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Mon édition étant en un seul volume, cet avis concernera les deux tomes affichés sur Babélio.
Si j'ai aimé les cinq précédents tomes, j'ai particulièrement apprécié cette "mascarade Silésienne", côté scénario c'est simplement parfait, on retrouve un univers d'une extrême cohérence que l'auteur a su patiemment mettre en place, on retrouve également beaucoup de vieilles connaissances ce qui fait que la transition est aisée.
David Weber est l'auteur le plus précis et pointilleux que je connaisse, c'est peu de dire qu'il soigne les détails pour justifier les événements à venir, les prémisses autour du retour d'Honor à un poste de commandement pour une mission qu'elle ne pourra finalement pas refuser sont en soit une belle et brillante illustration de cette précision.
Pointilleux car l'auteur aime les détails et les descriptions exhaustives sur des sujets comme la vitesse, l'armement, l'espace et les bandes gravitiques, des explications assez souvent ésotériques qui étonnamment passent plutôt bien, car n'y rien comprendre ou presque n'est pas essentiel.
J'aime également ces petites histoires qui gravitent autour de l'histoire principale, elles apportent toutes un plus qui enrichit un contexte déjà très passionnant.
Il reste à parler des combats spatiaux captivants car très bien chorégraphiés (ils étaient un peu délaissés dans les deux derniers tomes), mais aussi de la stratégie qui précède les engagements qui sont suivis du poste de commandement, c'est simplement génial.
Et enfin il y a bien sûr Honor Harrington, personnage central et charismatique de la série qui continue à évoluer vers toujours plus de complexité, sans oublier Nimitz, le chat sylvestre qui n'a pas livré tous ses secrets.
Je suis fan de cette série !
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Critique publiée également dans le tome 2 de Mascarade silésienne. Les deux tomes étant en fait un seul livre.

La chasse aux pirates en Silésie ! Et oui, c'était le seul moyen pour Honor de retrouver le service actif au sein de la flotte royale manticorienne après avoir été soigneusement évincée par ses pires ennemis dans le tome 4 de la série.

Elle va donc accepter cette affectation mineure et laisser provisoirement son poste d'Amiral, et second de la flotte royale graysonniène pour prendre la tête d'une petite escadre de 4 navires marchands manticoriens qui auront étés préalablement modifiés pour contenir un armement de pointe dans le but de mettre un terme aux actes de piraterie qui se multiplient dans la région marchande de Silésie.

N'imaginez pas une seconde que vous allez vous ennuyer en lisant cette 6ème aventure d'Honor Harrington. Un fois de plus David Weber nous captive de la première à la dernière page, sans relâche. Abordages, attaques surprises, sauvetages, négociations et politique sont au menu de cette aventure épique.

Le livre est plus long que d'habitude avec 600 pages, divisées en 2 tomes par l'éditeur qui manifestement essaie d'arrondir les fins de mois... ce qui ne me dérange pas car finalement c'est bien plus agréable en main qu'un pavée de 600 pages.

David Weber en profite pour encore mieux développer son histoire et ses personnages. Il s'intéresse cette fois de plus près aux problèmes au sein de l'équipage avec un nouveau personnage, Audrey Wanderman, technicien en informatique, un bleu qui reçoit sa première affectation et qui va avoir affaire à la pire racaille qui compose malheureusement le nouvel équipage d'Honor, fait de membres dont leurs anciens commandants ont étés heureux de se débarrasser.

Cette partie de l'histoire est très intéressante et très prenante.

Bref, tout y est pour passer un très très bon moment, alors si vous en êtes déjà au tome 5, n'hésitez pas. Honor Harrington c'est comme le bon vin, plus les années passent mieux c'est et chaque tome est non seulement au moins aussi bon mais bonifie globalement la série.

Note 6/6
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Sixième opus des aventures de notre héroïne préférée désormais publiées en deux tomes.


Honor Harrington était depuis le tome précédent, réduit à la demi-solde, sans commandement et "en exil" à Grayson.
Grâce à quelques manoeuvres politiques de Karl Hauptman et Réginald Houseman, des "ennemis" de son propre camp, elle se voit attribuer le commandement d'une mission dangereuse : Une chasse aux pirates dans la confédération silésienne, délaissée par l'Amirauté. Faute de pouvoir lui attribuer des vaisseaux de guerre, tous monopolisés par le conflit contre Havre, elle se voit confier quelques navires Q, des vaisseaux de transport de marchandises, fragiles, sans blindage mais armés comme des cuirassés.
La technologie et les astuces utilisées pour armer ses vaisseaux, modifieront par ailleurs la doctrine de la FRM dans l'avenir.


Cette fois-ci, très peu de politique et beaucoup d'action. On découvre aussi des commandants de vaisseaux de Havre (mais oui, encore et toujours eux), professionnels et très humains, attachés à leur devoir mais respectueux du code de la guerre.
Pour la première fois également, on s'attarde assez longuement sur les officiers mariniers et les matelots, leurs histoires et déboires, rendant ainsi les vaisseaux d'Honor plus humains, remplaçant ainsi les habituelles listes de pertes se chiffrant par milliers.


