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Henry D. Davray (II) (Traducteur)
EAN : 9782070514397
225 pages
Gallimard (04/12/1997)
3.81/5   1612 notes
Résumé :
La Terre en l'an 802.701 avait pourtant toutes les apparences d'un paradis. Les apparences seulement. Car derrière ces jardins magnifiques, ces bosquets somptueux, cet éternel été où les hommes devenus oisifs n'ont à se préoccuper de rien, se cache un horrible secret. Ainsi témoigne l'explorateur du temps face à des auditeurs incrédules. Depuis la conception de son incroyable machine jusqu'à son voyage au bout de l'Histoire, là où l'humanité s'est scindée en deux.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (171) Voir plus Ajouter une critique
3,81

sur 1612 notes
Avant de vous lancer dans le voyage à travers le temps auquel vous convie H. G. Wells, mieux vaut laisser au placard tous vos repères technologiques et scientifiques et lâcher la bride à votre imagination car sinon, comment goûter pleinement cette aventure qui défie toutes les lois de la science moderne et rationnelle ?

Pour l'auteur, contemporain de Jules Verne, il semble important que le lecteur soit saisi par l'audace de sa proposition narrative qui consiste en un voyage en l'an 802 701, d'où une mise en scène de l'action à la fois simple et sensationnelle ; mais il est certain que ce qui pouvait fonctionner à merveille pour le lecteur de la toute fin du XIXème siècle fonctionne moins bien pour le lecteur du XXIème siècle.

Un savant - dont on ne saura ni le nom, ni l'âge, ni l'aspect -, moitié dandy moitié doux-dingue, aurait inventé une machine à voyager dans le Temps. Faite de cuivre, de bois, de métal, d'ivoire et de cristal, elle serait en mesure de télé-transporter son pilote dans le passé ou le futur, selon sa fantaisie. Pour preuve, le voyage initiatique que ledit savant entreprend lui-même et dont il fait le récit dans le roman : son premier voyage dans le futur est, comme on peut s'y attendre, riche en découvertes et en rencontres du... troisième type ?

Alors, notre société aura-t-elle évolué dans le bon sens ou aura-t-elle dégénéré dans ce lointain futur ? Difficile de se faire une opinion tranchée tant les choses ont changé ! Le narrateur lui-même nous invite à voir dans cette expérience paranormale un rêve ou une prophétie.

En ce qui me concerne, je ne sais pas quelles sortes de substances consommait H. G. Wells dans son fumoir, ni quels Bourbons libéraient en lui une telle imagination mais je lui reconnais le courage d'avoir sensibilisé ses contemporains à ce tout nouveau domaine littéraire qu'était alors la science-fiction. Son style n'aurait pas été aussi ampoulé - et mon intérêt pour la science aussi médiocre - que je lui aurais prêté un peu plus d'attention.


Challenge ABC 2016 - 2017
Challenge Petit Bac 2016 - 2017
Challenge MULTI-DÉFIS 2016
Challenge Petits Plaisirs 2016
Challenge 19ème siècle 2016
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On peut dire qu 'avec ce roman d 'anticipation Georges Wells était vraiment en avance par ses idées en physique par rapport à ses contemporains ! car penser à un appareil qui voyage dans le temps et supposer que ce dernier est réversible c 'est-à-dire aller du présent vers l 'avenir ou aller du présent vers le passé est vraiment génial à l'époque .On a démontré en physique quantique que dans un espace infiniment petit un événement peut se produire en remontant le temps ou l 'inverse car tout cela est possible dans un monde infiniment petit qui exige d'autres concepts d 'Espace et de Temps choses possibles avec la physique quantique ou la physique relativiste pour les distances intergalactiques .Dans ce cas on peut considérer l'auteur Georges Wells comme un précurseur en physique . Dans le roman La Machine à explorer le temps le concepteur de l 'appareil a bien perçu la réversibilité du temps et il a muni sa machine d 'un levier qui lui permet de remonter le temps ou l 'inverse .Mais lui a décidé d 'aller bien loin dans le futur jus qu 'à 8027O1 !
Il a choisi ce temps lointain pour connaître le sort de
l 'Humanité à cette époque .Il découvre que l 'Humanité
s 'est scindée en deux groupes : les Eloims qui vivent sur
terre et Morlocks qui vivent sous terre dans les ténèbres .
Un sombre avenir pour cette Humanité .Un classique
comme "L 'Homme invisible"du même auteur .




