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Citations sur L'Héritage de Karna, tome 3 : Les femmes si belles (9)

Le jour de sa confirmation Karna avait le sentiment d'être la dernière de toute la famille. Que sa vie était essentielle, déjà décidée par une étincelle il y avait de cela des centaines d'années. En tout cas bien avant que quiconque y ait pensé.Et que tous avaient dû être là avant elle, pour que ce soit finalement son tour.
Elle voyait les visages graves des adultes. Les murs de pierre épais. La lumière et les ombres faisaient bouger l'image. Comme si elle avait sa propre vie.
C'était donc Dieu lui- même qui était à la cime des arbres à l'extérieur et la regardait à travers les vitres et les faisait étinceler. Et à chaque mouvement que faisait Dieu pour mieux la voir, la lumière et les ombres se transformaient dans le dessin des arbres.
Les recoins sombres se faisaient plus clairs tandis que les murs se perdaient dans l'ombre et disparaissaient presque. Et tout cela parce que Dieu pliait les branches pour mieux la voir.
Au dessus de tout cela il y avait la voix du pasteur qui les sermonnait, les enjoignait et les condamnait. Il n'avait pas l'air de s'intéresser à ce que faisait Dieu.
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– Tu crois que les gens peuvent s’aimer sans mentir, grand-mère ?
Grand-mère avait repris sa marche, mais elle avait tourné son visage vers elle.
– Je ne sais pas. Mais je le crois. Mais alors faut pas s’attendre à ce que les gens existent pour toi. Ils existent pour eux-mêmes. Même s’ils t’aiment, il peut arriver qu’ils ne te racontent pas tout. Je ne sais pas si on peut appeler ça un mensonge. Le plus important est d’avoir quelqu’un à aimer.
– Comment ?
– Il faut saisir l’amour quand il est là, ne pas le laisser passer. Et s’il veut s’en aller, faut le laisser partir. Il doit rester libre. C’est seulement comme ça qu’on peut le garder.
(p. 133, Chapitre 11, Livre 3, “Les femmes si belles”).
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Elle imaginait que c’était inhérent à la vie elle-même. Dont le cours était un entrelacs d’événements et d’atmosphères.
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« Wilfred Olaisen restait avec l’impression désagréable que Madame Dina faisait semblant de suivre les règles du jeu, mais qu’en réalité, elle le roulait sans qu’il s’en aperçoive. » (p. 165)
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Mais l’amour, Benjamin Grønelv, c’est un don. Qu’il faut protéger. Il peut naître tard ou tôt dans la vie. Mais il n’est pas pour les gens qui le distribuent comme des rations à des prisonniers de guerre. C’est une force pour les rares personnes qui savent tout donner, et tout accepter. C’est pourquoi je me suis retrouvée parmi des étrangers. À cause de l’amour.
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Elle ressentait un curieux bonheur. Ou bien était-ce quand même du chagrin ?
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Je fais partie de la famille. Toi, Karna, tu as une enveloppe si fragile. Mais ça n'a pas d'importance, parce qu'à l'intérieur, tu es comme le roc. Moi, c'est tout le contraire. Et c'est quand le roc mis à nu se fissure que tout retombe sur les proches.
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Bien, pensa-t-il, jusqu'ici, mais pas plus loin.
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Il se coucha sur le banc, les bras sous la tête. Au bout d'un moment, il crut dormir. Mais ses pensées n'en étaient pas moins présentes. Pas comme une réflexion. Comme un mur. Il n'arrivait plus à fermer les yeux.

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