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Citations sur La machine à explorer le temps (115)

< < Ça me semble assez plausible ce soir, dit le docteur ; mais attendons jusqu'à demain, attendons le bons sens matinal > >
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La nature ne fait jamais appel à l’intelligence que si l’habitude et l’instinct sont insuffisants. Il n’y à pas d’intelligence là où il n’y à ni changement, ni besoin de changement.
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Tout d'abord, procédant d'après les problèmes de notre époque actuelle, il me semblait clair comme le jour que l'extension graduelle des différences sociales, à présent simplement temporaires, entre le Capitaliste et l'Ouvrier ait été la clef de la situation. Sans doute cela vous paraîtra quelque peu grotesque - et follement incroyable - mais il y a dès maintenant des faits propres à suggérer cette orientation. Nous tendons à utiliser l'espace souterrain pour les besoins les moins décoratifs de la civilisation ; il y a, à Londres, par exemple, le métropolitain et récemment des tramways électriques souterrains, des rues et passages souterrains, des restaurations et des ateliers souterrains, et ils croissent et se multiplient. Évidemment, pensais-je, cette tendance s'est développée jusqu'à ce que l'industrie ait graduellement perdu son droit d'existence au soleil. Je veux dire qu'elle s'était étendue de plus en plus profondément en de plus en plus vastes usines souterraines, y passant une somme de temps sans cesse croissante, jusqu'à ce qu'à la fin... Est-ce que, même maintenant, un ouvrier de certains quartiers ne vit pas dans des conditions tellement artificielles qu'il est pratiquement retranché de la surface naturelle de la terre ?
De plus, la tendance exclusive de la classe possédante - due sans doute au raffinement croissant de son éducation et à la distance qui s'augmente entre elle et la rude violence de la classe pauvre - la mène déjà à clore dans son intérêt de considérables parties de la surface du pays.
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Dans cette sécurité et ce confort parfaits, l'incessante énergie qui est notre force doit devenir faiblesse. De notre temps même, certains désirs et tendances, autrefois nécessaires à la survivance, sont des sources constantes de défaillances. Le courage physique et l'amour des combats, par exemple, ne sont pas à l'homme civilisé de grands secours - et peuvent même lui être obstacles. Dans un état d'équilibre physique et de sécurité, la puissance intellectuelle, aussi bien que physique, serait déplacée. J'en conclus que, pendant d'innombrables années, il n'y avait eu aucun danger de guerre ou de violences isolées, aucun danger de bêtes sauvages, aucune épidémie qui aient requis de vigoureuses constitutions ou un besoin quelconque d'activité. Pour une telle vie, ceux que nous appellerions les faibles sont aussi bien équipés que les forts, et de fait ils ne sont plus faibles. Et même mieux équipés, car les forts seraient tourmentés par un trop-plein d'énergie. Nul doute que l'exquise beauté des édifices que je voyais ne fût le résultat des derniers efforts de l'énergie maintenant sans objet de l'humanité, avant qu'elle eût atteint sa parfaite harmonie avec les conditions dans lesquelles elle vivait - l'épanouissement de ce triomphe qui fut le commencement de l'ultime et grande paix. Ce fut toujours là le sort de l'énergie en sécurité ; elle se porte vers l'art et l'érotisme, et viennent ensuite la langueur et la décadence.
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Mon explication était très simple, et suffisamment plausible — comme le sont la plupart des théories erronées.
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Il n'y a pas d'intelligence là où il n'y a ni changement, ni besoin de changement. Seuls ont part à l'intelligence les animaux qui ont à affronter une grande variété de besoins et de dangers.
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Après la lutte vient la quiétude.
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J'ai conservé, pour mon réconfort, deux étranges fleurs blanches ‒ recroquevillées maintenant, brunies, sèches et fragiles ‒, pour témoigner que lorsque l'intelligence et la force eurent disparu, la gratitude et une tendresse mutuelle survécurent encore dans le coeur de l'homme et de la femme.
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Vous savez que j'ai toujours cru que les gens qui vivront en l'année 802000 et quelques nous auraient surpassés d'une façon incroyable, en science, en art et en toute chose. Et voilà que l'un d'eux me posait tout à coup une question qui le plaçait au niveau intellectuel d'un enfant de cinq ans.
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Alors l'Explorateur du temps raconta son histoire telle que je la transcris plus loin. Il s'enfonça d'abord dans son fauteuil, et parla du ton d'un homme fatigué; peu à peu il s'anima. En l'écrivant, je ne sens que trop vivement l'insuffisance de la plume et du papier et surtout ma propre insuffisance pour l'exprimer avec toute sa valeur. Vous lirez, sans doute, avec attention; mais vous ne pourrez voir, dans le cercle brillant de la petite lampe, la face pâle et franche du conteur, et vous n'entendrez pas les inflexions de sa voix. Vous ne saurez pas combien son expression suivait les phases de son récit! La plupart d'entre nous, qui écoutions, étions dans l'ombre, car les bougies des candélabres du fumoir n'avaient pas été allumées, et seules la face du Journaliste et les jambes de l'Homme silencieux étaient éclairées. D'abord, nous nous regardions les uns les autres de temps en temps. Puis au bout d'un moment nous cessâmes de le faire pour rester les regards fixés sur le visage de l'Explorateur du temps.
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