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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Des années 1960 à nos jours, en Finlande notre narrateur dont nous ignorons le prénom raconte son histoire, qui est notamment marqué par sa rencontre avec la famille Rabell, entrepreneurs fortunés. Il tombe amoureux de Stella Rabell pendant l'adolescence, tout en étant le meilleur ami de son frère, Alex Rabell. Leur relation amoureuse est passionnée, tumultueuse et presque impossible. Il ne s'agit pas d'une amourette, leur histoire paraît même être une fatalité à certains moments. Il restera ami avec Alex, même lorsque celui-ci se montre féroce et prêt à tout pour faire fortune, comme si leur lien ne pouvait être rompu.
Stella part à Berlin et devient actrice, pendant que notre héros rencontre le succès avec son premier roman. La gloire restera éphémère pour leur deux carrières.
Le lecteur pressent que le véritable roman du narrateur se niche entre ses mains. Un roman conséquent qui donne l'impression de partager un moment de la vie des protagonistes.
Seul petit bémol, j'ai relevé une dizaine de fautes dans cet ouvrage : problème de temps, absence de mot ou mot en double.
Un véritable Roméo et Juliette moderne qui interroge sur les différences sociales et l'égalité des chances. J'invite les lecteurs amoureux des grandes sagas familiales à découvrir ce récit, ainsi que ceux qui ont envie de lire de belles histoires d'amour réalistes !
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Merci aux éditions Autrement ainsi qu'au site Babelio de m'avoir offert ce roman qui m'a fait découvrir Kjell Westö.
Roman facile à lire, fluide, plaisant et prenant, il retrace entre 50 et 60 ans de relations entre le narrateur et un groupe de personnes qui se connaissent depuis l'école primaire.
Entre amitié, amours, relation frictionnelles, conflictuelles, l'auteur nous fait partager tous les maux de la jeunesse, qui s'ils ne sont pas guéris, persistent jusqu'à un âge avancé.
Il a parsemé ce roman de descriptions de paysage finlandais, de scènes de vie à Helsinki. Tout ça sur un fond musical de George Harrison ou David Bowie.

Belle découverte.
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Le coeur du livre - l'histoire d'amour moderne et pas à l'eau de rose - est bon, voir très bon. Pendant une grosse centaine de pages, l'auteur sait nous happer dans l'univers de son héros, avec une grande subtilité humaine sans donner dans le cliché. Mais voila, le livre compte plus de 400 pages supplémentaires.

Toute la vie du héros est racontée avec grande précision, donnant un style que j'ai trouvé lourd et manquant d'élan à la grande majorité du livre. C'est visiblement un style recherché, puisqu'il le vante lui-même en mettant en scène son auteur :
" Joue-moi Galveston était une fiction de la première à la dernière page, une pure invention ;
j'en ai toutefois composé les scènes avec une précision et une prudence qui, dans l'instant de l'écriture, m'apparaissaient angoissantes mais se sont révélées bénéfiques pour le récit : j'écrivais mieux quand je n'assommais pas le lecteur de sentiments et d'interprétations comme j'en avais l'habitude jusque-là.".
Personnellement, je n'adhère pas. C'est d'autant plus dommage que ça noie un peu certaines descriptions bien écrites dans une masse de détails inintéressants et bien peu poétiques. Un exemple :
" L'idée d'écouter au cours de la soirée /Une heure avec.../ venait de moi. le concept de cette série d'émissions de radio diffusées pendant l'été reposait sur un entretien entrecoupé de plages musicales pendant soixante minutes, parfois quatre-vingt-dix, avec une personnalité du monde culturel. le format existait sur P1, l'une des stations du service public suédois, et sur Radio Vega, la station suédophone de la radio-télévision publique finlandaise. Il était possible de les télécharger en podcast juste après la diffusion et j'avais pour habitude d'en écouter une par soir."

