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3,9

sur 199 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un premier tome qui laisse présager une bonne série d'urban fantasy. Tout d'abord, les personnages sont très réussis. J'ai aimé le fait que McKenzie soit normale (mis à part sa condition de magicienne des ombres, bien entendu) : ce n'est pas une guerrière, mais elle n'en est pas moins créative et débrouillarde. Il est donc facile de s'attacher à elle. Personnellement, j'ai adoré la première partie, pour plusieurs raisons : la ténacité et les multiples tentatives d'évasion de McKenzie m'ont beaucoup amusée. de plus, l'ambiguïté, le flou sur qui est le gentil ? Qui la manipule ? Kyol ? Aren ? Les rebelles ou la cour ? est très bien fait : mon coeur a balancé sans cesse, comme celui de McKenzie.
Et c'est sur cette base qu'on peut appeler cela un triangle amoureux bien maitrisé : Kyol est très touchant et Aren sexy, les deux ont une personnalité ambiguë, intéressante.
Mais le plus réussi, dans ce roman, c'est sans aucun doute le fait qu'il ne tombe pas dans le manichéisme : le dicton "l'enfer est pavé de bonnes intentions" correspond aux deux camps. Tous deux n'ont que des bonnes intentions, mais ne lésinent pas sur les moyens et ceux-ci n'ont souvent rien de pur…
Néanmoins, ce qui m'empêche pour le moment d'en faire une série coup de coeur, c'est qu'il me manque un peu de détails : sur comment ces deux camps en sont arrivés où ils en sont ? Sur qui sont les diseurs d'ombre ? Pourquoi sont-ils ainsi ? Il me manque un peu de profondeur, j'aurais aimé que le monde et l'histoire soient un peu plus creusés. Mais peut-être que ce sera le cas dans le prochain tome.
C'est en tout cas un bon départ.
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L'histoire commence comme si l'on avait manqué un ou deux tomes de la série. Assez désagréable. le livre démarre tout de suite par une scène d'action ce qui n'est pas pour me déplaire. McKenzie est capturée par les rebelles présentés comme les méchants par le pouvoir en place que sert McKenzie. A partir d'ici, je dois dire que je suis plutôt déçue. le schéma de l'histoire est bateau pour ne pas dire répétitif et ennuyeux : MCKenzie tente de s'échapper, échoue, passe un moment « intime » avec Aren et rebelote. Au début, c'est assez sympa de ne pas avoir d'héroïne molle qui attend qu'on vienne la sauver mais bon s'est vite redondant.

L'histoire même du livre est de faire découvrir la vérité à McKenzie sur la guerre des faes. Qui est le vrai méchant ? de quel côté soit-elle se ranger ? Qui se sert d'elle ? Bref, l'auteur nous berce d'un côté puis de l'autre. On découvre une information pour en douter ensuite etc...

C'est classique comme histoire mais j'aurai aimé que McKenzie ne soit pas manichéenne. Ce n'est pas parce qu'ils sont rebelles qu'ils sont tous assoiffes de sang et violent. Et l'inverse est aussi vrai pour les partisans de la Cour. Comme dans toute révolution, il y a deux camps et ces deux camps sont tous les deux légitimes dans leurs actions dans le sens où ils suivent leurs idéals. Après on y adhère ou pas. Je ne suis pas non plus spécialement touché par les actes de guerre commis par les deux camps. Je ne vois pas trop pourquoi McKenzie est si surprise. Les faes ne s'amusent pas à faire la guerre, c'est tout. Mon approche du livre semble assez glauque, il est temps de redresser la barre : c'est un livre accès adolescent. Pas d'horreur, pas d'ambiance malsaine. Juste une tension sexuelle par-ci par-là.

L'intrigue se poursuit surtout centré sur la (les?) romance de McKenzie sur un fond de révolution dans le Royaume (des faes). Assez ennuyeux, j'avais envie de lire en diagonal pour avoir la (les) réponse finale. Je n'aime juste pas beaucoup les triangle amoureux...

Le livre se conclu d'une façon que je n'attendais pas vraiment. Je pensais que l'auteur allait tirer son histoire sur d'autres tomes comme beaucoup. Mais, même ça n'arrive pas à relever mon intérêt.

