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4,07

sur 295 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un roman féministe sensible…mais cousu de fils blancs.

Au vu des critiques dithyrambiques et des nombreux prix littéraires remportés par Jo Walton pour ce roman étiqueté science-fiction, c'est tout naturellement que je me suis tournée vers ce livre censé être le chef d'oeuvre de l'auteure. L'histoire avait tout pour me plaire. Elle commence en compagnie d'une femme âgée dans une maison de retraite, Patricia Cowan, confuse, voire "vraiment confuse" comme il est indiqué sur sa feuille de soins, qui semble se souvenir de deux vies, les mélanger, les confondre. Dans l'une des deux vies elle est surnommée Tricia, a épousé Mark avec qui elle a eu quatre enfants. Dans l'autre, c'est une femme indépendante surnommée Pat qui a enchainé les succès professionnels notamment grâce à sa passion pour l'Italie de la Renaissance, et qui rencontre Béatrice avec laquelle elle va partager la vie. Grâce à un ami elles auront trois enfants.
Deux vies possibles, deux chemins… selon qu'elle ait répondu « Oui » ou « Non » à la demande en mariage de Mark. Deux vies, deux univers, deux histoires du monde. Lequel est le vrai ? Ces deux destins possibles s'entrelacent-ils vraiment dans la tête et le coeur de cette vieille femme ?

C'est un scénario réjouissant. Ne sommes-nous jamais demandé ce qu'aurait été la vie, notre vie, si nous avions choisi un chemin plutôt qu'un autre ? Si nous avions dit Oui au lieu de dire Non ? Jo Walton a eu l'idée de construire son récit sur cette fascinante histoire de chemins parallèles, de vies possibles selon nos décisions lors de moments importants. Une bifurcation plutôt qu'une autre et tout change. Étonnant de les mettre dans le souvenir de cette dame âgée comme si elle les avait vécues toute deux ces destinées…me voilà à me frotter les mains lors du premier chapitre…

Mais très vite, malgré la fluidité du style et les personnages auxquels je me suis bien attachée, j'ai senti comme un malaise. C'est cousu de fils blancs. Avec évidence la voie du mariage va s'avérer être un fiasco et celle de l'amour lesbien une belle réussite. Une vie de sacrifices et de résignation d'un côté, d'épanouissement et d'amour dans l'autre. Certes l'auteure tente d'y ajouter quelques nuances afin de ne pas tomber dans le manichéisme. La femme mariée soumise dans un premier temps va s'avérer être forte et retrouver une liberté de parole et d'action. La femme en couple avec Béatrice devra affronter des épreuves. Ce n'est pas tout noir et tout blanc, c'est vrai.
Certes, elle trace à gros coups de pinceau l'évolution de la condition féminine durant le 20ème siècle et c'est intéressant. Mais cela va vite, trop vite, les événements s'enchainent entrelaçant l'histoire de cette femme à la grande Histoire en frisant par moment l'énumération un peu lourde de faits et d'événements. Portrait accéléré de Patricia dans ces deux vies possibles, et portait accéléré de l'histoire mondiale, le tout enrubanné d'un sentimentalisme frôlant la mièvrerie qui m'a un peu agacée…

En revanche, chose à souligner, les événements mondiaux ne sont pas tout à fait les mêmes dans les deux vies narrées. le contexte mondial semble évoluer en totale opposition avec la vie de Patricia, semblant aller bien lorsqu'elle va mal, et au contraire partir dangereusement en déliquescence lorsqu'elle va bien. Jo Walton a-t-elle voulu montrer que les choix de chacun peuvent, à leur petite échelle, modifier L Histoire à l'image de ce fameux « effet papillon » ? A-t-elle voulu nous apporter un éclairage différent sur l'importance et les conséquences de nos choix, nos décisions, nos engagement individuels ? La réponse n'est pas apportée, c'est un aspect intéressant du livre qui n'est pas creusé plus que ça à ma grande déception, et qui est maintenu bien en filigrane derrière les destins de Patricia qui restent le coeur du livre. Là, sans doute, se niche la minuscule part de science-fiction du récit. Enfin ce qui aurait pu être de la science-fiction. Pourquoi diable ce livre est-il étiqueté science-fiction ? Pour cet impact de nos choix individuels qui n'est guère exploité ?

