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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai été happée par l'histoire dès le début. J'ai aimé accompagner la jeune Betty dans la capitale suédoise et dans sa place au service des Mollander, qui va se révéler très difficile mais elle est courageuse et travailleuse. Nous sommes un peu avant la seconde Guerre Mondiale et le contexte historique est intéressant.

Cependant, à partir du milieu du roman, j'ai trouvé beaucoup trop de longueurs. Betty, malgré son amour pour la lecture, ne s'intéresse pas à l'actualité et a un côté très crédule.

C'est donc une lecture mitigée pour ma part car j'ai eu un peu de mal à m'accrocher. C'est dommage.
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La fille du Hälsingland.
28 septembre 1937.
Betty accompagnée par sa tante Helmi quitte sa mère pour aller travailler à Stockholm dans la famille Molander. Elle a 17 ans. Dans le train elle rencontre Martin Fischer, un professeur qui lui donne un livre, une adresse de bibliothèque et sa carte de visite. Betty découvre les Molander, le père médecin, sa femme, le chien et la vieille Emma. Elle a une petite chambre lumineuse et agréable et dans le salon il y a une bibliothèque pleine de livres qui l'émerveillent. Mais la liste des tâches qui lui incombent est interminable et elle se demande comment elle va pouvoir tout faire. Elle fait la connaissance de Viola, 20 ans qui travaille dans la maison d'à côté et va lui donner d'utiles conseils. le docteur s'avère charmant avec Betty et voyant sa passion pour les livres lu en prête régulièrement. Sa femme par contre est sèche et désagréable la traitant comme une esclave. Peu de temps après elle rencontre Carl Axel, le fils Molander, qui passe de temps en temps chez ses parents semblant avoir une relation très conflictuelle avec son père le médecin. Une sorte de routine s'installe dans la vie de Betty, cuisine et ménage, sortie du chien, lecture, sortie avec Viola, des garçons et échange épistolaire surprenant avec Martin Fischer le prof rencontré dans le train et qui lui conseille des livres. Première paye de 50 couronnes, prévisions pour Noël en famille puis, la vie extérieure à Betty fait irruption, d'abord avec le retour un soir de Carl Axel, la tête en sang, le syndicalisme avec Viola qui milite pour la limitation du travail à 8 heures par jour et d'autres avantages, une bribe de discussion entendue au salon sur « l'influence juive qu'il faut briser », un étendard avec une Svastika.

Un roman qui plaira vraisemblablement à un maximum de lecteurs tant la trame est simple et l'écriture facile. le caractère de Betty est limpide, jeune fille de la campagne venant travailler comme bonne dans la grande ville chez des bourgeois, elle est pleine de bonne volonté et va découvrir la Vie, les garçons, les hommes, les rapports de force, la méchanceté, les rumeurs et réaliser que les mises en garde de tante Helmi n'étaient peu être pas sans fondements.
Bien que ce premier tome baigne dans l'environnement politique de 37/38 avec la montée du nazisme, la chasse aux juifs, on est clairement pour moi dans de la littérature jeunesse, les caractères sont effleurés et l'ensemble manque de puissance.
Merci à Babelio pour cet envoi.
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1937
Betty quitte le nord de la Suède pour rejoindre Stockholm. Elle occupera la fonction de domestique chez un couple bourgeois. À 17 ans, elle quitte sa famille le coeur serré mais plein d'espoir d'une vie d'aventures.
Grande lectrice, elle se ravit par avance des trésors qu'elle va trouver dans la bibliothèque de la capitale.
Bien sûr, c'est rapidement le désenchantement.
J'écris « bien sûr » car ce roman est cousu de fil blanc. Dès les premières pages, on anticipe les désillusions qui attendent la jeune fille, tellement ce type d'histoires a été raconté. de plus, l'action se situant 2 ans avant la Seconde Guerre mondiale, on se doute bien que celle-ci va être le décor de nombreux tourments.
J'ai gardé un bon souvenir de la Bicyclette bleue notamment parce qu'inspiré d'un roman que j'adore, Autant en emporte le vent, mais aussi parce que Régine Desforges a un style et que son héroïne, Léa, est d'une trempe qui marque l'esprit.
Ici, Betty est bien mignonne, certes, mais manque cruellement de caractère et de jugeote.
J'avais été attirée par ce livre parce qu'il se déroule en Suède, pays que j'aime instinctivement mais dont je ne connais pas grand-chose. Il me semblait intéressant de découvrir la position du pays pendant la période mouvementée du nazisme. C'est vrai que le roman m'a donné des bases mais on est loin des apports riches des romans de Arnaldur Indriðason à propos de l'Islande, notamment dans la trilogie des ombres.
Bref, une déception, je ne pense pas que je lirai la suite de ce premier tome mais je connais quelques lectrices à l'esprit sentimental qui y trouveront plus de plaisir que moi.
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Betty, âgée de 17 ans est heureuse de quitter son village natal pour Stokholm, ville où elle a trouvé un emploi de domestique. Durant le trajet, elle croise un homme qui lui offre un livre, et dont elle s'éprend. Côté travail, la vie devient vite compliquée, avec un patronne odieuse.

