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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai été complètement bluffée par ce roman inspiré de faits et personnages réels.
Rocambolesque à souhait, ce livre retrace une enquête minutieuse qui dévoilera, petit indice après petit indice, piste après piste, l'incroyable "travail" de Mark Hoffman, le faussaire mormon, contrefacteur devenu assassin. Une nouvelle preuve que bien souvent la réalité dépasse la fiction !
Je suis même étonnée de ne pas avoir entendu parler de cette affaire plus tôt, de ne pas avoir vu d'adaptation cinématographique tant cette histoire est incroyable.
Il faut souligner et féliciter le fantastique travail de recherches et de documentation nécessaire à la rédaction d'un tel ouvrage. Lecture vraiment passionnante, merci pour cette découverte !

Edit : un documentaire de trois épisodes est diffusé sur Netflix sous le titre "Crimes et trahison chez les Mormons". Je sais ce que je vais regarder ce week-end !
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Un poème d'Emily Dickinson est mis en vente par une prestigieuse société de vente aux enchères.
Seulement peu de temps après cette vente, des doutes apparaissent concernant la véracité de ce document et voilà notre narrateur sur la trace d'un des plus grands faussaires de l'histoire.
Un récit haletant qui nous plonge dans les coulisses des maisons de ventes aux enchères qui ne sont pas toujours sérieuses qu'elles veulent bien le faire croire.
Un très beau moment de lecture.

#LeFaussairedeSaltLakeCity #NetGalleyFrance
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Simon Worrall nous emmène sur les pas de Mark Hofmann, l'un des plus grands faussaires, en matière de documents des États-Unis.
Nous nous retrouvons à Salt Lake, ville principale de l'état de l'Utah, qui regroupe l'immense organisation mormone.
L'histoire débute dans une petite bibliothèque, avec l'achat par Dan Lombardo, le bibliothécaire, d'un poème inédit d'Emily Dickinson. Ce document authentifié par la maison Sotheby's, se révèlera être un faux
Notre bibliothécaire, va à partir de là, suivre la piste de Mark Hofmann et découvrir que ce faussaire ne s'est pas arrêté là, et à décider de détruire cette organisation, en l'occurrence « Les Mormons ».
Mark Hofmann ne pourra plus s'arrêter dans l'escalade de la contrefaçon, jusqu'à sa perte.
J'ai découvert grâce à ce récit le style de vie des Mormons, ainsi que les poèmes d'Emily Dickinson et un peu de sa vie. J'ai été subjuguée par la facilité de Mark Hofmann a trompé tous les plus grands experts. J'ai passé un bon moment de lecture.
Merci @netgalleyfrance et éditions Marchialy de m'avoir permis de lire cet ouvrage.
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En 1997, Daniel Lombardo, fondateur de l'Emily Dickinson International Society et conservateur des collections de la bibliothèque de la ville d'Amherst où vécut la poétesse, est fier d'acquérir, lors d'une vente aux enchères chez Sotheby's, un manuscrit inédit de la grande dame. Soucieux de mettre à la disposition du public le maximum d'informations relatives à cette trouvaille inespérée qui attire des foules de visiteurs à Amherst, l'homme entreprend des recherches pour identifier le destinataire du poème signé « Tante Emily ». Il tombe alors de haut : le manuscrit, pourtant vendu certifié par les plus éminents experts, n'est en réalité qu'un faux. Quel génial faussaire a-t-il donc su « cloner l'art d'Emily Dickinson », inventant un poème crédible et imitant l'écriture de la dame, au point de duper le monde ? C'est ce que Simon Worrall s'est attaché à investiguer, mettant au jour une histoire en tout point incroyable, mais vraie.


Né en 1954 dans une famille mormone de Salt Lake City, Mark Hofmann est adolescent lorsqu'il découvre avec colère l'imposture à l'origine de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours et le charlatanisme de Joseph Smith, son fondateur. Cachant sa dissidence tout en entretenant un ardent désir de vengeance, il commence par forger de faux documents, doublant au jeu du mensonge les dignitaires de l'église mormone en leur faisant croire à l'existence de pièces fondatrices qui, et pour cause, étaient toujours demeurées mythiques. Mais, grisé par ses succès dans l'art de berner le monde, le faussaire qui, jusqu'ici, aurait pu plutôt prêter à sourire en arrosant les arroseurs, développe bientôt un trafic à grande échelle destiné à soutenir un train de vie de plus en plus dispendieux, et, finalement aux abois dans ce qui est devenu une véritable pyramide de Ponzi, finit par se muer en meurtrier pour éviter de se faire prendre.