Quant à la forme, immédiatement nous savons que durant tout le livre les chapitres vont alterner, avec une certaine fluidité, entre Tricia et son mariage raté et Pat et son couple heureux. Cette fluidité rend le récit agréable mais, si j'en crois les passages soulignés dans mon livre, très peu nombreux, l'écriture est lisse, sans aspérité, « sans chien » je dirais, sans singularité. « Ça se lit bien », voilà.

Et c'est déjà énorme me direz-vous : un livre relatant une saga familiale selon deux destins très différents, qui met au premier plan l'amour, l'amitié, la place et le rôle de la femme, l'impact de nos choix. Un livre qui se lit bien, aux personnages attachants mais trop pétri de bons sentiments à mon goût. Sans aucun doute, un beau portrait de femme, émouvant, à découvrir pour les amateurs de saga familiale, mais surtout ne le lisez pas pour la science-fiction car, alors, vous serez vraiment déçus car, il faut bien l'avouer, en terme de SF, c'est d'une grande, très grande, platitude.


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J'étais très alléchée par l'idée de base : l'histoire de Patricia, une vieille dame confuse en maison de retraite, qui se souvient de deux versions différentes de sa vie et de l'Histoire. Dans l'une, elle était Tricia, mère au foyer complètement étouffée par son mari Mark ; dans l'autre, elle était Pat, autrice de guides touristiques à succès qui trouve en Beatrice l'amour de sa vie.

J'ai tout de suite pensé au film Mr Nobody (que j'avais adoré), mais malgré un premier chapitre excellent, ce roman m'a laissé une impression mitigée. Pourtant, j'ai beaucoup aimé certaines choses : la double uchronie construite par petites touches subtiles qui laisse comprendre qu'aucun de ces deux mondes n'est le nôtre; l'équilibre entre petite histoire et grande histoire; l'entrecroisement des sujets abordés (féminisme, droits des personnes LGBTQ, parentalité, handicap, vieillesse, mouvements pacifistes, menaces nucléaires, préservation du patrimoine…)

C'est l'exécution qui ne m'a pas convaincue. À vouloir raconter d'un bout à l'autre les deux vies de la protagoniste en 350 pages, on finit par les survoler sans vraiment les approfondir – en particulier à la fin, quand l'arrivée successive des petits-enfants vire au catalogue des naissances. Beaucoup de tell et peu de show : les personnages sont bien esquissés mais en restent à ce stade, des esquisses auxquelles on ne s'attache que moyennement. Et cela contraste avec le très beau portrait psychologique de Patricia dans le premier chapitre. (À moins qu'on ne veuille montrer que ses souvenirs se sont vidés de leur substance, mais je n'ai pas l'impression que c'était le but recherché…)

Passé le point de divergence, j'ai d'abord été agacée de voir que la vie de Tricia n'est qu'une avalanche de malheurs et celle de Pat un épanouissement complet. Ce constat est ensuite tempéré lorsqu'on observe que le monde de Tricia prend peu à peu une direction plus douce et progressiste, tandis que celui de Pat devient de plus en plus sombre et violent au point d'en être parfois pire que le nôtre. On comprend immédiatement la question que veut poser l'autrice (Faut-il renoncer à son bonheur personnel pour vivre dans un monde meilleur?) et si ce thème m'a déjà intéressé par le passé, je le trouve aujourd'hui un peu éculé. On a aussi du mal à comprendre en quoi les choix de Patricia auraient pu influer sur la grande marche du monde – et quelque part, tant mieux, parce que j'aurais sans doute trouvé le lien tiré par les cheveux. Cela donne l'impression que l'autrice a voulu s'en tenir à sa morale générale sans se mouiller dans les détails que cela implique. Cela rend l'ensemble superficiel par rapport à d'autres oeuvres sur le même thème (et sur les micro-choix exercés dans différents mondes parallèles, je pense que je n'ai jamais lu mieux que la nouvelle de Ted Chiang L'angoisse est le vertige de la liberté).