Je n'ai trouvé aucune originalité dans ce roman, avec son histoire lisse et sans suspense, et ses personnages sans relief. Reste l'ambiance, bien restituée, d'une capitale nordique à la fin des années 1930.
En tout cas pas de quoi me donner envie de découvrir la suite.

Merci à l'éditeur et à Babelio pour ce livre, que je ferai circuler en espérant qu'il plaise mieux à d'autres.
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Tout d'abord, je remercie Babelio et les éditions Harper Collins qui m'ont permis de découvrir ce roman de la collection "Au Gré du Monde" et de parcourir ainsi en lecture la Suède à l'aube de la Seconde Guerre mondiale.
La fille du Hälsingland nous plonge en effet dans la vie de Betty, qui quitte son village natal, sa mère et ses petits frères pour s'installer à Stockholm en tant que domestique. Pour cette jeune fille de 17 ans, raisonnable et proche des siens, les premiers jours dans la capitale au service de la famille d'un riche médecin sont compliqués. Heureusement, elle peut s'évader de son quotidien par les livres et en pensant à l'enseignant qu'elle a rencontré lors de son voyage en train, passionné comme elle de littérature, et qui lui a laissé son adresse pour échanger. Des sentiments qui lui réchauffent le coeur et lui donnent espoir, même si elle sait que cet amour est probablement impossible.
Cette lecture prometteuse n'a malheureusement été qu'en demi-teinte pour moi. Si j'ai beaucoup apprécié découvrir la vie à Stockholm et ses moeurs, bien décrites par Katarina Widholm (vie professionnelle, modes vestimentaires, habitudes alimentaires etc.), j'ai trouvé notre personnage principal Betty un peu lisse... La première partie du roman m'a donc semblée un peu longue. Heureusement, la seconde moitié s'est révélée plus captivante, Betty affirmant un peu plus son caractère (bien que manquant encore de relief à mes yeux) et les événements significatifs s'enchaînant rapidement.
Malgré mon ressenti partagé, je n'oublie pas que ce roman est avant tout le premier tome d'une saga, Destinée suédoise. le contexte, les personnages, l'intrigue sont à installer, et même si cela m'a semblé long, il possède je pense tous les ingrédients d'une bonne saga, d'autant que l'écriture de l'auteur est plaisante à suivre. Je serai donc au rendez-vous pour le tome 2, en espérant que maintenant que les bases sont posées, il gagnera en intensité et que le personnage de Betty gagnera lui en profondeur et en nuances, dans un contexte historique tourmenté.
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Alors, le livre phénomène... Je suis dubitative. Je viens de le refermer et je ne comprends pas l'engouement. Ce n'est pas mal écrit en soi, mais ça manque cruellement de profondeur. Je vais peut-être paraître dure dans mes propos, mais à mon sens, on est ici dans un roman de gare, mêlé à un roman à l'eau de rose.

Le pitch n'a rien d'exceptionnel et a déjà été exploité de long en large, avec la pauvre jeune fille modeste et campagnarde qui débarque en ville pour travailler comme bonne de maison. Et bien sûr, elle rencontre l'amour dans les 15 premières pages et passe les 400 suivantes à se languir de l'homme de sa vie. Vous voyez le cliché ?

Notre jeune protagoniste, Betty, me semble d'une totale inconsistance. Si vous appréciez les personnages avec une force de caractère, avec une profondeur, passez votre chemin. Betty est terriblement niaise et pleurnicharde. J'ai eu quelques moments de lecture qui m'ont donné envie de la baffer, littéralement !