Personnages : McKenzie est une humaine douée de seconde vue et du pouvoir de lire les ombres. Tous est très bien expliqués dans le livre donc je m'y attarde pas. Retenez qu'elle est importante (comme outils) dans la guerre des Faes. J'ai aimé sont côté têtue, obstinée. Même si elle est du côté de la Cour, elle écoute tout de même les contres avis qu'elle entend.

Kyol est le maître d'arme de la Cour (et donc du roi). Il est celui que l'on a rattaché à McKenzie pour l'escorter.
Aren, le meurtrier, kidnappeur et infâme rebelle, est le « lien » entre McKenzie et les rebelles. Il fait tout pour séduire et rallier à sa cause McKenzie. du coup, on rentre dans un espèce de triangle puisque McKenzie est amoureuse de Kyol. Aren est assez étrange, on arrive pas a savoir si il est sérieusement tenté par McKenzie ou s'il ne fait que jouer pour se servir d'elle. C'est également la même chose pour Kyol. Là, on se dit : pauvre MCKenzie! Deux apollons pour toi et même pas un de sûr!

Je déteste vraiment les triangles amoureux ! Ça ne finit jamais bien, et souvent c'est le personnage que vous aimez le plus qui souffre le plus. le pire c'est que McKenzie se vante de ne pas avoir le cul entre deux chaises... Mouais.
Je met un plus à Kyol que je trouve beaucoup plus profond et intéressant qu'Aren que l'on ne cerne pas tellement.
Les personnages secondaires sont inintéressant et je n'ai pas réussit à m'intéresser à eux. Notamment le couple que l'on est censé aimer (Naito et Kalia) m'a laissé de froid.

L'univers est très bien retranscrit. Les faes viennent d'un monde parallèle et viennent sur Terre grâce à des fissures. Un humain a besoin d'un fae pour passer dans un portail (sorte de fissure permanente et fixe). Classique mais efficace. On croit volontiers à ce monde et à la magie. J'aime beaucoup l'idée des éclat de chaos (sorte d'éclair qui parcours la peau des être quand ils ne sont pas dans leurs dimensions). Par contre, je désapprouve l'effet que cela à sur les corps (sorte de tentation sexuel), ça fait juste passer notre héroïne pour la dernière des salopes...

Le style de l'auteur n'a rien d'extraordinaire. Certaines tournures de phrases sont bizarres de même que les transitions sont parfois brusque. Ça se lit. Je trouve aussi que la tension sexuelle évoqué au-dessus est assez mal retransmise. Je n'ai pas senti « la chaleur » dans les descriptions/actions.

En bref : un roman adolescent fantasy sans sexe (il est classé bit-lit alors je précise) largement lisible. Il ne m'a pas emballée voilà tout. L'histoire est classique autour de la thématique du bien et du mal et de sa détermination. le roman laisse une grande place à la romance et au triangle amoureux.
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Pris individuellement Sidhe n'est pas un mauvais livre d'urban fantasy. Les failles du roman apparaissent dès lors qu'on commence à le comparer à d'autres ouvrages du même genre, notamment aux Chroniques de Mackayla Lane de KMM qui lui sont infiniment supérieures, tant dans la complexité et l'originalité de l'intrigue proposée, que dans le soin et le souci du détail apporté au sombre univers féérique créé par KMM que dans l'épaisseur et le charisme des personnages de Barrons, Mac et Dani (pour ne citer que ces trois-là). McKenzie (hommage à MacKayla ou pompage ?) ne suscite pas vraiment l'empathie et les deux faës qui se crêpent le chignon pour savoir qui l'aura (oui, encore un triangle amoureux, ô joie ! (ironie…) m'ont laissé assez indifférente.

Bien que survolée dans ce premier tome, la mythologie de Sidhe est sympathique. Seulement voilà, je trouve que le pouvoir de McKenzie ressemble à celui de Mackayla Lane, hormis l'aspect « Diseuse d'ombres », leurs capacités sont à peu près équivalentes. L'univers faë est également mieux représenté dans Les Chroniques de Mackayla Lane. Chez S. Williams , il apparait un peu trop édulcoré. Jamais il ne parvient à être anxiogène comme ce pouvait être le cas chez KMM.