Bref, une lecture qui arrive sans doute trop tard pour moi.
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Bon je suis un peu embêtée mais moi ce livre ne m'a vraiment pas convaincu ! J'avais tellement aimé Morwenna pourtant !
Le sujet est intéressant : Selon qu'elle épouse ou non Mark ,elle connaîtra deux vies complètement différentes. Dans l'une ,elle est Tricia ,épouse de mark , non épanouie et mère de quatre enfants et dans l'autre elle est Pat , amoureuse de Bee ,voyageuse ,heureuse ,libre mais vivant dans un monde chaotique . C'est un peu comme "la part de l'autre ", que serait le monde si Hitler avait été accepté dans une école d'Art ... Je pense qu'à la base je suis pas fan d'Uchronie ,j'ai du mal à me faire à l'idée qu'un choix puisse amener à deux vies diamétralement opposées et comme c'est la base du livre ...d'autant plus que Patricia n'est pas un personnage qui a une influence sur son monde donc pourquoi son choix change-t-il les événements historiques ? Je suis dubitative .
Ensuite si on se laisse prendre par la lecture ,il me faut tout de même avouer que Patricia n'est pas un personnage attachant pour moi et c'est le deuxième bémol qui explique mon peu d'enthousiasme pour ce livre ! Je me suis parfois sérieusement ennuyée .
Par contre ,les sujets abordés sont le point positif : l'évolution des droits des femmes ,le nucléaire , la vieillesse ,le rapport avec les enfants ...c'est très bien traité !
Une déception pour moi mais je comprends que les amateurs d'uchronies se régalent .
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La santé précaire et mentale de cette petite dame permet de jouer sur la sénilité inhérente à sa maladie et d'entrer de manière adroite dans ce qui s'apparente à un récit fantastique où deux univers coexistent. En effet, notre mamie de choc voit son environnement se modifier par intermittence : l'ascenseur au bout du couloir disparaît pour réapparaître quelques heures après ou le lendemain. La maison de retraite tout entière semble sujette à cette transformation incessante. C'est l'occasion pour Jo Walton de présenter deux pans de vie, deux existences vécues en superposition et indépendantes l'une de l'autre.

sur les personnalités de chacun, Jo walton ne nous surprends pas, les personnages sont suffisamment élaborés pour être crédibles, et attachants ou détestables. Il est possible même d'éprouver de la pitié teintée de mépris pour Mark. Ma préférence va à Bee, sans doute le prénom a-t-il une influence majeure dans cette affection. le tout bénéficie d'une écriture fluide, limpide et précise ainsi que d'une traduction soignée.

Mes vrais enfants me laisse sur une impression mitigée. J'ai apprécié l'uchronie proposée, le décalage ainsi construit et la thématique de l'épanouissement parmi les autres. J'ai cependant été déçue par le déséquilibre des deux vies trop prononcé, le dénouement prévisible et quelques passages un peu trop caricaturaux (exemple p 302 : l'école privée associée à la tranche d'impôt..) Cela flirte avec le manque de subtilité surtout pour un auteur de ce calibre et nuit à la portée d'ensemble.