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Cela faisait un moment que je voulais découvrir l'oeuvre de H.G Wells, n'ayant jamais rien lu de cet auteur. En lisant un peu la biographie de ce monsieur, j'ai découvert qu'il était un contemporain de Jules Verne. Curieusement, alors que j'ai beaucoup lu de livres de ce dernier, aucun livre de H.G Wells à l'époque ne m'était tombé entre les mains. le fait que personne dans mon entourage ne lisait beaucoup et ne le connaissait surement pas explique peut-être ceci et je pense avoir découvert assez tard le nom de cet auteur, surtout cité au sujet de L'homme invisible et la guerre des mondes.
Cependant, en entamant ma lecture, j'ai très vite fait le lien avec le film de 1960 du même nom avec Rod Taylor . Oui, j'avais vu le film quand j'étais gamine et perso, je me rappelle surtout avoir eu très peur des « monstres poilus » que maintenant je peux identifier sous le nom de Morlocks. Bon, entre temps, il y a eu un remake, mais je n'en ai par contre aucun souvenir car je ne l'ai pas vu. le fait de me rappeler certains aspects de ce film a certainement influencé un petit peu cette lecture …
Une lecture rapide, car le livre comprend même pas 200 pages. Les débuts sont un peu ennuyeux car le héros de l'histoire prend beaucoup de temps pour expliquer le principe du voyage dans le temps, les différentes dimensions temporelles ….Puis une fois qu'il arrive en l'année 802 701, les choses commencent enfin à devenir intéressantes selon mes critères.
La vision de ce qu'est devenue l'humanité est plus qu'intéressantes, d'un côté les riches (un peu dégénérés) Elois et de l'autre les affreux (désolée, j'ai toujours les horribles monstres du film en tête) Morlocks qui pour survivre ont adopté un mode de vie assez terrifiant. J'aurais aimé que l'histoire soit un peu plus développée, je le reconnais.
Certes, l'écriture est un peu désuète, et je pense que j'aurais surement plus apprécié cette histoire à l'âge où je dévorais les Jules Verne, mais ceci ne m'empêchera pas de continuer à découvrir l'oeuvre de cet auteur…

Challenge Pyramide III
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Livre culte, cultissime, s'il en est.
Et pourtant, tout cela pour ça, serait-on tenté de dire.

Le style est simpliste, l'avantage est qu'il peut être lu par un enfant.
Le style est ancien, très ancien (1895), l'histoire est trop courte, cela manque de détails, de profondeur.

Pourquoi 4 étoiles me direz-vous ?
Et bien parce que malgré tout, l'histoire mérite d'être lue (tout le monde connait cette machine, mais qui l'avait lu avant ?). le livre se lit facilement et il permet d'accéder au vrai voyage dans le temps, un livre autrement plus complexe, fouillé et attractif à mon avis :

Les Vaisseaux du temps
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Ce que j'ai ressenti:

Depuis un petit moment, je m'intéresse de plus en plus à la SF, car j'aime y trouver des mondes nouveaux et des réflexions pures sur le monde d'aujourd'hui.

C'est tout naturellement que j'ai voulu connaitre ce Classique dont tout le monde parle…J'ai profité donc d'une journée plage pour rentrer dans cet univers. Une seule journée était suffisante, car ce livre est finalement très court, accessible et divertissant.

