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sur 89 notes

J'ai entamé le mois de mai avec « Mirror Bay » de Catriona Ward, paru chez Sonatine Éditions.

Après avoir été marqué par « La Dernière Maison avant les Bois » de cette autrice que je vous conseille vivement, j'avais hâte de découvrir son nouveau roman, que j'espérais tout aussi machiavélique et surprenant. Et quelle déception !

Si la première partie, celle où nous suivons trois adolescents, m'a plutôt plu et semblait prometteuse, la suite m'a complètement perdu. Alambiquée au possible, j'ai fini par ne plus rien y comprendre, et forcément, j'ai trouvé le récit long, très long... de nombreuses répétitions n'arrangent rien, et j'ai trouvé l'histoire brouillonne, n'arrivant pas à comprendre quel était le but d'aborder certains thèmes présents dans ce roman qui n'apportent rien au récit.

J'ai pensé à l'abandonner à de nombreuses reprises, et après l'avoir terminé, je me dis que j'aurais dû le faire, car si j'espérais toujours un dénouement explosif, comme le précédent, qui permettrait de tout expliquer, je n'ai malheureusement pas été exaucé, puisque même si j'ai saisi certaines grandes lignes, sans avoir l'impression d'avoir tout compris, il ne m'a pas convaincu et m'a laissé un goût amer.

En résumé, je vais être brève puisque vous l'aurez sûrement compris, c'est une énorme déception. Je suis complètement passé à côté de ce roman et j'en suis la première désolée. Vous connaissez la chanson, s'il vous tente, n'hésitez pas à vous faire votre propre avis.
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Livre tant attendu pour ma part, il ne m'a pas déçu même si ce n'est pas un coup de coeur cette fois-ci. Il est difficile de ne pas penser au premier roman de l'auteur (pour ceux qui l'auront lu) et de vouloir faire une comparaison qui n'est pas possible évidemment. "La dernière maison avant les bois" m'avait tellement scotchée qu'il a fallu faire de gros effort pour ne pas y penser durant ma lecture de Mirror Bay.

Alors, que cela soit bien clair, ceci n'est pas un livre policier (même si l'étiquette polar chez Babelio est bien présente et en grandes lettres).

Ici, vous allez rentrer dans un labyrinthe, un labyrinthe d'écrivain où vos méninges vont rudement travailler. La première partie est assez simple à suivre et puis, par la suite, accrochez-vous ! Il y a eu ,cependant, quelques longueurs durant cette seconde partie et par moment, elle m'a un peu perdue et j'ai dû reposer le livre pour savoir qui était qui mais ça été, j'ai géré.

Le début raconte l'histoire de trois adolescents durant l'été, il est présenté comme une biographie écrite par l'un d'eux, Wilder, qui deviendra écrivain. Lors d'une leur balade, un évènement terrible va mettre à mal leur amitié.

C'est un livre à multiples facettes où la petite part de thriller se mélange à un peu de magie , pas mal de fantastique à des scènes parfois touchantes parfois glauques. Les personnages ne semblent pas forcément être ce qu'il parait être. C'est une histoire qui a un début et une fin mais qui ressemble à une poupée gigogne. Lorsqu'on pense avoir compris certaines choses, l'auteur nous surprend.

Je pense que c'est un livre qu'on aimera ou pas. Je ne souhaite pas trop en dire non plus pour ne pas gâcher la découverte. Sachez qu'il y a plusieurs narrations, que l'écrivain est au centre du roman; laissez-vous porter par l'histoire, les questionnements des protagonistes et puis faites-vous votre propre avis. le style de l'auteure est toujours addictif et je me réjouis déjà de voir ce qu'elle écrira pour le suivant :).

Et je terminerais par ceci "L'écriture confère un pouvoir magique. En écrivant, on peut garder quelqu'un dans un livre et l'empêcher de mourir, pour toujours".
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📚Un roman pour se détendre le 1er mai? Voici "Mirror Bay" de Catriona Ward chez Sonatine.