Certes, il y a de l'action, beaucoup, et ce dès les premières lignes mais cela ne sert qu'à masquer le manque de profondeur de l'intrigue et des personnages. C'est un peu en quelque sorte la baston qui cache la forêt… La nana passe son temps à se jeter au sol, à courir, à essayer de s'évader, à se blesser, à se faire soigner…etc. Les 150 p. sont assez pénibles à lire à cause de cela. Surtout qu'elles n'ont rien de très originales.

La deuxième partie est plus convaincante car plus rythmée. Elle est moins ennuyeuse à lire que la première moitié du livre.

En conclusion, un premier tome qui a des allures de sous Mackayla Lane, et qui n'est pas très bien écrit : répétitions, langage trop simple et familier et comporte des contresens (par exemple, le personnage de Naïto est humain et une ligne plus tard, il est appelé le faë ?!).

Pas mauvais mais pas excellent non plus. Sur un sujet quasi-identique, d'autres ont écrit de meilleures histoires.
Lien : http://ladelyrante.wordpress..
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J'adore les faes, la bit-lit, les magies originales, les heroïnes badass. A la lecture de l'aperçu du premier tome de la trilogie Sidhe, j'étais donc conquise.

Sauf que je déteste les personnages cruches et les triangles amoureux… Et là, rien ne va plus…

La diseuse d'ombres met en scène McKenzie, toujours étudiante car elle a loupé ses examens un nombre incalculable de fois, la faute aux faes qui ont toujours besoin d'elle au pire moment. Ce n'est même pas une fausse excuse : la jeune femme travaille pour le roi des faes depuis 10 ans, pour lequel elle lit les ombres, talent précieux dans la guerre qui oppose les partisans du roi aux rebelles qui veulent le renverser. Pourtant McKenzie est tiraillée : elle aspire à une vie normale mais est irrémédiablement amoureuse du maître d'armes du roi, Kyol, alors que les relations entre faes et humains sont interdites. Quand les rebelles la kidnappent, McKenzie est forcée de remettre sa loyauté en question : et si la guerre n'était pas aussi manichéenne qu'elle le pensait ?

Dès les premières pages, je me suis sentie happée par le récit. C'est bien écrit, rythmé et l'univers des faes est prenant. L'autrice introduit aussi une magie novatrice avec la lecture des ombres, bienvenue pour renouveler le genre. J'ai aimé McKenzie, battante et déterminée, du moins au début.

Puis, on finit part tourner en rond, avec des rebondissements qui n'en sont plus vraiment tant on pouvait s'y attendre, et surtout la mise en place d'un insupportable triangle amoureux. McKenzie aimait Kyol depuis 10 ans, mais quand même son ravisseur, Aren, est plutôt séduisant, non ? Kyol ou Aren ? Aren ou Kyol ? C'est à s'arracher les cheveux…

Ce qui est dommage, c'est que l'intrigue, même si elle n'est pas originale, est intéressante avec des complots et des manoeuvres politiques mais se retrouve noyée sous les questionnements amoureux de l'héroïne qui refuse de se rendre à l'évidence alors que tous ses actes parlent pour elle. Bref, c'est très agaçant.

En résumé, La diseuse d'ombres présente un univers attractif, mais pas assez développé, au profit d'un triangle amoureux qui n'a aucun intérêt. Je ne suis vraiment pas certaine de lire la suite. Ceci dit, mon avis semble assez marginal puisque beaucoup de personnes ont aimé, donc si ce livre t'intéresse, je t'invite à te faire ton propre avis.
Lien : http://dorisbouquine.canalbl..
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Malheureusement, ce premier tome ne m'a pas hyper hyper convaincue, et je m'en vais (non) vous expliquer pourquoi.

Déjà, la demoiselle s'appelle Mac, en plus, ce qui m'a immédiatement fait penser à une autre série bit-lit hyper addictive mais aussi à Veronica Mars, série TV absolument géniale, ce qui a immédiatement généré de grosses comparaisons dans ma tête avec des trucs que j'ai beaucoup aimé, alors que si elle s'était appelée Ginette, par exemple, j'aurais peut-être eu moins d'attentes.
Mais OK, ça, c'est personnel.