Côté "intrigue" on a droit à une petite introduction façon thriller comme prétexte aux souvenirs, dont on ne verra réémerger le thème qu'en fin de roman. Au début comme à la fin, j'ai trouvé cet élément raté, un peu convenu, peu crédible, sans âme et sans rythme. On a ensuite un récit de l'enfance du héros et de son amitié absolue avec un enfant de la haute société dans leur manoir. le récit se teinte de touches nostalgiques sans tabou. Ici, la petite soeur fait office au mieux de figurante. le récit bascule ensuite sur l'histoire d'amour avec elle, et là c'est au tour de la plupart des autres éléments de faire office de décor pour une histoire bien montée, avec des sentiments globalement plus réalistes et lucides que romanesque, et une vision de l'amour plus réfléchie et remise en question que ce que l'on voit bien trop souvent. Cet élément persiste dans la (très) longue suite du roman, racontant la vie et l'évolution (la stagnation ?) sentimentale du héros. Là, le récit se perd un peu en tout et rien. On suit vaguement le devenir des différents personnages sans s'y attacher et les bons points sont noyés. C'est dommage, parce que la vision de la maturité en tant que célibataire endurci, la vision des amours libres à moitié assumées seulement, la vision de la famille à travers le temps sont des thèmes traités avec originalité pour le monde littéraire. On sort un peu (encore qu'avec une analyse étonnamment timide sur certains sujets, mais c'est moi) des schémas de genre ou maritaux classiques sans en faire des tonnes ou être volontairement original et ça c'est chouette. Avec un raté sur la bisexualité quand même, trop mise en scène et qui cette fois n'évite pas le cliché. La capitalisme avec le profit à tout prix est plus ou moins dénoncé, mais c'est d'avantage un vague décor qu'un thème réellement abordé. Tant mieux, parce que le traitement n'en est pas bien profond, comme celui du terrorisme qui en plus tombe un peu comme un cheveu sur la soupe.

En bref, un avis en demie-teinte mais surtout : Quel dommage !
Lien : https://lemoulinacritiques.b..
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Le roman de Kjell Westö, auteur finlandais mais suédophone, commence comme un thriller. le narrateur se sent épié. Quelques jours plus tard, on apprend que Alex, son « meilleur » ami a été poignardé.
Retour près de cinquante plus tôt, dans les années 1970. Celui qui chronique cette histoire passe ses vacances avec ses parents à proximité de l'immense propriété des Rabell. Il se lie avec Alex, le garçon à la « lueur grise » dans les yeux, qui est déjà un manipulateur. Après s'être rapproché du fils de la famille, il tombe amoureux de Stella, la petite soeur. Cette relation le poursuivra toute sa vie. Ils se quitteront, ils se retrouveront. C'est une partie du roman. L'autre est le portrait d'un écrivain qui essaie de pondre un chef-d'oeuvre et ce chef-d'oeuvre, on le tient dans nos mains... Enfin, « Nos souvenirs sont des fragments de rêves » est aussi une saga familiale, celle d'une dynastie qui prône la pureté et ne supporte pas l'anormalité qui pourrait entacher son image.
Bref, ce roman pas très bien écrit et truffé de fautes, est du Harlequin amélioré. Les personnages manquent de chair et j'aurais aimé que l'arrière-plan historique soit davantage fouillé.
Lien : http://papivore.net/litterat..
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"Nos souvenirs sont des fragments de rêves" (2018) est le troisième livre traduit au français de cet auteur finlandais.

C'est un roman de formation puisque nous suivrons la saga d'un finlandais depuis son adolescence jusqu'à la soixantaine environ.

Le narrateur est issu de la classe prolétaire et toute sa vie il sera confronté à la riche famille Rabell qu'il va côtoyer tout le long de son existence, avec des comparaisons incessantes entre leurs membres et lui même ou sa famille. Les membres de la famille Rabell sont nombreux : le grand père Poa, altier et méprisant, le père Jakob dont on cache la folie, la mère Clara qui mène sa vie, le fils Alex (son ami) qui a honte de la folie de son père et camoufle sa maladie en inventant une absence, la fille Stella qui sera l'amour de la vie du narrateur avec laquelle il aura une relation ayant des hauts et des bas et qui finira par se transformer en amitié.

