Je veux bien plus que seulement coucher avec toi. Je te veux Ella. Et je t’aurai.
Quelque chose commence à crépiter dans l’air, une sorte de connexion qui semble se mettre en place entre elle et moi chaque fois qu’on se trouve à proximité l’un de l’autre. Je ne comprends rien à ce qui se passe et je ne sais même pas si elle aussi ressent cette espèce de lien, mais pour ma part il me rend de plus en plus dingue.
La tempête dans ma tête, dans mon cœur… elle est toujours présente, mais elle souffle un peu moins fort quand je suis avec toi.
Il n'y a rien de "normal" dans un deuil, pas de passage obligé. Tu sais, c'est dans la nature humaine de juger les autres même sans rien connaître d'eux. Il y en aura toujours qui penseront qu'un ou deux ans après, c'est encore trop tôt pour refaire sa vie, qu'il y a un délai minimal à respecter... mais laisse-moi te dire une chose : personne n'est à ta place, personne ne ressent ce que tu ressens. Personne n'est en droit de t'autoriser ou pas à goûter à nouveau au bonheur. Il n'y a que toi qui peux décider si le moment est arrivé, que toi qui pourras savoir quand ton cœur sera guéri et prêt à se rouvrir à l'amour.
A l'extérieur, la pluie tombe, encore plus fort que tout à l'heure. Le vent se lève, sifflant bruyamment lorsqu'il s'engouffre entre les immeubles. On dirait qu'une tempête est en train de se préparer, et curieusement, je trouve cela réconfortant, raccord avec ce qui vient de se passer ce soir, avec la décision que j'ai prise.
En un instant, tout a été détruit.
Maintenant, il ne reste plus qu'à reconstruire.