Cela commence comme un roman initiatique, 3 adolescents, Nate, Wilder et Harper se lient d'amitié le temps d'un été dans une petite ville balnéaire. C'est le genre premiers émois et feux de bois🔥. Sauf que dans cette ville, sévit le Rôdeur, un homme qui s'introduit dans les chambres des enfants en vacances, les observe dormir et les photographie dans leur sommeil en appuyant un couteau sur leur gorge. 🫣 J'ai déjà le trouillomètre à 0 , mais je suis une petite nature.
Une femme disparaît aussi...et on se rend compte qu'elles sont nombreuses à disparaitre, à se noyer, à se volatiliser...
Un drame couve.
Jusque là...simple me direz-vous ! Mais Catriona Ward aime jouer avec ses lecteurs. Pire! Elle aime qu'on sache qu'elle joue avec nous. Les intrigues s'imbriquent et on frôle la paranoïa plus d'une fois.

Plus qu'un simple casse-tête, l'auteure nous pose des questions quasi philosophiques comme l'intérêt cathartique de l'écriture : celle-ci nous libère-t-elle vraiment ou nous inflige-t-elle de vivre avec nos personnages comme on vit avec nos démons ? ( Vous avez une heure...ça vous rappelle quelque chose?)

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Ce roman, catégorisé polar, n'en est qu'un partiellement mais il devient vite un exercice virtuose d'écriture dans l'écriture, qui bien que brillant par certains côtés, n'est pas ce à quoi je m'attendais, qui m'a perdue et m'a lassée.
La première moitié de ce polar est assez classique et décrit l'amitié entre trois adolescents sur fond de femmes noyées et de peur du Rôdeur qui pénètre, la nuit, dans les maisons où il photographie des enfants endormis avec un couteau posé sur leur gorge.
Le mystère est résolu assez rapidement et la deuxième moitié se concentre sur le traumatisme vécu par les adolescents, le besoin d'écrire pour se libérer, l'amitié trahie. le roman devient un espèce de jeu littéraire où s'entremêlent, les personnages de Catrionna Ward, les mémoires de Wilder, un des adolescents, dont le texte a été volé, les romans qui en découlent. Les personnages, les mêmes dans tous les écrits, prennent vie avec des noms différents.
C'est certainement du grand art littéraire mais pour moi ce ne fut qu'un embrouillamini indigeste et incompréhensible avec, par construction, de très nombreuses répétitions puisque l'histoire de tous les écrits est la même, seul change le point de vue, seul change le narrateur. Je suis allée jusqu'au bout car je suis curieuse et je voulais voir comment l'auteure allait se dépêtrer de ce qui était pour moi un magma. Je n'ai pas été convaincue et n'ai rien compris entre les séances de magie, les fantômes, les cauchemars, les hallucinations.
Néanmoins, je lirai probablement "La dernière maison avant les bois" pour aller plus loin que ce roman avec l'auteure et peut-être y trouver de l'intérêt.
#MirrorBay #NetGalleyFrance
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En juin 1989, Wilder Harlow part en vacances à Whistler Bay, après le décès de l'oncle de son père qui possédait une maison là-bas. Sur place, il se fait deux amis de son âge, Nathaniel et Harper. Ensemble, ils vont vivre de bons moments en sillonnant la côte pendant les vacances. Mais un drame vient interrompre ces bons moments. Wilder part à l'université en essayant d'oublier cet été. Mais il a du mal à se détacher du passé...
Mirror bay, nouveau roman de Catriona Ward. Après la claque de Dernière maison avant les bois, je m'attendais à un nouveau coup de massue. Comme dans le précédent roman, on prend le temps d'observer les personnages Wilder, Nat, Harper, Sky et leurs versions retranscrites par l'écrivain. D'autres s'ajoutent à ceux-là, le mystère reste même si quelques rayons de lumière se font doucement.
Ca commence comme une amitié entre des adolescents avec des disparitions et un rôdeur en fond de toile, ça se développe avec des romans des personnages qui s'entremelent à l'histoire. J'ai été un peu déboussolée par la tournure rapide que prenait les évenements mais ça n'est que le début, il faut savoir rester attentif aux détails... Catriona Ward sait bien ménager son suspens jusqu'au bout et on est stupéfaits par cette fin. Très forte, cette Catriona Ward.
Très dur de dire quel roman j'ai préféré entre les deux que j'ai lu, peut-être le premier car il a eu l'avantage de la surprise. Avec Mirror bay, je m'attendais à un final surprenant mais difficile de savoir lequel avant de l'avoir lu.
#MirrorBay #NetGalleyFrance