Je parlerais d'abord des petits bémols que j'ai pu ressentir dans mes attentes de lectrices, bien que je déteste « critiquer », les grands Classiques. Je m'attendais à un livre plus long, plus travaillé et un peu plus vivant. C'est soi disant, une machine à explorer le temps, donc je m'attendais à voyager dans le Passé-Présent-Futur. Or, on ne visite qu'une version: le futur….De plus, c'est un récit transposé. Je pense que si c'était celui de l'Explorateur lui même, ça aurait été d'autant plus saisissant.

Pour autant, ce futur était très intéressant à découvrir. Tout d'abord, on ne voit qu'un monde lisse et apaisé, enviable et idéal. Mais ce monde se révèle aussi imparfait que le notre, finalement. On y voit un des futurs possibles, mais surtout une belle analyse du monde d'aujourd'hui.

Que faire si la cruauté était devenue une passion commune? Que faire, si dans cet intervalle, la race avait perdue son humanité, et s'était développé dans la malfaisance, la haine et une volonté farouche de puissance?

Ce qui m'a plu chez cet auteur, c'est tout de même sa vision optimiste de l'évolution humaine. Il y a un grand espoir qui se dégage de ses pages.

Et j'ai conservé, pour mon réconfort, deux étranges fleurs blanches- recroquevillées maintenant, brunies, sèches et fragiles- pour témoigner que lorsque l'intelligence et la force eurent disparu, la gratitude et une tendresse mutuelle survécurent encore dans le coeur de l'homme et de la femme.

En bref, une lecture plaisante!

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Citations et extraits (91) Voir plus Ajouter une citation

