Street
    Glasshouse Street

    10 questions
    1057 lecteurs ont répondu
    Thèmes : littérature , littérature anglaise , londresCréer un quiz sur ce livre

    {* *}