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Des rumeurs courent à Wistler Bay: un rôdeur sévit la nuit, entre par effraction chez les habitants pour photographier les enfants endormis. Les clichés nonchalamment abandonnés dans la lande sont retrouvés par les parents terrifiés. Les rochers qui bordent l'océan chantent une mélodie lugubre et une légende hante les lieux : celle d'une déesse vivant dans une grotte qui dévore les âmes égarées. Mieux vaut ne pas s'éloigner du rivage lorsque l'on se lance dans quelques allers-retours à la nage. Des femmes ont disparu au fil des ans dans les environs, des nageuses expérimentées, et leurs corps n'ont jamais été retrouvés… Les parents de Wilder Harlow décident de passer tous leurs étés à Whistler Bay dans le Maine, où ils viennent d'hériter d'un cottage avec vue sur l'océan. Wilder, adolescent plutôt timoré, fait la rencontre de Harper, une jeune fille férue de magie et de Nat, un garçon qui ne le laisse pas indifférent. Ensemble ils vont vivre l'été qui va bouleverser leur vie à jamais. Des années plus tard, Wilder devenu écrivain, rédige ses mémoires.

Je n'ai pas pu résister : Catriona Ward est une énigme pour moi. Après La dernière maison avant les bois, lu l'an passé, la voici qui réitère l'exploit d'un roman totalement atypique et fascinant, qui méle plusieurs genres à la fois et aborde plusieurs thématiques insolites. On est vite happé par l'histoire de ces trois adolescents, qui se testent au départ par des défis singuliers puis se partagent entre premiers émois amoureux et réelle amitié. Se mêlent à leur quotidien estival, des rumeurs impliquant un psychopathe qui erre sur la côte et la disparition en mer de plusieurs femmes, dont les corps ne sont pas retrouvés… L'été s'achève sur quelques révélations et rebondissements éprouvants. Tout ceci nous est raconté par Wilder lui-même au travers de ses mémoires qu'il rédige dans le but de les faire publier. Car cette affaire est désormais connue, il s'agit de celle du « rôdeur de la côte », devenue célèbre des années plus tard. A cette occasion, Wilder revient sur les lieux de son adolescence et renoue avec le passé.

Evoqué comme je viens de le faire, ce roman a l'air simple. Il n'en est rien. Amis lecteurs, accrochez-vous, soyez très concentré, n'en perdez pas une miette et vous serez récompensé. Comme lors de son précédent roman, Catriona Ward a le don, comme par magie dont il est un peu question dans ce livre, de vous passer le cerveau au shaker. Au fil de ma lecture, j'ai songé à diverses oeuvres étranges, parmi lesquelles celles de Dennis Lehane, Lewis Carroll ou David Lynch. Ce livre m'a autant subjuguée que déroutée et m'a emmenée là où je ne suis jamais allée. Mon estomac s'est plus d'une fois noué pour le personnage de Wilder, qui ne comprend pas plus que nous lecteur, ce qui lui arrive. On a parfois l'impression de franchir les portes d'une quatrième dimension… A quel genre de jeu est-il confronté, est-ce une farce, une manipulation? Tout comme les personnages, nous sommes les jouets de Catriona Ward, des marionnettes qu'elle aime secouer et projeter tête en bas…

« Les écrivains sont des monstres, quand on y pense. Ils dévorent tout ce qui passe à leur portée. »

Les écrivains dévorent leurs personnages, (leurs lecteurs peut-être aussi…), ils font ce qu'ils veulent avec eux, mais l'inverse est vrai également, l'auteur devient vite dépendant de ce qu'il a créé. La réflexion sur la création littéraire qui hante ces pages est surprenante, les jeux de mots auxquels se livrent les personnages sont étonnants. Pour être honnête, je suis déroutée par le dénouement et le fait que la magie devienne prépondérante à la fin du récit, ce auquel je ne m'attendais pas. Mais il y avait tout au long de ma lecture une forme de fascination pour le style et les personnages inventés par Catriona Ward. Parmi mes lectures récentes, elle est l'autrice la plus singulière que j'ai pu découvrir. Je remercie pour cela les Editions Sonatine via Netgalley.





