Marimé

Ah la Bretagne et tout son charme, rien de tel qu'un petit séjour sur ses côtes sauvages, son vent iodé et ses mille couleurs. J'aime la Bretagne et lire marimé m'a permise de passer le temps d'une lecture un séjour dans ce petit coin de France empli de charme. Alors oui je comprends que l'on puisse se battre pour garder une maison telle que marimé, d'autant plus la maison de sa grand-mère avec tous les souvenirs qui vont avec. Jamais je n'aurai céder une telle demeure dans ce petit coin de paradis. Mais il y a les autres, les sans coeur, les dépourvus de sentiments et tout le reste que l'on ne nomme plus ce vilain mot.
Et puis il y a ce drame que j'ai un peu de mal à comprendre l'ampleur, pourquoi et comment peut on en arriver là ?
C'est un récit tendre et violent à la fois, mais avec beaucoup de charme, on sent que l'auteur a dû y mettre beaucoup de son âme.

marimé, une maison en granit au toit d'ardoises sur la côte bretonne,une grève , une barque sur la première de couverture et hop adjugé vendu!
marimé est la maison de Nanon Chevalier, la grand-mère de Catherine qui vient de disparaitre. Pour Camille c'est sa maison qu'importe qu'elle ne soit que l'une des petites filles.Fin septembre, elle y débarque la rage au coeur: comment peut' elle empêcher que ses oncles, ses tantes et sa mère se débarrassent de marimé !
Avec elle Annie,une amie comédienne et ses problèmes de couple, elles seront bientôt rejointes par Florence, la galeriste de Camille, l'amie, la confidente.
Voilà nos 3 femmes arpentant la vieille maison, sortant sur la grève, partant au crépuscule en direction du calvaire,une fin d'été surprenante mais qui donne un charme supplémentaire et chacune se retrouve à faire le point, à réfléchir seule ou ensemble, bientôt la prescience d'un drame imminent est là palpable ...
Anne Wiazemsky tisse ici un canevas violent et tendre à la fois.
Je ne sais plus exactement si je suis tombée sous le charme de son histoire et de son écriture ( pas si sûr !) mais encore et encore sous celui du pays de mon enfance ce n'est pas peu dire !

Trois femmes se retrouvent dans une maison en Bretagne, à la fin de l'été. Trois femmes dont les histoires sont simples, et dont les souffrances partagées voisinent avec les fous-rires. La fin est tout à fait inattendue. J'ai trouvé l'écriture douce et simple. Un coup de coeur!

Marimé, c'est la maison bretonne de la grand-mère décédée de Catherine.
A son grand désespoir, sa famille veut la vendre. Elle s'y retrouve pendant quelques jours avec deux amies.
L'écriture est trop appliquée, trop détaillée, trop scolaire.
Les dialogues sont plats et décalés, les relations entre les trois femmes peu convaincantes.
Une lecture à laquelle j'ai trouvé peu d'intérêt et peu de plaisir.

MARIME – Anne Wiazemsky. - GALLIMARD.

Instinctivement, on s'attache à un lieu, une maison qui fait partie de son enfance, de ses amours...Pour Catherine, photographe, Marimé est le nom de cette grande bâtisse bretonne où se déroulaient ses jeunes étés. Elle menace ruine et voila qu'elle est à vendre, avec ses souvenirs, ceux de Manon la grand-mère morte il y a peu et qui hante encore les lieux...Catherine s'accroche à ces murs, à ces odeurs et en ce début d'automne elle s' y retrouve parce que par hasard avec Anne, une jeune comédienne et Florence la directrice de son agence. Anne et Catherine vivent une vie mal assurée, quelque peu vagabonde mais Florence représente à leurs yeux la certitude, la solidité, la permanence … et avec elle la menace qui pèse sur Marimé s'éloignent...
En fait Catherine et Florence font un retour vers l'enfance et se retrouvent telles qu'en elles-mêmes mais l'apparente solidité de cette dernière cache fragilité et faiblesse.

Lien : http://hervegautier.e-monsit..

Un livre où il ne se passe pas grand-chose, et plein de petites chose à la fois. On boit du vin le soir, on se baigne le matin, et on partage les petits agacements et tracas de trois amies venues s'extraire du quotidien en Bretagne, dans la maison familiale de Catherine, menacée de vente par son oncle. Catherine, la carabine de son enfance à l'épaule, se débat contre les autres et elle-même. Et puis il y a Annie, qui se passionne pour les femmes mystiques, les livres oubliés et les vieilles pierres, et Florence, qui abandonne sa famille trop parfaite sur un coup de tête. On fera aussi la connaissance de Manon, de la Sublime Moufette, de Milou et son chien, d'un coq guerrier, d'un oncle ornithologue, et de Jean-Michel.

Trois femmes et leur attachement au passé, aux objets emblématiques de moments heureux, à une maison-nid.
Bon moment de lecture, avec une fin brutale que je n'avais pas vue venir !