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Journal d'un AssaSynth tome 1 sur 6

Mathilde Montier (Traducteur)
EAN : 9782841728992
128 pages
L’Atalante (25/04/2019)
3.86/5   426 notes
Résumé :
Défaillances systèmes, la première des quatre novellas qui forment « Journal d’un AssaSynth », a reçu le Prix Hugo de la meilleure novella en 2018, le Nebula de la meilleure novella en 2018, le Locus de la meilleure novella en 2018 et le Prix Alex en 2018.

« J’aurais pu faire un carnage dès l’instant où j’ai piraté mon module superviseur ; en tout cas, si je n’avais pas découvert un accès au bouquet de chaînes de divertissement relayées par les satel... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (109) Voir plus Ajouter une critique
3,86

sur 426 notes
Haletant et extrêmement sympathique.


L'androïde à base biologique a fait péter ses verrous logiciels. Il pourrait se rebeller, mais assure malgré tout sa mission de bot de sécurité d'une équipe scientifique en exploration d'une nouvelle planète destinée à la colonisation. Et quand tout part en sucette, l'heure des choix sonne.


Après avoir lu la critique de quelques habitués sur le titre (ils se reconnaîtront). J'avais pris une douche froide et reporté la lecture. (Habituellement nos goûts se rejoignent). Bien mal m'en a pris. J'ai failli passer à côté d'un charmant roman court (novella, appelez-moi comme vous voulez). Alors oui, habitué à des pavés avec background plus développé, on perd un peu, mais si on va ici à l'essentiel, je n'en ai pas perdu une miette. Une personnalité extrêmement sympathique (style vieux mili un peu, beaucoup, blasé). Une action bien distillée, un univers malgré tout assez facile à comprendre. Un style clair, concis.


Très agréable à suivre, très agréable à lire.
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Voilà un petit livre de SF bien sympathique, une novella comme le genre aime nous offrir en ce moment, avec lequel passer deux bonnes heures. N'y recherchez pas une belle écriture ou de la poésie, l'accent est mis ici sur un scénario haletant et bien ficelé, et sur la thématique des robots androïdes et de leurs liens avec les humains. Cette saga, composée de quatre novellas, sortes de grosses nouvelles, a reçu le prix Hugo 2018 et le prix Nebula, et, en plus des critiques convaincantes de Florent (@Yendare), d'Eric (@Casusbelli) et de @fnitter, c'est ce qui m'a poussée à la découvrir bien que ce ne soit pas tout à fait mes lectures SF habituelles. J'aime la SF plus contemplative, plus poétique, ou encore post-apocalyptique, mais je dois avouer avoir passé un très bon moment avec ce premier tome, « Défaillances systèmes », court, clair, bien construit, qui sera suivi de la lecture des autres tomes prochainement.

Nous sommes dans la tête, dans la logique et nous pouvons dire dans les pensées d'un androïde, un SecUnit, qui s'est donné le surnom d'Assasynth, dont les services de sécurité sont loués à des clients désireux d'aller explorer certains endroits, certaines planètes. le nôtre est émancipé : il a piraté son module superviseur, son module de contrôle de la société qui l'emploie, ce qui lui permet de disposer de son libre-arbitre. En effet son passé est lourd : il a à son passif le massacre d'humains après que son système ait été piraté par des unités subversives. Il a donc préféré le pirater une fois sur pied, pour ne pas réitérer cette expérience somme toute traumatisante.

« J'aurais pu faire un carnage dès l'instant où j'ai piraté mon module superviseur ; en tout cas, si je n'avais pas découvert un accès au bouquet de chaînes de divertissement relayées par les satellites de la compagnie. 35 000 heures plus tard, aucun meurtre à signaler, mais, à vue de nez, un peu moins de 35 000 heures de films, de séries, de lectures, de jeux et de musique consommés. Comme impitoyable machine à tuer, on peut difficilement faire pire. »

Assasynth a de l'humour, un certain sens de l'autodérision et adore notamment le visionnage de séries télé populaires. Misanthrope, taiseux, il accompagne un groupe de scientifiques sur une nouvelle planète destinée à la colonisation. Ce groupe va être mis en danger de mort, complot visant à tuer ces clients qu'il est censé protéger. Choix, décisions, courage quitte à y laisser des morceaux, c'est une novella qui fait la part belle à l'exercice du libre-arbitre, à l'empathie entre humains et robots, et qui questionne la notion même d'humanité :

« - Tu ne reproches pas à notre espèce ce qu'ils t'ont infligé ? - a-t-il fini par lâcher. Voilà pourquoi je me réjouis de ma condition de synthétique. C'est typiquement le genre de bêtises qui passent par la tête des humains. - Non. La rancoeur est un phénomène qui vous est propre. Les androïdes ne sont pas aussi idiots - ».

Notons que cette écriture à la première personne qui fait que nous sommes dans la tête de ce cyborg doté d'un humour corrosif est très intéressante, réjouissante et prenante. Martha Wells a réussi à rendre ce premier tome efficace. Hâte de lire la suite !
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Un roman qui se lit tout seul, simple , court et efficace.

On se prend vite de sympathie pour cet androïde qui a réussi a prendre sa liberté.. et qui s'humanise au fils des pages.
Un roman qui est une vraie réflexion sur l'humanisation, l'humanité et bien sûr, sur les possibilités qui peuvent s'ouvrir aux futures IA.

Une écriture fluide, agréable et addictive.. on arrive au bout sans réellement sans rendre compte. Des personnages humains et un androïde qu'on apprend à connaître au fils des pages de son journal.