Décidément, Mascarade silésienne est et reste mon tome préféré.
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Indécrottable fan d'Honor Harrington.
Indécrottable fan de David Weber.
Peut-être ne suis-je pas objectif, mais la série entière des ''Honor'' se dévore avec passion. Un vrai plaisir.
De la sf militaire de qualité, Honor évolue tout au long de la série, les scènes de batailles sont très prenantes, les complots politiques passionnants.
La lecture est facile d'accès, on ne s'ennuie pas une seconde.
Les descriptions ''scientifiques'' de l'honorverse (l'univers d'honor) sont crédibles et faciles d'accès.
Les descriptions des vaisseaux et de leur armement, qui va évoluer en puissance tout du long de la série, sont passionnantes.
Pour moi, la série ''Honor'' est la meilleure série de sf militaire que j'ai jamais lue.
Allez seuls bémols :
Un peu (beaucoup) d'anti-français, mais on s'y fait et on en sourit.
L'apologie de la libre entreprise, de la royauté (système anglais), mieux vaut ne pas avoir trop de sympathie pour le système politique de type ''socialo-communiste''.

Dans cet épisode, on parle enfin des rouages d'un équipage et c'a fait du bien. On y découvre les prémices du principe du porte-avions qui fera des ravages dans les épisodes suivants.
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L'argent c'est le nerf de la guerre, et le commerce manticorien est source de revenus, lorsque ceux-ci diminuent dramatiquement du fait de l'augmentation insupportable du piratage dans la Confédération silésienne c'est un problème.
La flotte de Manticore étant totalement mobilisée dans le conflit qui s'enlise depuis plus de trois ans avec la République Populaire de Havre, elle n'est plus en mesure de protéger ses vaisseaux marchands, les pirates en profitent et les pertes de vaisseaux deviennent insupportables pour les cartels commerçants. le magnat Klaus Hauptman qui voue une haine féroce à Honor depuis qu'elle l'a remis en place à Basilic fait jouer en sous-mains ses relations politiques afin qu'elle soit réintégrée dans la flotte et prenne la direction d'une flotte de quatre navires-Q, des cargos armés avec des équipages composés de novices et de vétérans à la réputation douteuses, après tout, cette furie serait bien capable de limiter le piratage, et si elle est éliminée ce serait un bonus n'est-ce pas ?
Reste à savoir si Honor acceptera de quitter son poste d'amiral commandant en second la flotte de Grayson pour être réintégrée dans la Flotte Royale de Manticore en tant que commandant de vulgaires cargos (sur)armés ?


Ce sixième tome a scandaleusement été divisé en deux parties dans la version brochée, l'Atalante semble cependant avoir corrigé le tir avec sa version poche « La Petite Dentelle », parue en 2018, avec 688 pages en un seul tome. Si on ne veut pas être frustré en achetant le broché il est nécessaire d'acquérir en même temps les deux volumes.


Trois ans après son éviction de la FRM par les politiciens et un an après les événement narrés dans le Tome 5 "Pavillon de l'exil" Honor reprend du service dans la Flotte Royale, de prime abord dans des conditions minables, mais nous pouvons compter sur Honor pour remplir sa mission et au-delà alors que certains y voyaient sa perte. Encore une fois David Weber nous captive en se renouvelant à chaque volume de la série tout en restant parfaitement cohérent, ici nous découvrons un nouvel environnement avec la Confédération silésienne, une occasion de faire une petite escale dans l'Empire Andermien, des territoires très différents politiquement, et la traque de pirates nous change des batailles opposant d'énormes flottes. Avec le changement de contexte l'accent est mis sur le quotidien de l'équipage et les problèmes occasionnés par sa composition disparate, les personnages bien définis mis en scènes deviennent vite attachants, et Nimitz lui-même n'est pas oublié, puisque cette mission lui donne l'occasion de rencontrer Samantha, la chatte sylvestre qui a adopté le capitaine de corvette Tchou, qui ne le laisse pas indifférent.
Nous retrouvons de nombreux personnages côtoyés dans les tomes antérieurs, amis et ennemis, le magnat Klaus Hauptman va certainement devoir se remettre en cause et une place assez importante est accordée aux officiers de la flotte de la République de Havre, ce qui a d'ailleurs généré le titre anglais du livre "Honor among Enemies".
Le livre se termine de manière assez abrupte avec la rencontre d'un navire-Q manticorien avec deux croiseurs Havriens issus d'une escadre qui était sensée rester discrète.