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On pourrait penser, en commençant à lire ce roman, que l'on se trouve face à un récit qui va se consacrer à trois ados devenus amis durant leurs vacances passées à Whistler Bay, sur les côtes du Maine. Mais ce serait réducteur…

Oui, Wilder, ado mal dans sa peau, vient enfin de se faire deux amis, en les personnes de Harper, une jeune fille et de Nat, le jeune homme qui vit à Whistler Bay toute l'année, fils d'un pêcheur. Mais ce roman, c'est un peu plus que ça.

Oui, c'est aussi une histoire de passage à l'âge adulte, des premiers émois, des premiers amours, des serments que l'on se fait et dont on pense qu'ils dureront toute notre vie. Mais pas que.

Oui, dans ce joli coin du Maine, il y a des légendes urbaines qui courent, des histoires que l'on raconte pour se faire peur, sur des personnes qui ont disparu alors qu'elles nageaient, victimes des courants, sans aucun doute, mais cela fait plus frémir si l'on parle de sirènes. Et puis, il y a aussi le Rôdeur, qui s'introduit dans les maisons et photographie les enfants.

Ce roman, ce sont aussi des ambiances sombres, mystérieuses, intrigantes, pesantes, parfois à la limite de la malséance, notamment dans le comportement de certains personnages, dont je me suis demandée ce qu'ils cachaient vraiment (mais ils ne cachaient peut-être rien non plus, tout l'art du mystère est là).

Ce récit, c'est aussi une plongée dans l'inconnu, parce que l'autrice aime balader ses lecteurs et faire en sorte que son récit soit comme une toile d'araignée, comme les tentacules d'une pieuvre (saviez-vous qu'elle avait un cerveau dans chaque tentacule en plus d'un dans sa tête ?), qui, tels des serpents de mer, nous entraînent un peu partout, avant de nous figer sur place, telle Méduse ?

Alors oui, dans le registre "Pan sur ta gueule, tu ne l'as pas vue venir, celle-là", l'autrice avait frappé beaucoup plus fort dans son précédent roman (La dernière maison avant les bois) qui était bien plus nébuleux. Malgré tout, le final de celui-ci m'a tout de même fait sursauter.

Non, je n'avais rien vu venir. Ni le twist final, ni l'horreur que l'on découvrira à un moment donné, tel un lapin blanc surgissant de la grotte, heu, de son terrier, et entraînant nos trois amis dans un maelström inattendu qui fera tout valser.

Ce récit, c'est comme des poupées gigognes qui s'emboitent l'un dans l'autre, chaque partie cachant la suite, nous laissant dans le noir absolu, puisque l'on ne sait pas ce qu'il adviendra ensuite. Et des découvertes, il y en aura quelques-unes !

Croyez-moi, nous sommes loin d'un roman consacré à des ados en vacances et qui vont grandir d'un coup. Les ingrédients dans le roman sont classiques, mais leur traitement ne l'est pas et finalement, on obtient un tout autre plat que celui que l'on pensait avoir à notre table.

Un roman à découvrir, tout comme le précédent de cette autrice, si vous ne l'avez pas encore fait…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Je tiens à exprimer ma profonde gratitude envers les éditions Sonatine pour ce service de presse.

C'est le premier roman que je lis de cette autrice, et franchement, il est résolument complexe.

Catriona Ward m'a entraînée de droite à gauche, mêlant réalité et fiction.

J'ai même eu des noeuds au cerveau.

Le récit commence de manière classique avec la rencontre de ces trois adolescents.

Ensuite, viennent des éléments qui s'ajoutent, avec de belles descriptions qui m'ont donné l'impression de sentir le vent et d'entendre la mer, de me voir aux côtés de ces enfants.

De fil en aiguille, je me suis attachée à eux et me suis laissée entraîner jusqu'à la fin.

N'ayant pas l'habitude de ce genre de roman, je me suis sentie ballotée d'un côté à l'autre.

Je ne parvenais plus à distinguer le réel de la fiction, ce qui fait que ce livre est époustouflant. L'autrice a effectué un travail de titan, les réflexions et questionnements abondent, et pour moi,

ce roman est une véritable énigme.

« Les écrivains sont des monstres… Ils avalent tout ce qui passe à leur portée. »


Été 1989. Les parents de Wilder Harlow viennent d'hériter d'un cottage dominant les côtes du Maine.