La saga de cette famille ainsi que le devenir du narrateur baignent dans les évènements historiques de la Finlande des années 70 jusqu'à nos jours. Il est intéressant de constater et de comparer les différences manifestes entre une mentalité scandinave et une mentalité latine: par exemple si l'on compare une saga comme celle-ci à une saga méridionale comme celle proposée par Elena Ferrante. Les deux livres comportent pareillement une ribambelle de personnages mais ce sont des personnages au comportement si opposé qui évoluent dans des ambiances si différentes; la comparaison est enrichissante.

Le livre est un gros pavé de plus de 500 pages qui m'a semblé long par moments; j'ai trouvé que le personnage principal était particulièrement atone, assez veule; j'avais l'impression que sa vie lui passait par dessus la tête comme un rouleau compresseur sans qu'il arrive à imprimer aux évènements la tournure qu'il souhaitait.

La vie n'est pas un long fleuve tranquille, c'est clair. Ainsi passa la vie du narrateur, un peu terne, un peu solitaire en somme. Rien de bien marquant.

Tout à la fin du livre Stella Rabell donnera un sens au titre du roman, car lors d'énièmes retrouvailles, cette fois en pure amitié, elle dira la phrase suivante…j'ai toujours pensé que la sensation de déjà vu n'est qu'une sorte d'angoisse face à l'irréalité de la vie. Nos souvenirs sont des fragments de rêves
Merci à Babelio et aux Éditions Autrement pour cette lecture.


Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Nous voilà sur l'île de Drumsö dans la banlieue d'Helsinki, en Finlande. le narrateur, qui approche la soixantaine, installé devant son ordinateur face à la fenêtre, dont la vue donne sur le jardin de sa copropriété, s'aperçoit qu'un individu l'espionne derrière un bosquet. Cette tentative de meurtre ratée sera prétexte à un retour sur lui-même et sur son enfance. Enfance qui l'a vu grandir, en tant que fils unique, entouré de ses parents, Tage et Ellinor, pas vraiment sur la même longueur d'onde, louant une ancienne métairie en tant que maison de vacances, à Skogstorpet. Mais également au sein de la famille de son ami Alex Rabell chez qui il passera la plupart de son temps dans leur manoir de Ramsvik au domaine de Ramsland, à une quarantaine de kilomètre de la capitale finlandaise, se situant au niveau de la presqu'île donnant sur le golfe de Finlande. Étonnement, nous ne connaîtrons jamais le véritable nom de notre narrateur, même s'il nous dévoilera pourtant, chaque détail de son intimité.

Alex, l'aîné de la famille Rabell, et Stella, sa soeur cadette, petit-enfants d'un riche entrepreneur finlandais, Per-Olof Rabell, sont élevés par leur mère et leur grand-parents paternels entre Helsinki et Ramsland. La rencontre du garçon, narrateur, avec Alex va définitivement donné un autre tournant à sa vie, lui, le garçon si calme, silencieux, introverti, jusqu'alors bloqué entre son père, tout aussi taiseux que lui, et sa mère, qui, supporte de moins en moins l'isolement de la métairie mais qui consent, dans un premier temps, à faire toutes les concessions possibles afin de préserver la si fragile cohésion et sérénité de leur vie de famille. Représentant pour lui une échappatoire face à ce couple mal-assorti, Alex possède aussi une personnalité qui contre-balance parfaitement bien avec celle du jeune narrateur: c'est un garçon sûr de lui, bonimenteur, fier, qui possède déjà une personnalité de chef de bande. A l'occasion, il se chamaille avec Stella comme tout frère et soeur. Leur mère, Clara Rabell, plutôt froide et guindée, a tendance à céder aux quatre volontés de son fils. Les grand-parents: à défaut de figure paternelle présente, Poa ou Per-Olof possède un fort caractère à l'image de sa réussite professionnelle, il est dur, impitoyable, doté d'une volonté de fer. Sa femme, Gerda, est transparente tout le long du récit, elle n'intervient d'aucune façon que ce soit. le père des enfants, Jakob Rabell, qui brille par son absence, représente peut-être la seule faiblesse de ce clan si uni en apparence.