Je crois qu’aucun de nous ne crut alors à la machine. Le fait est que notre ami était un de ces hommes qui sont trop intelligents, trop habiles ou trop adroits pour qu’on les croie ; on avait avec lui l’impression qu’on ne le voyait jamais en entier ; on suspectait toujours quelque subtile réserve, quelque ingénuité en embuscade, derrière sa lucide franchise. Si c’eût été Filby qui nous eût montré le modèle et expliqué la chose, nous eussions été à son égard beaucoup moins sceptiques. Car nous nous serions rendu compte de ses motifs : un charcutier comprendrait Filby. Mais l’Explorateur du Temps avait plus qu’un soupçon de fantaisie parmi ses éléments constitutifs, et nous nous défiions de lui. Des choses qui auraient fait la renommée d’hommes beaucoup moins capables semblaient entre ses mains des supercheries. C’est une erreur de faire les choses trop facilement. Les gens graves qui le prenaient au sérieux ne se sentaient jamais sûrs de sa manière de faire. Ils semblaient en quelque sorte sentir qu’engager leurs réputations de sain jugement avec lui, c’était meubler une école avec des objets de porcelaine coquille d’œuf. Aussi je ne pense pas qu’aucun de nous ait beaucoup parlé de l’Explorateur du Temps dans l’intervalle qui sépara ce jeudi-là du suivant, bien que tout ce qu’il comportait de virtualités bizarres hantât sans aucun doute la plupart de nos esprits : ses éventualités, c’est-à-dire tout ce qu’il y avait de pratiquement incroyable, les curieuses possibilités d’anachronisme et de complète confusion qu’il suggérait. Pour ma part, j’étais particulièrement préoccupé par l’escamotage de la maquette. Je me rappelle en avoir discuté avec le Docteur que je rencontrai le vendredi au Linnœan. Il me dit avoir vu une semblable mystification à Tübingen, et il attachait une grande importance à la bougie soufflée. Mais il ne pouvait expliquer de quelle façon le tour se jouait.
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Je m'attristai à mesurer en pensée la brièveté du rêve de l'intelligence humaine. Elle s'était suicidée ; elle s'était fermement mise en route vers le confort et le bien-être, vers une société équilibrée, avec sécurité et stabilité comme mots d'ordre ; elle avait atteint son but, pour en arriver finalement à cela. Un jour, la vie et la propriété avaient dû atteindre une sûreté presque absolue. Le riche avait été assuré de son opulence et de son bien-être ; le travailleur, de sa vie et de son travail. Sans doute, dans ce monde parfait, il n'y avait eu aucun problème inutile, aucune question qui n'eût été résolue. Et une grande quiétude s'était ensuivie.
C'est une loi naturelle trop négligée : la versatilité intellectuelle est le revers de la disparition du danger et de l'inquiétude. Un animal en harmonie parfaite avec son milieu est un pur mécanisme. La nature ne fait jamais appel à l'intelligence que si l'habitude et l'instinct sont insuffisants. Il n'y a pas d'intelligence là où il n'y a ni changement, ni besoin de changement. Seuls ont part à l'intelligence les animaux qui ont à affronter une grande variété de besoins et de dangers.
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Il y a en réalité quatre dimensions : trois que nous appelons
les trois plans de l 'espace et une quatrième : le Temps . On
tend cependant à établir une distinction factice entre les trois premières dimensions et la dernière ,parce qu 'il se trouve que nous ne prenons conscience de ce qui nous entoure que par intermittences ,tandis que le temps s'écoule , du passé vers l 'avenir , depuis le commencement
jus qu 'à la fin de votre vie .
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Je m’attristais à mesurer en pensée la brièveté du rêve de l’intelligence humaine. Elle s’était suicidée ; elle s’était fermement mise en route vers le confort et le bien-être, vers une société équilibrée, avec sécurité et stabilité comme mots d’ordre ; elle avait atteint son but, pour en arriver finalement à cela. Un jour, la vie et la propriété avaient dû atteindre une sûreté presque absolue. Le riche avait été assuré de son opulence et de son bien-être ; le travailleur, de sa vie et de son travail. Sans doute, dans ce monde parfait, il n’y avait eu aucun problème inutile, aucune question qui n’eût été résolue. Et une grande quiétude s’était ensuivie.
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Je songeai à la délicatesse physique de ces gens, à leur manque d'intelligence, à ces ruines énormes et nombreuses, et cela confirma mon opinion d'une conquête parfaite de la nature. Car après la lutte vient la quiétude. L'humanité avait été forte, énergique et intelligente et avait employé toute son abondante vitalité à transformer les conditions dans lesquelles elle vivait. Et maintenant les conditions nouvelles réagissaient à leur tour sur l'humanité.
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Videos de H.G. Wells (66) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de H.G. Wells
Rencontre avec Laurent Galandon et Jean-Denis Pendanx “A Fake Story” (Futuropolis) Rencontre présentée par : Sonia Déchamps, journaliste
Le 30 octobre 1938, Orson Welles met en ondes, sur CBS, la Guerre des mondes de H. G. Wells, racontant l'attaque de la Terre par des extra-terrestres. C'est la panique ! "Une fausse guerre terrifie tout le pays", titrent les quotidiens du lendemain. Dans le récit de Laurent Galandon, afin "d'échapper au massacre des Martiens", un homme tue sa femme et tire sur son fils avant de se suicider. Un ancien journaliste vedette de CBS, Douglas Burroughs, va mener l'enquête. Il en fera un livre. A Fake Story pose la question du vrai et du faux avec un art consommé, dans une enquête policière réjouissante, mise en scène par Jean-Denis Pendanx, que l'on trouve ici dans un nouveau registre.
Retrouvez leur livre chez vos librairies indépendantes : https://www.librairies-nouvelleaquitaine.com/
Inédite édition de l'Escale du livre, du 24 au 28 mars 2021 et durant tout le printemps https://escaledulivre.com/
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© musique : Hectory - Réalisation et sound design : Grenouilles Productions - création graphique : Louise Dehaye / Escale du livre 2021 - Inédite édition
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