L'adolescent, plutôt mal dans sa peau, fait la connaissance sur la plage d'une jeune fille, Harper, et d'un garçon, Nat. Très vite, le trio devient inséparable. Mais malgré le tableau idyllique du

bord de mer, des balades en bateau, des amitiés naissantes et des secrets partagés, des rumeurs courent à Whistler Bay. On parle d'une mystérieuse noyée dont le corps n'a jamais été retrouvé,

d'un homme qui s'introduit la nuit dans les villas pour prendre en photo les enfants pendant leur sommeil… Bientôt, l'inquiétude laisse place à des événements beaucoup plus sombres. Pour

les trois adolescents, les portes de l'enfance viennent définitivement de se refermer.

Des années plus tard, Wilder, devenu écrivain, entreprend de raconter ses mémoires.

Prenant un visage totalement inattendu, l'horreur frappe à nouveau…

Comment parvient-on à écrire une oeuvre qui nous embrouille autant l'esprit ?

C'est vraiment incroyable. ?✨
Lien : https://leschroniquesdestia...
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Juin 1989. le père de Wilder Harlow a hérité du cottage de l'oncle Vernon. L'adolescent, originaire de New-York et pensionnaire-boursier du lycée privé (côté) de Scottsboro (et accessoirement tête de turc de ses camarades …) va passer un été à Whistler Bay, avec ses parents (un couple au bord de la rupture… ) Histoire d'en profiter un peu avant de prendre la décision de vendre – ou non – l'héritage.

Le jeune garçon de seize ans est très complexé par son aspect physique : le « look Harlow » d'après son père (grands yeux d'insecte – bien trop clairs – et peau très blanche …)

Dès son arrivée, Wilder va se lier d'amitié avec un garçon (Nathaniel) et une fille (Harper) de son âge, rencontrés sur la plage toute proche. Harper est anglaise et se remet très mal d'une tragédie familiale. Nathaniel est américain (du coin) et supporte mal l'abandon de sa propre mère. Quant à Wilder, la sienne est carrément dépressive …

Une « trouble » amitié va naitre entre eux – et ce durant plusieurs années. Années au cours desquelles il va régulièrement être question du fameux « rôdeur », responsable de plusieurs disparitions féminines … Cet angoissant rôdeur, qui sèmerait des photos polaroids, comme autant de petits cailloux … Personnage inaccessible, qu'on supposerait parfois sorti tout droit de leurs imaginations débordantes … Une sorte de « chimère » aussi inapprochable que fascinante : pourrait-elle avoir, finalement, une relation directe avec leur propre histoire ?

Un roman surnaturel, qui entremêle secrets de famille, complexité des relations humaines, drames mais également mystère, folie et fantastique. Une sombre intrigue, à mi-chemin entre littérature blanche et noire … le lecteur s'y perdra un peu par moments …
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Bon, comment dire, j'attendais cette lecture avec impatience, j'avais lu des retours très positifs, et le début de l'intrigue m'a beaucoup plu, j'ai tourné les pages avec beaucoup d'intérêt...jusqu'à ce que d'un seul coup je ne comprenne plus rien du tout...

La première partie est très claire, trois jeunes qui se découvrent une amitié, une relation triangulaire, les deux garçons amoureux de la même fille, on découvre qu'un tueur en série sévit dans la région, on découvre qui il est on ne s'y attend pas du tout et là on est à la moitié du roman.

Et d'un coup un des jeunes se retrouve à la fac il perd les pédales, un nouveau personnage intervient, il est un peu bizarre (comme le livre en fait..), les personnages changent de noms, perpétuellement, je me perds, je persiste car je veux comprendre, je vais jusqu'au bout, mais l'autrice m'a vraiment définitivement laissée loin derrière, donc j'ai refermé ce roman en me demandant sincèrement ce que j'avais lu.

Bref, c'est un flop total pour moi, j'ai peut-être un esprit trop cartésien et il y avait une dimension un peu fantastique dans laquelle je ne suis pas du tout rentrée ..

Mais je ne baisse pas les bras et je lirai La dernière maison avant les bois car je déteste rester sur un échec...

Bien évidemment je vous encourage à lire ce livre, c'est juste qu'il n'était visiblement pas pour moi..
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