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Critique de Mome35


Il semble que Don Winslow ait atteint désormais le sommet de son art dans la maîtrise d'un scénario et dans la qualité de l'écriture. Une écriture simple sans fioritures ni descriptions de portraits ou de sites longuets qui n'amènent en général rien de plus au récit. Ses chapitres sont courts et souvent (tout le temps) se terminent par une question ou une interrogation sur les actions qui ont précédé. Ainsi, vous sentez être entré dans un page-turner qui vous captive ou vous obsède car le sujet est intéressant, les rebondissements constants, les personnages attirants.
Il en est ainsi dans ce Missing Berlin, comme il en a été dans ses précédents bijoux dont le fabuleux « Cartel. » Son héros Frank Decker est une sorte de superman dans le style des anciens comme Philip Marlowe (Raymond Chandler), Sam Spade (Dashiell Hammett), Mike Hammer (Mickey Spillane) ou plus récemment Harry Hole (Jo Nesbo) ou Harry Bosch (Michael Connelly). Des accidentés de la vie virés de leur poste pour une erreur fatale, seul à la suite de problèmes conjugaux ou ayant cédé à la dive bouteille. Ancien flic devenu privé, divorcé (ou séparé) et ancien combattant en Irak dans les forces spéciales où il a eu la vie sauve grâce à Charles Sprague. Il est fidèle en amitié. Il va à son tour venir en aide à son ex-sauveur, devenu depuis milliardaire dans l'immobilier à Miami mais dont la femme Kim a disparu. C'est le début d'une enquête qui mêlera beaucoup de monde et notamment la mafia ukrainienne. La disparition ou rapt était-il prémédité ? Qui est sincère, qui ment ? C'est tout le dilemme de Frank Decker, un héros très fort qui, avec l'aide d'un policière Dolorès Delgado, à la fois belle, intelligente et rusée, recherchera la ou les vérités tant en Floride puis plus tard à Berlin. Il retrouvera la mystérieuse Kim mais comme par hasard rien ne sera comme avant.
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