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Citations sur Le bikini de diamants (Fantasia chez les ploucs) (34)

Pop mâchonnait son crayon.
— Hmm ! Vingt-deux ans… il a dit comme s’il parlait tout seul. Non. On va plutôt dire dix-neuf ans. Ça nous ramènera des chercheurs plus sportifs. Bon. Elle est sur quel sein, sa plante grimpante ?
— Sur çui de droite, j’ai dit en attrapant d’autres lettres. Et juste au milieu, y a une petite rose…
— Bon Dieu, Billy… il a fait en essuyant la sueur sur son front. Peu importe. (Il a soupiré et a continué à marmonner.) Une rose grimpante – un bronzage doré sur tout le corps – les hanches – bon Dieu, si j’arrête pas de lire ce que je suis en train d’écrire, je vais me retrouver dans la vallée à la chercher moi-même.
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— Hmm, il a fait. Elles sont pas vilaines, les poulettes qu’il a ramassées. Y pourront pas résister. Tu sais, fiston, j’ai eu l’occasion de voir des sacrés organisateurs dans ma vie, mais il est de loin le meilleur.
— Qui ça ? j’ai demandé.
— Qui ça ? Mais qui d’autre que ton oncle Sagamore. Fiston, te laisse jamais avoir par son numéro, les pieds nus, la salopette et tout, c’est un génie. Le seul, le véritable et l’unique génie que j’aie jamais croisé. Ça fait un bail que je l’regarde fonctionner, et il a un sacré coup de main. Ça sert à rien de s’entraîner, faut être né avec. Le bon vieux Barnum aurait jamais pu organiser cette foire aussi bien que l’a fait Sagamore.
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— Fiston, il m’a dit. Quand tu seras grand, rappelle-toi juste que c’est Murph qui te l’a dit en premier.
— Qui m’a dit quoi ?
— Que c’est un génie. Le seul, véritable et unique génie que j’aie jamais croisé.
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Williams nous parle de ces « pauvres blancs » du Sud, du contraste entre la ville et la campagne, reprenant à son compte le poème de William Cowper « Dieu a créé la campagne, l'homme a créé la ville », en y ajoutant le complément du Révérend Vernon McGee : « Et le diable créa la petite ville de province. » (François Guérif)
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Eh ben, j'ai pas l'impression que ça lui ait fait du tort pour l'instant, mais je crois bien que ça doit être assez grave, si ça l'oblige à manger des légumes.
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On est pas dans la politique, nous. On peut pas savoir quelle pression les hommes subissent, avec toutes ces responsabilités, chaque jour. Bon sans, une pression de ce genre, ça peut dégénérer au point qu'un type commencerait à envisager d'arrêter la politique et de se mettre au boulot, bien que là, comme ça, je me souviens pas d'un seul cas de type qu'aurait craqué au point d'en arriver là.
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drôle, mais sans plus. Un bon divertissement, une histoire déjantée mais une fin décevante.
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page 98 - "Mon oncle Sagamore se penche pour regarder de plus près le premier chasseur. Ensuite, il s'avance vers l'autre, le fait rouler un petit coup sur lui-même et l'examine aussi. Après quoi, il revient vers nous, s'accroupit et sort sa carotte de tabac. Il l'essuie sur sa jambe de pantalon, en détache une grosse chique d'un coup de dent et secoue la tête :
- Sacré nom de nom, ça devait être pénible à voir. Les pauvres bougres se sont tirés dans le dos.
Le docteur Severance approuva d'un signe de tête :
- Exactement, et c'est pour ça que c'était si pénible. Ils ont vu venir le coup, les malheureux, mais c'était trop tard. Au moment même où ils appuyaient sur la détente, ils se sont rendus compte de ce qu'ils venaient de faire. Ils se sont retournés pour essayer d'esquiver, mais macache.
Mon oncle Sagamore expédie une giclée de chique dans la nature et s'essuie la bouche d'un revers de main :
- M'est avis que c'est chose pitoyable et cruelle que voir ces gars de la ville venir chasser le garenne dans les bois. Ils sont empotés comme il n'est pas permis. Et dangereux, pas seulement pour les autres, mais pour eux-mêmes ; ils ont des armes à feu entre les mains et ils ne savent même pas s'en servir. [...] Ce qu'il faut faire maintenant, c'est aviser le shérif que ces deux pauvres bougres se sont occis l'un l'autre, et qu'il les embarque le plus tôt possible ; par cette chaleur, ce serait plus sain.
Le docteur Severance approuve d'un signe de tête :
- Hé! oui. C'est le moins qu'on puisse faire.
Et puis, tout d'un coup, il se ravise, se gratte le menton l'air tout pensif :
- Hum ... Messieurs, je viens de me rappeler quelque chose.
Il sort son portefeuille de sa poche de derrière et commence à en tirer des tas de trucs. Moi, je l'observe à travers les feuilles, en me demandant ce qu'il peut bien chercher. Finalement, il en sort un paquet de billets assez gros pour étouffer un cheval et le laisse négligemment tomber sur ses genoux comme s'il s'agissait d'un paquet de vieilles chaussettes ..."
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Miss Harrington ? Eh bien ! C’est elle qui avait le liseron qu’a été la cause de tout ce raffut. […]
Un liseron tatoué, avec des petites feuilles bleues, qui grimpait tout autour d’une de ses poitrines, comme un sentier grimpe après la montagne, avec une rose en plein milieu.

Billy, huit ans…Miss Harrington vingt trois !
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Pop ôte son chapeau et s'évente avec, en toussant comme un poussif. Et au bout d'une minute, ça se dégage et on peut respirer. Avec un peu de vent qui se met à souffler, ça se passe.
-Ça vient de là-bas, dit Pop. Tout droit de la maison.
-Qu'est-ce qu'est mort, à ton idée? je lui demande.
Il secoue la tête :
-Rien ne pourrait êt'mort à ce point-là.
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