Alors là ma pauvre Christine, j'aimerais pas être à ta place.
Chaque soir tu t'endors et au réveil… Pouf ! Vacances, j'oublie tout.
Panne de mémoire.
Le trou noir.
Troublant.
Comme un lendemain de cuite… sans cuite.
Et chaque matin on remet ça : c'est quoi cette maison dans laquelle tu te réveilles ? C'est qui l'inconnu dans le lit à côté de toi ? Et dans le miroir là, c'est vraiment toi cette vieille (!) de quarante-sept ans alors qu'hier encore tu n'en n'avais que vingt ?
Sérieux Christine ça craint.
De mon côté donc, tous les soirs avant d'aller dormir j'ai lu « Avant d'aller dormir ». Et pour ma part chaque matin, merci, tout allait bien. Cela dit convenons quand même que cette sale histoire génère malgré tout menues angoisses et moult questionnements. Qui c'est qui ment ? Qui c'est qui yoyotte ? Pourquoi tant de haine ? Quand c'est qu'on mange ? Autant d'énigmes perfides et anxiogènes qui par procuration s'en vont taquiner l'ami lecteur au long de ces journées sans cesse recommencées.
Je me dois toutefois de préciser en passant que les sempiternelles renaissances de cette malheureuse Christine trainent un peu en longueur sur les deux premiers tiers du bouquin, quand même.
Et puis finalement ça s'active tranquille pour parvenir au dénouement où, normalement et si tout va bien, tout devrait s'éclairer enfin.
Bon, voilà donc un thriller britannique plutôt bien fichu, mais pour moi petit goût de sans plus.
« Les Apparences » de Flynn la yankee m'avaient procuré le même ressenti mitigé.
En revanche, pas à tortiller, le « Robe de marié » de Pierre le frenchie m'avait autrement scotchée.
Alors cocorico, j'ai envie de dire.
Finalement je dois avoir un côté chauvin (on s'en fout, et ça n'a aucun rapport avec le bouquin).
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