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Citations sur Journal d'un AssaSynth, tome 1 : Défaillances systèmes (19)

Voyager avec les humains étant interdit aux AssaSynths, je ne pouvais pas monter dans la cabine sans autorisation explicite. À vrai dire, avec mon module superviseur piraté, rien ne m’en empêchait. Hormis un détail insignifiant, de ceux qui vous font finir en pièces détachées : mon émancipation devait rester secrète – surtout auprès de mes commanditaires.
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Cela fait fait partie de mes fonctions, ne pas écouter les instructions du système lorsqu’il… se trompe.
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Je n’ai pas piraté mon module superviseur pour tuer mes clients. Il a dysfonctionné, parce que les imbéciles de la compagnie tirent les coûts au maximum sur les composants, et j’ai perdu le contrôle. Je les ai tous massacrés. Après mon retrait de la mission, j’ai écopé d’un module flambant neuf, que j’ai tout de suite piraté afin que ça ne se reproduise jamais.
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Et après, on s’étonne que je préfère voyager en soute. Des humains, augmentés ou non, dans un espace aussi réduit en compagnie d’un AssaSynth, bonjour le malaise. Surtout pour l’AssaSynth en question.
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Voilà pourquoi je me réjouis de ma condition de synthétique. C'est typiquement le genre de bêtises qui passent par la tête des humains. "Non. La rancœur est un phénomène qui vous est propre. Les androïdes ne sont pas aussi idiots".
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J’aurais pu faire un carnage dès l’instant où j’ai eu piraté mon module superviseur ; en tout cas, si je n’avais pas découvert un accès au bouquet de chaînes de divertissement relayées par les satellites de la compagnie. 35 000 heures plus tard, aucun meurtre à signaler, mais, à vue de nez, un peu moins de 35 000 heures de films, séries, lecture, jeux et musique consommées. Comme impitoyable machine à tuer, on peut difficilement faire pire.
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Je ne sais pas m’y prendre avec les vrais humains, d’accord ? Ça n’a rien à voir avec mon module superviseur piraté (je ne suis pas paranoïaque), ni même avec eux ; c’est moi. Je suis un effroyable AssaSynth, on le sait tous, et ça rend tout le monde nerveux, ce qui me stresse encore plus. D’autant que, si je ne porte pas mon armure, c’est parce que je suis mal en point ; imaginez qu’un de mes composants biologiques se détache et s’éclate par terre. Personne n’a envie de voir ça.
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Resserrant la couverture autour de moi, j'espérais encore cacher qu'il me manquait des bouts. Sans l'armure qui me maintenait en un seul morceau, c'était une vraie boucherie.
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"Tu peux rester ici, si tu veux, a-t-elle ajouté. Qu'en dis-tu ?"
Ils se sont tous tournés vers moi, la plupart le sourire aux lèvres. L'un des inconvénients de mon armure, c'est que j'ai tendance à profiter de la visière opaque. Je n'ai plus l'habitude de contrôler mes expressions faciales. Or, à cet instant précis, la mienne devait exprimer un mélange d'horreur et de stupéfaction. Ou de consternation, peut-être.
Décontenancées, Mensah s'est redressée sur son siège. "Aucune obligation, s'est-elle empressée de préciser. C'est comme tu veux.
- Il faut que je fasse ma ronde ", ai-je prétexté. J'ai réussi à quitter la salle de contrôle d'une démarche absolument naturelle, sans donner l'impression de fuir à toutes jambes un troupeau d'hostiles géants.
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— Il fonctionne, ce module, ou pas ? a demandé Mensah, les sourcils froncés.
— Il a clairement été piraté. » Quand il ne subissait aucune attaque d’animaux géants, Volescu était un type plutôt posé. « Le module est en partie déconnecté du système de l’unité. Il transmet bien les instructions, mais ne peut pas les lui faire appliquer, ni contrôler son comportement ou la sanctionner. Néanmoins, le fait que cette unité, bien qu’en électron libre, continue à nous sauver la vie et à nous protéger nous donne d’autant plus de raisons de lui faire confiance. »
Bon, d’accord, je l’aime bien, en fait.
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