Vous voulez un argument plus objectif ? On commence avec un truc trèèèèèèès récurrent dans le genre : le cliché de l'adolescente normale, mais en fait non. Oui, c'est écrit dans le titre, elle peut lire les "ombres" c'est-à-dire faire office de GPS / chien limier, du coup c'est un outil hyper avantageux pour les faes rapport qu'eux ils ne peuvent pas. Mais bon, ça, elle ne l'a pas hyper bien en tête rapport qu'elle est aveuglée par l'amoûûûûûûr et les tablettes de chocolat de l'un des faes en question.
Elle évolue dans un monde plutôt bien construit et intrigant, et ça, OK, c'était chouette. Clairement, quand j'ai eu fini de lever les yeux au ciel à cause de l'héroïne et de sa niaiserie récurrente, j'avais envie d'en savoir plus sur cet univers et d'en comprendre les mécanismes.
Mac va se retrouver prise dans une guéguerre entre le gouvernement officiel et des rebelles. Jusque là, elle n'avait eu que le point de vue des premiers, qu'elle trouvait donc forcément légitime, mais se faire kidnapper (même si ce n'est pas forcément la meilleure façon d'entamer une relation cordiale) par les seconds va lui permettre de mettre en lumière et de découvrir certains aspects qu'elle ignorait. Forcément, tout ça va un peu la tournebouler dans sa tête.
Oui, bon, pas que dans sa tête. Visiblement, dans sa culotte aussi, hein (désolée, mais la nénette qui tombe en amour dès qu'elle voit un garçon un peu joli, c'est plus une question d'hormones que d'amour pur et chaste). Donc, l'autrice va avoir la splendide et originale (non) idée de nous coller un... triangle amoureux ! Oui, bon, ben moi, j'aime pas les triangles amoureux. Puis là, il est un peu tout bidon, en plus.

Parce que Mac, elle est amoureuse depuis genre des années d'un fae, mais syndrome de Stockholm (j'interpète, mais je ne vois que cette explication) oblige, elle craque quand même un peu pour un autre fae qui la kidnappe.
Mais le gros problème, c'est pas mal de choses sont assez prévisibles, on les voit venir à de kilomètres et la surprise de Mac à chaque fois (mais genre, vraiment à chaque fois, rien ne lui met jamais la puce à l'oreille) finit par être assez pénible. Honnêtement, on pourrait penser sans trop forcer qu'elle est pas hyper maligne... Bref, on voit se dérouler la majeure partie de l'intrigue avant qu'elle n'arrive, mais en plus la dichotomie entre les gentils et les méchants ne se nuance quasiment pas ! Il y a un pseudo twist à un moment (qu'on avait vu venir depuis à peu près la page 12, n'est-ce pas) mais qui revient à peu près à une situation identique.

Heureusement, parce que c'est ce qui fait que je ne l'ai pas abandonné, le récit est prenant et addictif passé un certain moment, le temps que l'univers soit posé. Les pages se tournent toutes seules. Il y a un léger ralentissement du rythme au milieu, car les actions sont assez redondantes mais certains scènes valent néanmoins le détour.
Au final, vous l'aurez compris, je suis plutôt déçue de ma lecture.et je ne pense clairement pas lire la suite, à moins qu'elle ne tombe du ciel directement dans mes mains.

