- Que veux-tu que je te dise? fait-il avec un haussement d'épaules désinvolte et un sourire de sale gosse craquant. Tout ce qui vient de toi a meilleur goût, c'est comme ça.
Il est exasperant! Le pire, c'est que sa stratégie fontionne: je sens un picotement entre mes cuisses à la simple suggestion de ce que sa langue pourrait me faire.
Je suis vraiment obsédée.
Je pique un fard. Les miens sont chauds,très chauds - quand j'arrive à dormir. Les feux que Casey allume en moi, seul mon sommeil agité parviient à les éteindre. Oui, je rêve de lui: je rêve de lui nu, je rêve de lui entre mes cuisses,je rêve de lui devant et derrière moi...
je reste soufflé - par son culot,par sa gueule d'ange,par son sex-appeal,je ne sais pas. Peut-être ça à la fois? Heureusement,au bout de deux où trois secondes,je me reprends et peste:
Il rit avec moi. J'adore son rire! Il à une sincérité d'enfant qui contraste avec sa gravité, sa virilité extrême. Quand il rit,c'est tout son corps qui est engagé, de ses épaules qui montent et descend à sa tête qui se renversé, en passant par la fosette qui naît sur sa joue droite et par ses yeux qui s'illuminent. Il prend la chemise dans sa main droite et me juré solennellement, avant de la jeter à l'autre bout de la pièce:
- Jamais plus.
- ... Où ça m'a mené? complète-t-il en tenant mon visage entre ses mains. À trouver le courage d'embrasser une fille aux yeux saphir qui a un goût de cerise. Qui me prend pour un con,certes,mais qui me rend dingue.
Il parle si près de mes lèvres que c'est comme s'il les caressait avec des mots,avec sa voix feutrées,légèrement cassée par la fatigue,terriblement profonde et masculine.
Ses yeux envoutants...
... De la couleur d'une eau fraîche où l'on rêve de se baigner. Mais l'eau,bien qu'attirante,caché parfois sous sa suface des créatures montrueuses.