Le jour suivant, Hitler demanda à Hindenburg une suspension immédiate des droits civiques au titre de la proclamation de l'état d'urgence.
Adolf Hitler et Alfred Rosenberg avaient de nombreux points communs. Bien que n'ayant pas grandi en Allemagne, ils étaient tous deux fascinés par le passé héroïque et mythologique de ce pays. Tous deux n'étaient encore que des adolescents quand ils perdirent leurs parents. Ils étaient, l'un comme l'autre, plus intéressés par le dessin, la lecture et les rêveries que par une carrière d'architecte.
Quand Wittman songeait au déplacement et à l'internement de plus de cent dix mille citoyens des États-Unis d'origine japonaise, après l'attaque de Pearl Harbor, il n'avait aucun mal à comprendre comment le nazisme avait pu se répandre en Allemagne. Combien il était facile pour le patriotisme de se transformer en un racisme consacré par la loi.
Robert Wittman était le fondateur de la section du FBI en charge de lutter contre les vols d'oeuvres d'art. (...) Il découvrit une incroyable cache d'objets américains dans une maison modeste au sud de Philadelphie.
De façon très pertubante, on trouvait des également sur le banc des accusés les banquiers qui avaient non seulement financé la construction des camps de concentration, mais également stocké des tonnes et des tonnes de couronnes, de lunettes, et des bijoux en or, dont on avait dépouillé les victimes des camps d'extermination.
L'armée de Patton avait une unité de renseignements militaires du nom de G-2, entièrement dédiée à cette tâche. Durant le seul mois d'avril, ces équipes spéciales allaient saisir trente tonnes d'archives nazies.