Enfin bref, je ne lirai pas les prochains tomes. Et je suis assez contente d'être arrivée au bout de celui-ci.
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Un grand merci d'abord à Babelio et aux Éditions Harper Collins Au gré du monde pour m'avoir permis de découvrir ce livre.
Grande fan de saga « familiale » et fan de la Suède où j'ai beaucoup séjourné, ce roman était fait pour moi !
Une nouvelle fois, à l'instar de la villa des étoffes, je trouve intéressant de découvrir l'histoire d'un autre côté de la frontière. Pourtant je l'avoue la jeune et s »jolie Betty ne m'a pas vraiment emmené avec elle. le personnage est sympathique mais son histoire est un peu trop superficielle par certains côtés. On passe des pages et des pages sur le détail de ses occupations ménagères et ses listes de courses, mais il faut à peine quelques lignes pour qu'elle tombe amoureuse et s'offre à un presque inconnu. le personnage malgré ses tergiversations reste un peu trop superficiel à mon goût et les personnages secondaires sont trop secondaires pour maintenir l'intérêt.
À ce stade je parlerai d'une lecture agréable mais pas franchement addictive. Je tenterai néanmoins le 2eme tome pour affiner mon avis…
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Bien que l'usage voudrait que je commence par les aspects positifs, je choisis de m'attarder d'abord sur les points qui m'ont moins convaincue. C'est sur recommandation d'une amie que je me suis lancée dans cette lecture, une décision que je n'aurais pas prise de moi-même, surtout au vu d'une couverture qui, n'est pas représentative de l'époque où se déroule l'histoire. En effet, nous sommes en 1937, tandis que le personnage en couverture arbore une tenue qui semble tout droit sortie des années 1900. CEla peut sembler anodin pour certain, toutefois à mon sens, la couverture joue un rôle crucial dans l'immersion et la décision d'achat d'un livre (j'ai observé la même dissonance avec les éditions brochées de la saga de la Villa aux étoffes). Un autre élément qui, sans être essentiel à l'intrigue, m'a particulièrement agacée est le va-et-vient constant de l'héroïne entre des accès de larmes et de jeune femme allant de l'avant. Cela dit, l'histoire a su me captiver, et je me suis attachée à plusieurs personnages. J'ai aimé en découvrir un peu plus sur les conditions des jeunes femmes, le mouvement féministe se fait légèrement sentir et l'on note encore une fois qu'à cette époque les disparités entre les classes sociales, ainsi que la campagne suédoise versus la vie citadine de Stockholm; J'aurais apprécié un approfondissement du contexte historique à travers le personnage du Docteur dont l'ambivalence aurait méritée d'être développée, à voir si cela sera le cas dans le prochain opus.

En résumé, j'ai passé un très bon moment avec ce roman et je lirai avec grand plaisir la suite de l'histoire.
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Betty, 17 ans quitte son petit village et sa famille, pour aller servir dans une famille riche de Stockholm.
Les débuts et l'acclimatation sont un peu complexes, heureusement Betty peut s'évader grâce à la lecture, et à son amitié avec Viola, la bonne de la maison voisine.
De plus, elle a rencontré dans le train un charmant jeune homme, avec qui elle peut échanger des lettres, et qui ne la laisse pas indifférente.

J'ai plutôt apprécié ma lecture, même si j'ai trouvé la première partie très longue.
Au départ, le personnage de Betty paraît très lisse et quelque peu ennuyeux.
Cependant, dans la seconde partie, elle va s'affirmer davantage, et le récit va gagner en dynamisme.
Je me suis attachée à Betty au fil des pages, et j'ai apprécié suivre son évolution, et ses choix, dans ce contexte historique troublé.
De nombreux événements s'enchaînent, et on assiste aux prémices de la Seconde Geurre Mondiale en Suède.
Malheureusement, il faut reconnaître que l'intrigue est cousue de fil blanc, et j'ai vu arriver de nombreux événements, plutôt prévisibles.

Néanmoins, c'est un premier tome, qui sert à planter le décor et introduire les personnages. J'ai apprécié l'ambiance plutôt immersive dans le Stockholm des années 30 avec ses us et coutumes.
L'écriture est simple et se lit avec fluidité.

Je lirai la suite avec plaisir afin de retrouver Betty, et de connaître la suite de son destin.
J'espère que le contexte historique sera davantage mis en avant, et que le roman gagnera en profondeur, et en densité par rapport à ce premier opus plutôt lisse et convenu.
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