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Citations sur Le bikini de diamants (Fantasia chez les ploucs) (49)

Mon oncle Sagamore se penche pour regarder de plus près le premier chasseur. Ensuite, il s'avance vers l'autre, le fait rouler un petit coup sur lui-même et l'examine aussi. Après quoi, il revient vers nous, s'accroupit et sort sa carotte de tabac. Il l'essuie sur sa jambe de pantalon, en détache une grosse chique d'un coup de dents et secoue la tête :
- Sacré nom de nom, ça devait être pénible à voir. Les pauvres bougres se sont tiré dans le dos.
Le docteur Severance approuva d'un signe de tête :
- Exactement, et c'est pour ça que c'était si pénible. Ils ont vu venir le coup, les malheureux, mais c'était trop tard. Au moment même où ils appuyaient sur la détente, ils se sont rendu compte de ce qu'ils venaient de faire. Ils se sont retournés pour essayer d'esquiver, mais macache.
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Moi, dans mon coin, je tâchais de bigler encore quelques lignes du livre, des fois qu'ils me l'auraient repris, et je demande à Pop :
_ T'as entendu parler de Long John Silver ?
_ Connais pas, il me répond. Probablement un toquard qui court dans les prix à réclamer.
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— De l’huile de ricin ? il a dit comme s’il arrivait pas à y croire. Mais enfin, shérif, ils doivent vous mener en bateau. Y feraient jamais un truc pareil. Enfin quoi, deux gars comme eux, assez intelligents pour devenir politiciens et toucher un salaire rien qu’à rester assis dans l’ombre du tribunal à surveiller les filles qui montent et qui descendent des voitures, et s’assurer qu’elles chopent pas de coups de soleil aux jambes… Enfin quoi, y sont pas bêtes au point de boire de l’huile de ricin.
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— Pour sûr. Comme ça, je peux manger un peu de temps à autre pour rester en vie, et je peux aller en ville une fois l’an et emprunter assez d’argent pour préparer une nouvelle récolte et continuer cahin-caha, et permettre qu’aucun de ces gros connards ne soit obligé de commettre un acte désespéré, comme trouver un boulot par exemple. On pourrait vraiment pas se le permettre. Si les Ruskofs entendaient dire qu’on a la vie tellement dure par ici que même les politiciens sont obligés de se mettre au boulot, ils nous attaqueraient dans la minute
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— Eh bien, m’sieur, c’est rudement sympa de la part du shérif, ça, a dit l’oncle Sagamore avant de regarder Pop. C’est exactement ce que je te disais, Sam. Y a tout un tas de foutus politiciens à gros bide qui restent assis sur leur gros derrière dans les tribunaux, les deux mains dans les poches des contribuables et qui font rien pour gagner leur argent. Mais les gars du shérif, là, c’est différent. Regarde-les, comment qu’y protègent le pauvre contribuable, c’est comme ça qu’ça devrait être, ils sont là à surveiller les avions et les feux d’forêt, et y s’inquiètent de la typhoïde et y r’gardent dans leurs jumelles pour être sûrs qu’il tombe pas ou qu’il meure pas d’insolation pendant qu’il trime du lever au coucher du soleil pour payer ses impôts et remplir leur frigo. Ça rend un homme sacrément fier, de savoir qu’y a des types pour faire du bon boulot comme ça. Alors les gars, allez-y, puisez un seau de mon eau et je vais aller voir si je peux pas vous trouver un vieux bocal de confiote ou quèquechose comme ça pour l’y mett’ dedans.
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Pop mâchonnait son crayon.
— Hmm ! Vingt-deux ans… il a dit comme s’il parlait tout seul. Non. On va plutôt dire dix-neuf ans. Ça nous ramènera des chercheurs plus sportifs. Bon. Elle est sur quel sein, sa plante grimpante ?
— Sur çui de droite, j’ai dit en attrapant d’autres lettres. Et juste au milieu, y a une petite rose…
— Bon Dieu, Billy… il a fait en essuyant la sueur sur son front. Peu importe. (Il a soupiré et a continué à marmonner.) Une rose grimpante – un bronzage doré sur tout le corps – les hanches – bon Dieu, si j’arrête pas de lire ce que je suis en train d’écrire, je vais me retrouver dans la vallée à la chercher moi-même.
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— Hmm, il a fait. Elles sont pas vilaines, les poulettes qu’il a ramassées. Y pourront pas résister. Tu sais, fiston, j’ai eu l’occasion de voir des sacrés organisateurs dans ma vie, mais il est de loin le meilleur.
— Qui ça ? j’ai demandé.
— Qui ça ? Mais qui d’autre que ton oncle Sagamore. Fiston, te laisse jamais avoir par son numéro, les pieds nus, la salopette et tout, c’est un génie. Le seul, le véritable et l’unique génie que j’aie jamais croisé. Ça fait un bail que je l’regarde fonctionner, et il a un sacré coup de main. Ça sert à rien de s’entraîner, faut être né avec. Le bon vieux Barnum aurait jamais pu organiser cette foire aussi bien que l’a fait Sagamore.
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— Fiston, il m’a dit. Quand tu seras grand, rappelle-toi juste que c’est Murph qui te l’a dit en premier.
— Qui m’a dit quoi ?
— Que c’est un génie. Le seul, véritable et unique génie que j’aie jamais croisé.
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Williams nous parle de ces « pauvres blancs » du Sud, du contraste entre la ville et la campagne, reprenant à son compte le poème de William Cowper « Dieu a créé la campagne, l'homme a créé la ville », en y ajoutant le complément du Révérend Vernon McGee : « Et le diable créa la petite ville de province. » (François Guérif)
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Eh ben, j'ai pas l'impression que ça lui ait fait du tort pour l'instant, mais je crois bien que ça doit être assez grave, si ça l'oblige à manger des légumes.
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