reçu dans le cadre de Masse critique

Chronique bien plus complète sur mon blog
Lien : https://albdoblog.wordpress...
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J'ai apprécié le sujet du livre, une uchronie. le parti pris de choisir un personnage lambda plutôt qu'un personnage historique, contrairement à Eric Emmanuel qui avait opté pour Hitler, et de mettre en miroir les trajectoires de vies selon sa décision de se séparer ou non de son petit ami m'ont intéressés.
L'aspect historique ainsi que les différences d'évolution entre les deux mondes sont également passionnants.
J'ai pu goûter à l'évolution du personnage féminin et à son émancipation.
Les difficultés liées à l'homosexualité et à la parentalité sont relatées avec beaucoup de justesse et de sensibilité et j'ai aimé la référence à Alan Turing.
J'ai été moins séduite par l'écriture assez banale ainsi que le côté parfois un peu simpliste et descriptif. J'attendais plus d'originalité et de surprises. Je suis restée sur ma faim.
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La même jeune femme, quelque soit son enfance, son éducation, sa personnalité subit de façon différente les évènements. Dans un monde, elle se trouve incapable de reprendre sa vie en main et de tenir tête à son mari. Dans l'autre monde, celle qui fut la même jeune fille a en elle les ressources de vivre en couple avec une femme dans une société qui tolère à peine l'homosexualité.
En 2015, Patricia, qu'elle soit Pat ou Trish, est une vieille femme qui vit dans une résidence médicalisée. Elle perd peu à peu la mémoire alors même que des réminiscences des ses deux vies s'imposent à elles.
Dans l'enfance comme dans le grand âge, c'est Patricia que l'on retrouve.

"Une vieille femme avec une mémoire défaillante... Qu'elle soit Pat ou Trish, elle était elle, une personne unique. Pat et Trish n'avaient pas vécu la même vie, elles n'avaient pas aimé les mêmes gens, mais elle, elle était bien la même dans les deux mondes".
Si le livre de Jo Walton est un très beau roman, on peut malgré tout penser que la croisée des chemins n'existe pas. Si nos choix nous engagent, ils ne nous déterminent pas. Toutes nos petites décisions comme nos grandes actions peuvent à tout moment influencer notre destin.
Lien : http://www.nathalie-palayret..
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Mes vrais enfants m'a fait passer un bon moment de lecture, mais très honnêtement, je ne le vois ni comme un chef-d'oeuvre, ni comme l'un de ces livres qui vous restent longtemps en tête, et dont les personnages vous accompagnent encore un peu.

Je ne vais pas re-re-re-refaire un résumé, mais voilà, Patricia est vieille, elle perd bien bien bien la mémoire, et elle a cette impression totalement folle d'avoir eu deux vies totalement différentes, et des enfants totalement différents aussi.

L'idée est magnifique, tragique aussi, et ce roman d'aborde de bonté, d'amour, de beaux sentiments, sans mièvrerie. D'humanité en fait. Je l'ai sincèrement aimé pour ses personnages, ces thèmes qu'il aborde sans rougir (homosexualité, émancipation des femmes, handicap, importance de la culture et du patrimoine, polyamour, SIDA ... et j'en passe).

En arrière-plan se dessine, dans chacune des deux vies de Patricia de l'uchronie, ainsi, aucune réalité ne nous semble plus "réaliste" que l'autre. L'auteure en profite pour nous parler de paix, de la catastrophe que représente l'armement nucléaire - cette horreur que l'homme a pu inventer - en l'opposant à ce qu'il peut faire de plus merveilleux, soit l'Art. Cette foi en l'humanité qu'elle a m'a vraiment touchée.

Et pourtant, une petite chose m'a gêné lors de ma lecture, c'est cet aspect "liste" que le roman prend parfois. le déroulement est si chronologique que j'ai parfois eu cette sensation que Jo Walton nous énumérait une liste de faits. Et dans ces moments-là, il m'a été difficile de me sentir impliquée dans cette histoire comme j'aurai aimé l'être.