Comme d'habitude dans cette excellente série l'action est bien présente et les combats spatiaux bénéficient d'une chorégraphie soignée, mais dans ce tome l'accent est mis sur les personnages secondaires avec talent, le seul gros reproche que je puisse faire reste le fractionnement commis par l'éditeur en deux parties qui me reste sur l'estomac … heureusement que que je possède la seconde partie, ce qui me permet de l'attaquer dès la dernière page de cette première partie tournée …
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Salut les Babelionautes
Comme vous, je n'apprécie pas que l'Atalante est édité en deux tome ce qui n'en était qu'un a l'origine, mais quand on Aime on compte pas !!
Pour en revenir a Honor Harrington, elle reprend le chemin de la Silésie et la chasse aux pirates, car les vaisseaux de commerces Manticorien subissent trop de pertes.
Mais c'est un coup fourré de l'Amirauté dirigé par les ennemis qu'elle c'est fait au long de sa carrière, car même si ils sont conscients des pertes commerciales dus aux pirates, ils espèrent bien qu'elle n'en reviendra pas.
Et pour être sur de cela, ils lui fournissent la lie des équipages, tout ceux que les commandant de vaisseau ne veulent plus.
Mais Comme d'habitudes elle va relever le défi, aidé en cela par certains personnages que l'on a rencontré dans les tomes précédant.
David Weber s'intéresse cette fois aux problèmes au sein de l'équipage, quand certains spatiaux n'ont aucune morale et d'autres l'envie de transmettre leur expérience.
J'ai adoré le moyen trouvé par l'auteur pour aidé l'un des enseignes a se défendre alors qu'il ne faisait que subir les exactions commises a son encontre.
Je vais continué cette relecture de ce qui est pour moi l'une des meilleures Saga de Space Opéra.
Et une fois de plus je remercie pour sa traduction Florence Bury, sans qui cette oeuvre me serait resté inaccessible.
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Toujours passionnant !
Honor et Nimitz forment un couple hors du commun !
Je propose des critiques complètes et des informations sur l'auteur et les mondes d'Honor pour les tomes 1 à 4
et 11 à 14 (fin)
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Dans ce premier tome, Honor est arrachée de sonchateau seigneurial pour rempiler dans les forces manticoriennes à une position rien moins qu'infamante. Seulement, comme elle aime être humiliée et envoyée dans des missions suicides, c'est avec une joine non dissimulée qu'elle accepte de servir de victime sacrificielle aux ennemis de son parti.Et comme elle est partageuse, elle emmène avec elle tous ses joyeux compagnons d'infortune.Elle va donc s'en aller servir d'appât armé aux pirates ravageant l'espace. Et bien sûr, elle va leur botter le train.Je crois avoir déja dit que j'avais pour cette forte femme (ou plutôt pour l'auteur de ses aventures) une relation particulièrement ambivalente. J'apprécie en effet beaucoup les scènes spatiales, qui sont, en un sens, l'apogée du combat spatial "classique", ou des dizaines de milliers d'hommes seron envoyés sans protection dans le vide de l'espace. J'apprécie en revanche nettement moins le côté capitaliste triomphant de l'auteur qui, associé à son militarisme forcené, me donne quasiement envie de vomir. Hélas, ça ne suffit toujours pas à me retenir de voir dans quel guépier il a pu fourrer son héroïne. Et là, même si le premier tome ne livre que peu d'indices sur la nature du piège dans lequel elle est, je suis sûr qu'encore une fois ça va se finir avec un vaisseau abandonné à quelques années lumières de toute terre habitée, perdant de l'air par tous ses orifices, handicapé par la perte de toute capacité à se mouvoir, et au sein duquel on commence à réfléchir à l'ordre dans lequel l'équipage sera servi.Donc, si vous voulez un conseil, ne le lisez que si vous êtes fan. Après tout, si ça n'est pas le cas, ça fait déja longtemps que vous avez abandonné ces lectures clairement sarkosistes .... voire même pire, en fait.
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J'adore toujours autant la série. le problème vient de l'éditeur et de sa manie de découper les tomes en deux pour gagner plus d'argent.
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Au diable la segmentation (mesquine) à partir du tome 7, et sacrilège (?), au diable le respect d'une critique pour un seul livre: cette saga est un tout.

J'ai tourné les pages à une vitesse supraluminique et j'avais à peine refermé un tome que j'ouvrais le suivant, d'où mon sentiment très fort d'unité.
C'est sans aucun doute la saga spatiale que j'ai préféré, du suspens, des émotions, du spectacle, des interactions politiques et religieuses bref top.

Inconvénient sans doute, d'avoir enchainer les tomes, il y a des redondances un peu pénibles (Honor et Nimitz, l'avance techno de Manticore, les vecteurs d'approche etc..) . Un peu trop grossier également que la plupart des ennemis soient des demeurés obtus et que Honor soit une quasi déesse.

Et surtout on sent qu'il y a parfois du remplissage surtout après le tome 6.

Malgré ces critiques, j'ai pris un immense plaisir et je recommande chaudement les aventures d'Honor Harrington.
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