Ce roman est divisé en plusieurs parties tout simplement nommées par le prénom des personnages importants dans la vie du narrateur: Alex, Stella, Sans Stella, Stella et Sandrine, (Maintenant). Chacune d'entre elle est consacrée à une partie de la vie du narrateur qui tourne autour de ce même protagoniste. Alex et Stella occupent alternativement tous les deux une place importante dans sa vie, l'un en tant que premier véritable ami, l'autre en tant que premier (et grand) amour même s'ils tendent à s'éloigner de plus en plus au fil de leurs vies. Je suis restée assez dubitative quant au choix des titres, un peu simpliste, de ces grandes parties: ils laisseraient en effet croire que la vie du narrateur tourne uniquement autour d'eux, de la famille Rabell, alors qu'il y a d'autres personnages, qui apparaissent certes au second plan, qui composent cette bande: Jan-Roger Johansson dit Roro, Krister Tuominen, Linda Vogt, Klasu Hjelt. C'est un groupe un peu particulier, un assemblage incongru d'individus discordants, car on en vient à se demander ce qui les a tous réunis alors que les amitiés n'étaient pas forcément innées au prime abord. Et, indubitablement, cet élément commun, c'est Alex, qui, de par son charisme et son autorité naturelle, attire et rapproche chaque individu autour de lui, même si ce petit monde ne s'entend pas forcément bien: Jan-Roger, le gros dur, va terroriser tour à tour le narrateur et Krister, qui est un garçon chétif, très en retrait. Chacun va grandir, chacun va mener sa vie dans des directions différentes. Il est intéressant de voir comment, ces garçons et cette jeune fille, adolescents et jeunes adultes, vont gérer leur relation hors de la présence d'Alex et comment ces relations d'enfant, très bancales il faut l'avouer, vont évoluer en des relations d'adulte. Au départ, quatre jeunes garçons qui n'ont absolument rien en commun et qui n'auraient probablement jamais pris la peine de faire connaissance si Alex ne les avait pas réunis. C'est ce qui explique que la cohésion de cette bande reste toute relative, l'un décide et agit, les autres subissent, peut-être pour ne pas rester seuls, tout simplement. La personnalité du narrateur apparaît somme toute assez effacée devant la fierté et arrogance d'Alex, devant la force et la violence démesurées de cette brute de Roro, devant la fervente passion de Krister pour la seconde guerre mondiale. Tout ce petit monde qui tourne autour d'une seule personnalité, j'ai eu du mal à en comprendre le fonctionnement: pourquoi des jeunes gens si différents, et qui se supportent à peine, continuent-ils à se fréquenter? Sûrement, par envie de ne plus rester seul, me semble-t-il. Mais finalement, ce parti pris de l'auteur, qui nous présente un récit focalisé de façon totalement subjective, sous la conscience de notre écrivain, fait finalement qu'il n'y aura pas de réponse. Cette drôle histoire d'amitié, finalement on ne peut plus banale, est celle de relations qui se nouent facilement alors que les protagonistes sont enfants et que l'insouciance rend les personnalités plus souples, moins orgueilleuses et rancunières et se défont lorsque chacun aura évolué et qu'il faudra transposer ces relations du mode enfantin au mode adulte, ce qui peut souvent briser des amitiés qui n'ont pas su évoluer. Ainsi, mais la relation de Jan-Roger et du narrateur, qui arrivaient à peine à se supporter enfants, ne mènera à rien une fois la trentaine atteinte. Ils se perdront complètement de vue. La complicité qui peut exister, notamment entre Alex et notre jeune garçon, devra trouver le moyen de se prolonger différemment et le passage à l'adulte révélant les vraies personnalités des protagonistes, elles trouveront un autre moyen de s'exprimer. Soyons clairs, la bande ne résistera pas à leur évolution, par contre, les uns comme les autres trouveront un moyen de faire évoluer leur amitié mais différemment d'un individu à l'autre. Jan-Roger finira par disparaître du tableau (de la vie du narrateur en d'autres mots), Alex, fidèle à lui-même continuera à mener sa vie sans vraiment se préoccuper des autres et ne faisant pas vraiment d'effort pour continuer à entretenir des relations avec ses anciens amis. Krister finira par se trouver et vivre en harmonie avec lui-même loin d'un Alex indifférent et d'un Jan-Roger définitivement rangé aux oubliettes mais encore en relation avec le narrateur. Sans oublier, Linda, celle qui pâtira le plus, peut-être, de l'autoritaire Alex, qui ne s'arrangera pas l'âge avançant, et de ses exigences .

