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Critique de polarjazz


2024 sera mon année Virginia Wolf, après une pause l'année dernière. Je commence par Les Vagues, dont la première publication date de 1931. Il est le second roman après La Chambre de Jacob où le portrait de son jeune frère Thoby apparait dans le rôle énigmatique de Perceval. Nous suivons six amis d'enfance, trois filles, trois garçons. Il y a Jinny, Rhoda et Suzanne ; Bernard Louis et Neville. C'est un roman singulier. Les personnages sont des voix. Ils sont des mots. Virginia s'inspire du poète T.S. Eliot pour le personnage de Louis.
On fait leur connaissance à différents moments de leur vie, de l'enfance à la vieillesse et pour certain à la mort. Pourtant, une chose demeure, c'est la nature du monde : la mer, le ciel, les saisons. Les enfants sont séparés à l'entrée au collège des garçons. C'est dans cet environnement qu'ils rencontrent Perceval. Au fur et à mesure, on découvre la personnalité de chacun, leur rapport les uns aux autres et par rapport au nouveau venu Perceval. Neville a une santé fragile, Louis est d'origine australienne, un handicap en Angleterre, Bernard est le poète, l'écrivain, le sensible. Pour les filles, c'est un peu plus flou. Dans leur vie d'adulte, Rhoda et Louis se fréquentent un temps. Suzanne est mariée et a des enfants. Sa vie est rythmée par ses obligations familiales. Jinny est un papillon de nuit, libre.
Virginia Woolf convoque ses auteurs fétiches : Shakespeare, Byron, Keats. Dans ce roman, nous entendons la voix de Virginia. Elle nous entretient de son rapport à la lecture, à l'écriture, à la créativité. C'est une aventure intérieure qui m'émeut.
La préface et la traduction sont de Marguerite Yourcenar, une très grandes femmes des lettres françaises.
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