Cependant, je ne déconseille Mes vrais enfants à personne, je vous encourage même à le lire, car il serait dommage de passer à côté.
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Comme dans sa trilogie du subtil changement, l'homosexualité est l'un des thèmes mis en avant par l'auteur. Dans les deux vies de Patricia, ce thème, ainsi que celui de la libération de la femme, tiennent une place importante.
L'uchronie existe, mais uniquement en arrière-plan. Cela sert juste de cadre aux deux vies, totalement divergentes de Patricia à partir d'un moment clé. Je passe sur le détail du choix du fiancé : l'héroïne rencontre Mark et se fiance dans les vingt-quatre heures. C'est légèrement rapide, surtout pour une jeune fille qui s'intéressait peu aux hommes à ce moment-là.
[...]
Lire la suite sur:
Lien : http://www.aupresdeslivres.f..
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PLAT

On part ici à la rencontre de Patricia, une vieille dame qui vit
ses derniers jours dans une maison de retraite. Elle est souvent
confuse, parfois très confuse car elle semble se souvenir de deux vies
qu'elle confond et dans lesquelles elle se mélange.
Ce scénario uchronique m'a happé direct car il est axé sur les "et
si", ces choix et décisions que l'on prend et qui nous embarquent en
fonction, sur des chemins différents avec un destin et une vie qui
seraient tout autre.
Le concept est top, les références historiques (réelles ou imagées)
sont bien distillées, l'alternance des deux mondes est bien dosée.
L'évolution des droits des femmes, le nucléaire, l'homosexualité, tout
ces faits de société dans ces deux mondes parallèles ont apporté de la
matière et heureusement car l'écriture et le style ne m'ont pas du
tout séduite.
C'est plat, banal et limite ennuyeux (j'ai même lu certains passages
en diagonale).
Non, ce livre ne m'aura pas convaincue mais cela ne m'empêchera
nullement de vouloir découvrir d'autres romans de SF ...
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En 2015, Patricia a 89 ans et vit dans une maison de retraite. Elle se souvient très précisément de tout ce qui lui arrivé jusqu'en 1949, mais après c'est très confus dans sa tête. Elle hésite entre deux vies. Pour les deux, elle a en tête les détails de tout ce qui s'est passé de 1949 à 2015. le problème, c'est qu'elle ne sait pas quelle vie elle a vraiment vécue.
En 1949, Mark lui a demandé de l'épouser « maintenant ou jamais ».
Dans une des vies dont elle se souvient, elle lui a répondu « maintenant ». Elle l'a épousé et a très vite déchanté.
Dans l'autre vie, elle lui a répondu « jamais ». Elle a vécu avec une femme Bee et a eu une vie complètement différente dans un monde différent aussi. Sa vie est plus heureuse mais le monde est violent.
Dans les deux vies, elle a eu des enfants. Dans les deux vies, il y a de nombreux personnages, notamment suite aux mariages des enfants et à la naissance des petits-enfants. On a tendance à s'y perdre un peu, mais ce n'est pas si gênant que ça.
Ce livre se lit très bien. On n'est pas perdu entre les deux vies dans lesquelles Patricia a un surnom différent. Même s'il n'y avait pas ces surnoms, on s'y retrouverait tant les vies sont différentes. Les chapitres alternent la vie de Tricia mariée à Mark avec celle de Pat en couple avec Bee.
Je ne parlerais pas de chef-d'oeuvre comme certains. C'est un bon livre sans plus.
Il y a des choses qui m'ont gênée. Par exemple, Pat et Bee n'arrêtent pas de glousser et de pouffer. Ça les rend un peu niaises parfois. Et on a l'impression que l'auteure a voulu inclure tous les événements de ces dernières décennies en en déformant certains dans les deux vies, ce qui finit par faire un fourre-tout un peu indigeste de tout ce qui s'est passé dans le monde ou qui aurait pu s'y passer. On y parle de libération de la femme, de l'homosexualité, du sida, du cancer, de l'écologie, du nucléaire, du handicap, des attentats de l'IRA, de la vieillesse et de ses conséquences comme la sénilité … du coup, les événements s'enchaînent vite, trop parfois avec beaucoup de drames.
On a aussi l'impression que le choix de Patricia a influencé le cours de l'histoire, ce qui semble évidemment peu probable. A moins qu'on ne prenne ce livre pour de la science-fiction, ce qu'il ne me semble pas être.
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