Roman d'amitiés mais roman d'amour aussi: comme les intitulés des parties le montre, Stella, la soeur d'Alex, est son d'amour de jeunesse, avec qui il vivra quelques années de passion mais leur couple ne résistera pas au temps ni au changement. C'est ensemble qu'ils grandiront, Stella souffrant elle aussi de ce lourd secret qui entoure l'absence du père, souffrance dont elle n'arrivera jamais vraiment à faire le deuil. Petite fille plus sensible que son frère, plus ouverte et excentrique aussi, elle détonne un peu au milieu de sa famille, dure, très attachée aux apparences. Mais comme dans l'amitié, les chemins du narrateur et de Stella trouveront deux voies différentes qui ne les sépareront que momentanément puisqu'ils n'auront de cesse de se retrouver entre deux relations. Relation, moins passionnée, mais tout aussi épisodique qu'il partagera avec l'autre jeune fille de la bande, Linda, qui se mariera à un garçon du groupe.

le narrateur est peut-être, à mon sens, le personnage le plus simple de tout le récit, néanmoins c'est peut-être le plus réaliste. A vrai dire, j'ai commencé par le trouver agaçant, ne comprenant pas vraiment pourquoi il restait tant attaché à Alex, qui lui m'agaçait encore plus, menant son monde à la baguette sans vraiment se soucier de quiconque. Mais il me semble que chacun à leur manière, était empêtré dans une espèce de solitude insupportable, qu'ils étaient finalement heureux de pouvoir rompre: le narrateur au sein de son royaume du silence qu'était son foyer, Alex avec l'absence si pesante du père, que le narrateur ne parviendra à comprendre que tardivement. Des aveux de sa mère, le narrateur paraît comme un garçon un peu étrange, à la fois fasciné et révulsé par le clan Rabell, leur volonté de pouvoir, leur dédain envers les classes inférieures et leur détermination absolue à cacher leurs faiblesses. Être influençable, fortement dépendant d'Alex et craintif vis à vis de Jan-Roger, il sera un adolescent et un jeune étudiant en histoire tout ce qu'il y a de plus banal, fêtard invétéré, d'intelligence moyenne, qui vivote entre travails précaires et relations inabouties avec Stella, Linda et d'autres femmes de passages. La publication de son roman Rêveur de la place Smedsplan, véritable succès littéraire et commerciale, saura lui redonner plus de confiance en lui et lui donnera cette posture d'écrivain reconnu, qui conférera peut-être un plus d'épaisseur à son personnage.

le style de l'auteur est très dépouillé, on se laisse cependant facilement prendre par la vie de ce narrateur, à la fois sans prétention mais tout aussi fascinante. Rien de particulièrement sensationnel, ici, toutefois Westö a réussi son pari en donnant à cette histoire un goût de reviens-y qui m'a fait dévorer ce bouquin en à peine trois jours.
Lien : https://tempsdelectureblog.w..
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