Toi. Moi. Et les étoiles, tome 5

— Où que tu sois ma puce, ton cœur et le mien ne font plus qu’un. Peu importe la distance qui nous sépare. Peu importe le temps qu’il me faudra pour qu’on puisse être de nouveau réunis. Je t’aime. Je t’ai aimé au premier regard, je t’aime comme un fou aujourd’hui et je t’aimerai toujours. Alors pour moi Livie, pour notre bébé, je te le demande. Pars.

Ethan est une palette de couleurs de grand peintre. Si vous croyez que se contenter de quatre couleurs primaires fera un tableau terne, c’est que vous n’avez pas assez creusé la surface. Ethan est un mélange de nuances, un homme aux nombreuses facettes. Dur et tendre à la fois. Impulsif et patient. Colérique et compréhensif. Voilà l’homme que j’ai choisi. L’homme à qui j’ai décidé de dire oui. Oui à toute une vie à ses côtés.

— Je veux être l’espoir. L’espoir d’une nouvelle vie, tout comme Jenny l’a été pour moi.

— C’est ça que je veux. Être cette personne qui arrive à infiltrer un peu d’espoir dans le cœur d’une personne quand tout semble désespéré. Je veux leur montrer la lumière dans l’obscurité, je veux leur apprendre que la vie n’est pas finie. Je veux leur montrer que le soleil finit toujours par se lever. Je veux…

Je bois une nouvelle gorgée sans les quitter des yeux. Je ne leur donne pas 24 heures pour se rabibocher. Aussi crétin l’un que l’autre. Pas foutus de voir qu’ils sont tellement entichés l’un de l’autre que c’est aussi intense que destructeur entre eux. Ne dit- on pas que la frontière entre la haine et l’amour ne fait qu’un pas ?

Le besoin d’être aimé est aussi fort que le besoin d’aimer, car un amour sans retour est alors pire que l’enfer pour l’être qui ouvre son cœur. C’est une peur que je connais, que j’ai connue.

Cette faim- là, je la connais. La faim de sentir sa peau contre la mienne dans un toucher, un sourire, un rire. Une faim de sentir que pour une personne, pour cette personne, vous êtes tout ce dont elle a besoin. Son oxygène.

J’aime ces situations où les regards en disent long sur leur état d’esprit. Les regards. Je crois que c’est ce qui m’a toujours attiré à m’orienter vers les portraits.

Et comme un besoin de nous réparer, de balayer ces dernières heures de disputes, ses mains me parcourent avec tendresse. Ses caresses sont douces, effleurant chaque parcelle de ma peau tout en volupté. Je me laisse bercer par ses gestes, ses mots doux qu’il me chuchote à l’oreille. Et quand il me laisse enfin atteindre l’orgasme, mon cœur s’emplit d’un amour encore jamais atteint.

Je n’ai jamais imaginé que d’offrir du plaisir pouvait être si excitant, mais c’est un fait et lorsque je remonte ma langue lentement jusqu’à son gland, j’admire les flammes du désir scintiller dans ses yeux.