Lien : http://delaplumeauclic.blogs..
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A la suite d'une conversation avec Stephanie du blog Les lectures de Kriemhild nous avons décidé de nous faire une lecture commune de ce titre d'urban fantasy qui trainait dans nos PAL.
Qui dit LC qui avancer en coeur et d'un même rythme et surtout pouvoir échanger en cours de route sur nos questions, ressentis et c'est toujours génial ce genre de lecture. Si vous n'avez pas encore essayé, je vous encourage à le faire.
McKenzie Lewis est une jeune femme ordinaire, enfin humaine quoi. Parce que pour l'ordinaire c'est plutôt raté, puisqu'elle voit les faes mais elle a aussi la capacité de retrouver leurs traces lorsqu'ils passent un portail de téléportation. Cette faculté est rare et selon la qualité de détail dans la divination du point de destination, elle le devient plus encore. McKenzie est douée. C'est ce qui fait qu'elle a été « embauchée » par le roi des faes qui luttent contre des renégats.
Malheureusement, elle est aussi intéressante pour ces renégats. D'une part pour l'empêcher de donner leurs positions à la cour et d'autre part pour éventuellement la retourner contre la monarchie en place. C'est donc pourquoi elle se fait régulièrement attaquée à des moments les plus incongrus. Cette fois c'est en plein examen pour son diplôme.
L'attaque va cette fois-ci être couronnée de succès pour les rebelles et Mc va devoir subir leurs compagnies mais aussi et surtout celle de leur chef Aren, fae sexy et dangereux.
McKenzie est une jeune femme de caractère qui ne se laisse pas démonter rapidement. Elle lutte même pieds et poings liés. Même en situation dramatique elle est du genre à tenter une fuite quitte à risquer plus gros ensuite. Pour cela je l'apprécie fortement. Après même si l'idée d'un triangle amoureux ne me donne guère envie, on peut comprendre que le pouvoir fae est une faiblesse pour la pauvre humaine qu'elle est. Cette espèce de réactivité intensive, cette stimulation sensorielle est difficile à repousser même pour une jeune femme comme elle qui s'y entraîne régulièrement. Alors quand le renégat tente non pas de la séduire mais bien d'essayer de la retourner en lui révélant le vrai visage de la cour elle s'insurge, se braque et ne peut se résoudre à croire que Kyol le maître d'armes du roi lui ait menti tout ce temps.
Conflit d'intérêt, conflit de conscience, tout cela tourneboule dans sa tête et pendant ce temps le lecteur en apprend de plus en plus sur ces mondes, ces luttes et les différents pouvoirs faes existants. Pourtant malgré tout cela le récit reste creux et la dynamique, quoique entrecoupée de combats et scènes de simili suspens, reste elle aussi sans grande surprise. le trio amoureux prend tout son essor en milieu de récit et passe au premier plan. du coup on en sait plus vraiment qu'elle est l'histoire si ce n'est qu'elle reste concentrée sur les atermoiements de Mc vis-à-vis des forces en présence. Qui doit-elle aider, trahir ?
Au final ce triangle amoureux et ce final bateau vont gâcher le peu que j'avais aimé dans ma lecture et comme la fin pourrait se suffire à elle-même je ne vois pas l'utilité de lire les deux tomes suivants de cette trilogie.
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Avis un peu mitigé sur cette lecture : d'un côté, une écriture très fluide, très agréable à lire, certains personnages très attachants et un univers intéressant. Mais d'un autre côté, cet univers est imposé dès le début et non construit peu à peu. En bit lit, habituellement, il y a intrusion du monde fantastique dans le monde normal et contemporain. Ici, ce dernier est quasi inexistant, tout se base ou presque dans le monde fae dont on ne sait que le strict minimum.
Peu d'humains acteurs d'ailleurs en dehors de l'héroïne et de Naito, si ce n'est dans les morts évoqués ou les personnages en fond de scène. L'héroïne, McKenzie, manque un peu de profondeur, est trop humaine et manque de cet humour que j'aime tant dans les figures féminines de la bit lit.
On retrouve le côté sensuel des faes mais sans excès et - grand exploit en bit-lit- sans aucune scène de sexe.
Dernier point un peu négatif : le manque de suspense. On devine très rapidement le dénouement de chaque péripétie, le trio amoureux, les changements dans la psychologie des personnages, etc.
Mais bon, c'est un premier tome et une lecture malgré tout agréable. Peut être que la série va s'étoffer dans le tome suivant que je lirai surement.
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MacKenzie a 26 ans et est toujours étudiante. Elle a un grand pouvoir, celui de double vue et de lire dans les ombres ! Pas celles des humains non, celles des faes, celles que laissent leurs passages entre notre monde et le leur. Elle est la diseuse d'ombres pour le royaume depuis 10 ans et est folle amoureuse de Kyol, le maitre d'armes du roi Athroth. Amour partagé mais impossible car Kyol ne désobéirait jamais à son roi, et il a édicté une loi interdisant toute relation entre humains et faes.