Je ne vais pas traîner à lire la suite.. un roman de qualité a conseiller sans aucun doute.
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Je ne vais pas bouder mon plaisir, j'ai adoré ! Je n'ai trouvé que des qualités à cette courte lecture au format "grosse" nouvelle (100 pages numériques).
Un scénario original pour commencer, un androïde de sécurité "craque" son système de contrôle et devient autonome à l'insu de ses employeurs, ce qui devient intéressant quand ses clients, une équipe de chercheurs qui explore une nouvelle planète se retrouve menacée et en danger de mort.
Notre androïde, amateur de série télé (vous comprendrez si vous devez lire ce livre) va devoir s'investir pour protéger son petit monde ainsi que sa propre intégrité, et pour compliquer les choses il va se découvrir de l'empathie pour "ses" humains.
J'ai apprécié la rapidité avec laquelle on est plongé dans l'histoire, la qualité de l'intrigue et des dialogues. J'ai apprécié le contexte SF avec une technologie omniprésente et pourtant facilement compréhensible, les rapports IA/Humains avec une belle dose de complexité et les réflexions intéressantes qui en découlent.
En fait ça pourrait faire penser, en terme de rythme et d'intensité à l'épisode d'une série au rythme nerveux et au suspense efficace, ce qui est sûr, c'est qu'en une centaine de pages, l'auteure réussit une belle performance car l'aspect psychologique n'est pas négligé non plus avec des personnages bien dessinés.
Il reste à dire qu'il s'agit d'un récit à la première personne, celle de l'androïde, un point de vue intéressant et non dénué d'humour.
Découvert grâce à Babélio et ses lecteurs, le prix Hugo me paraissait un gage de qualité supplémentaire, si vous aimez la SF et êtes allergiques aux pavés, cette lecture est le compromis idéal.
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« Défaillances systèmes » est la première des quatre novellas (ou courts romans) qui constituent le Journal d'un AssaSynth ; elle a remporté en 2018 de nombreux prix mérités : prix Hugo, Nebula, Locus…
Le narrateur est un androïde de sécurité dont la mission est de protéger les humains qu'il accompagne (et il va salement morfler au cours du récit !), un androïde qui a une personnalité tout à fait particulière : animé de sentiments complexes, quelque peu misanthrope (!), amateur de séries télévisées populaires (!!) et pourvu d'un certain sens de l'humour, il s'est affranchi de son module de contrôle et dispose de son libre arbitre…
L'action se passe sur une planète dont deux expéditions poursuivent l'exploration, mais rien ne se passe comme prévu car certaines informations ont été effacées de la mémoire des ordinateurs : la première expédition, à laquelle participe notre AssaSynth, est attaquée par une créature particulièrement dangereuse qui aurait dû être répertoriée, des renseignements concernant certaines zones déjà cartographiées ont disparu… Qui a effacé ces informations ? Comment ? Pourquoi ?
Quant à la deuxième expédition, elle ne répond plus…
Le récit se déroule dans un huis-clos oppressant qui ne laisse aucun répit au narrateur… ni au lecteur !
Un court roman qui vaut par ses énigmes, son suspense et ses rebondissements dans un univers ultra connecté et impitoyable, mais aussi, comme je le disais plus haut, par la voix fort singulière de son narrateur, voix qu'on aura plaisir à réentendre dans les livres suivants quand il sera impliqué dans de nouvelles situations qu'on imagine tout aussi périlleuses !
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critiques presse (1)
SciFiUniverse
18 juin 2019
Avec une intrigue classique mais bien rythmée, ce roman présente la naissance d’une personnalité chez un synthétique froid et détaché des humains. Martha Wells manie avec finesse l’ironie et nous interroge ici sur l’éveil d’une conscience et d’un libre arbitre qui en découle.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Voyager avec les humains étant interdit aux AssaSynths, je ne pouvais pas monter dans la cabine sans autorisation explicite. À vrai dire, avec mon module superviseur piraté, rien ne m’en empêchait. Hormis un détail insignifiant, de ceux qui vous font finir en pièces détachées : mon émancipation devait rester secrète – surtout auprès de mes commanditaires.
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Je n’ai pas piraté mon module superviseur pour tuer mes clients. Il a dysfonctionné, parce que les imbéciles de la compagnie tirent les coûts au maximum sur les composants, et j’ai perdu le contrôle. Je les ai tous massacrés. Après mon retrait de la mission, j’ai écopé d’un module flambant neuf, que j’ai tout de suite piraté afin que ça ne se reproduise jamais.
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"Tu peux rester ici, si tu veux, a-t-elle ajouté. Qu'en dis-tu ?"
Ils se sont tous tournés vers moi, la plupart le sourire aux lèvres. L'un des inconvénients de mon armure, c'est que j'ai tendance à profiter de la visière opaque. Je n'ai plus l'habitude de contrôler mes expressions faciales. Or, à cet instant précis, la mienne devait exprimer un mélange d'horreur et de stupéfaction. Ou de consternation, peut-être.
Décontenancées, Mensah s'est redressée sur son siège. "Aucune obligation, s'est-elle empressée de préciser. C'est comme tu veux.
- Il faut que je fasse ma ronde ", ai-je prétexté. J'ai réussi à quitter la salle de contrôle d'une démarche absolument naturelle, sans donner l'impression de fuir à toutes jambes un troupeau d'hostiles géants.
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J’aurais pu faire un carnage dès l’instant où j’ai eu piraté mon module superviseur ; en tout cas, si je n’avais pas découvert un accès au bouquet de chaînes de divertissement relayées par les satellites de la compagnie. 35 000 heures plus tard, aucun meurtre à signaler, mais, à vue de nez, un peu moins de 35 000 heures de films, séries, lecture, jeux et musique consommées. Comme impitoyable machine à tuer, on peut difficilement faire pire.
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Cela fait fait partie de mes fonctions, ne pas écouter les instructions du système lorsqu’il… se trompe.
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