C'est lors d'un passage d'examen pour la 3ème fois qu'elle est à nouveau dérangée par Kyol, mais là la situation est grave : les rebelles l'ont trouvée. Elle s'enfuit mais malgré tout le dévouement de Kyol, les rebelles arrivent à la kidnapper.
Elle va devoir lire les ombres pour les rebelles sous la menace d'Aren pour le compte de Sethan, roi légitime par sa lignée selon eux. Aren va user de tous ses charmes pour arriver à dompter MacKenzie et lui révéler la vérité des rebelles qui diffère de celle du roi. Une guerre existe entre ces deux clans depuis de nombreuses années.
MacKenzie résiste et tente à plusieurs reprises de s'évader mais tombe peu à peu sous le charme d'Aren et commence à se poser des questions quant à toutes les vérités qui lui ont servies jusqu'à maintenant.

La lutte pour le pouvoir continue, celle pour gagner le coeur de MacKenzie également. Arrivera-t-elle un jour à savoir vers qui va la conduire son coeur et sa raison, devra-t-elle rejoindre définitivement le groupe des rebelles ou parviendra t'elle à rejoindre le royaume, Kyol et leur amour impossible ? Pourtant l'amour entre humains et faes n'est pas interdit partout, en tout cas pas chez les rebelles !

J'ai mis très longtemps à rentrer vraiment dans ce roman, j'ai trouvé le personnage de MacKenzie tellement immature pour ses 26 ans, tellement niaise parfois dans sa façon de s'exprimer !
Et ....... enfin elle a commencé à douter de Kyol et du roi, et là son personnage a pris un peu de consistance. La guerre continue entre les rebelles et le royaume, entre Kyol et Aren aussi.
Les scènes de batailles sont très bien décrites et très magiques, des "portes" s'ouvrent de partout et se referment. MacKenzie en lit les ombres. Enfin des intrigues, des conspirations, des manipulations, des sentiments, du sang, de la sueur, la vie quoi ....... !

La seconde partie a eu raison de moi, j'ai adoré. Et finalement très heureuse d'avoir tenu bon !
Il y a enfin une vraie histoire, du rythme ! A quand le tome 2 ? J'achète !
Lien : http://evenusia.canalblog.co..
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Sympa mais sans plus !

Je pense que ce roman aurait pu être un coup de coeur si je l'avais lu il y a 12-13 ans, quand j'étais accro à la bit-lit.

L'histoire ? Une humaine, McKenzie, qui a le don de la double vue, elle peut donc voir les faes. Mais ce qui la rend encore plus unique, c'est le faite qu'elle arrive à retrouver leur trace quand ils se téléportent. Elle qui souhaite, au bout de dix ans au service du Royaume, pouvoir enfin vivre une vie humaine normale, elle va se faire enlever par les rebelles faes. Elle qui pensait connaître les faes, et le Royaume, pour qui elle travaille, elle va faire des découvertes qui vont tout changer pour elle.

Pour ce qui est des personnages, j'ai beaucoup aimé Aren et Kyol. Ils sortent du lot et apporte clairement un plus à l'histoire. Pour les autres personnages, je trouve qu'ils n'apportent pas grand intérêt au récit. Même McKenzie m'a un peu tapé sur le système !

Pour l'histoire en général, c'est pas mal si ce n'est certaines longueurs et certaines scènes écrites de façon trop laborieuses pour qu'on puisse les imaginer (je pense aux scènes de combat par exemple). Je pense que je tenterais le tome 2 (puisqu'il est dans ma pal), on verra ce que ça donne !
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Grâce à son don de voir les ombres à travers les fissures qu'ouvrent les faes entre leur monde et le nôtre, McKenzie Lewis travaille depuis ses seize ans pour le roi des faes et surtout pour son maître d'armes, Kyol, qu'elle aime en vain. Dix ans après, elle voudrait y mettre fin et mener une vie enfin normale, quand elle est capturée par le chef des rebelles faes, Aren. Tous deux devraient se détester, mais rien de se passe comme prévu et McKenzie commence à se demander si elle a bien travaillé pour les "gentils" pendant dix ans. Entre héroïne un peu naïve, séducteurs d'un autre monde et triangles amoureux, cette romance fantasy n'évite pas les clichés du genre. Une bonne aventure cependant, mais pas de nature à vraiment sortir du lot.
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