Loin de se limiter au seul portrait, contrefait en banal père de famille, du plus habile faussaire de tous les temps, l'investigation érudite et approfondie de Simon Worrall fait découvrir au lecteur une quantité de sujets aussi étonnants que passionnants. Histoire et culture mormones ; art de l'imposture en passant par la graphologie, les neurosciences, les techniques de vieillissement de l'encre et du papier et les méthodes de détection de faux ; mécanismes psychologiques de « suspension consentie d'incrédulité » chez les victimes aveuglées par leur passion de la collection ; douteuse complaisance de certains acteurs – y compris parmi les plus vénérables, comme la maison Sotheby's – face aux enjeux des transactions sur le marché des oeuvres d'art, de la joaillerie et des manuscrits littéraires : il ne manque que l'humour d'un Philippe Jaenada ou d'un Grégoire Bouillier pour transformer en coup de coeur cette lecture si sérieusement extraordinaire.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Mais, surtout, et c'est certainement ce que je retiendrai de la lecture de cette enquête passionnante et méticuleuse qui apporte un éclairage bienvenu sur la perfection du travail de Mark Hofmann ainsi que sur ses motivations, Simon Worrall retourne le problème sous un angle différent et pousse la réflexion : après avoir dressé le portrait d'un artiste, d'un homme doué, talentueux, méticuleux jusqu'à son ultime dérapage, dérapage qui fait malheureusement s'écrouler tout l'édifice, il se demande si Mark Hofmann, au-delà de son activité de faussaire, ne serait pas tout simplement un homme de son temps, cohérent à sa façon avec son époque et son environnement. En effet, son monde est "en réalité la norme". Et pour cause, alors que la société dans laquelle nous vivons n'est qu'un "tissu de mensonges, de trahisons et d'illusions", chacun d'entre nous, d'une manière ou d'une autre, en famille, avec ses amis ou au travail, arrange les apparences, joue sur les mots, "altère la vérité", pour reprendre le second sens du dictionnaire. Alors Mark Hofmann est un faussaire, cela ne fait aucun doute. Mais qu'en est-il de nous autres ?

L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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Avant ce livre, j'avais découvert l'histoire incroyable de ce contrefacteur et faussaire, Mark Hofmann, par Netflix et sa mini-série « Trahison chez les mormons : le faussaire assassin ». Cette série, je l'ai visualisée au moins 5 fois. J'ai trouvé cet homme fascinant de part sa facilité à tromper son monde, mais surtout à entrer dans la peau du personnage qu'il voulait imiter. Comme il le dit lui-même, il lui suffisait de fermer les yeux, de visualiser l'écriture ou la signature et sa main se mettait en route sans aucune hésitation. Tous les faux qu'il a réalisé ne le sont pas pour lui : s'il est reconnu comme vrai par les plus grands experts, c'est que le document est vrai. Et jusqu'à présent tous ses documents ont été reconnus comme authentiques par les plus grands experts mondiaux.
Combien de documents Hofmann circule, personne n'est capable de le dire ! Comme personne ne peut dire avec certitude qui il a imité. Auteur(e), politique, écrivain(e), religieux… tous y sont passés. Il a même réussi à réécrire l'histoire de la naissance du mormonisme. Un génie jamais égalé à ce jour de part sa diversité d'action : signature, création de documents, de poème, pièce de monnaie. Il arrivait même à modifier des documents existants. Il concevait son encre, avait créer sa petite imprimerie et commençait à élaborer son propre papier. Il suffisait que quelqu'un rêve d'un document et Mark Hofmann le découvrait.
Reste que son égo surdimensionné l'a amené à tuer deux personnes ; de ce fait, il est beaucoup moins sympathique.
Le livre est intéressant puisqu'il offre une autre facette de cette histoire et j'ai donc regardé, une nouvelle foi, cette série avec un oeil un peu plus critique. Tout commence avec Emily Dickinson. Daniel Lombardo est un fan inconditionnel de la poétesse Emily Dickinson. Aussi lorsqu'il voit un manuscrit inédit dans le catalogue Sotheby's, il n'hésite pas à lever des fonds pour remporter la mise. Ce poème, tout le monde en a entendu parler, mais personne ne l'a vu. En écrivant son discours inaugural, Daniel Lombardo souhaite retracer le parcours de ce poème. Et là… c'est le drame ! Son enquête minutieuse lui montre qu'il est très probable, mais pas certain, que ce document ait croisé la route du plus grand faussaire de tous les temps : Mark Hofmann. Mark Hofmann est un mormon qui a perdu la foi lorsqu'il s'est rendu compte que le fondateur de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours (SDJ), Joseph Smith, n'est qu'un vulgaire charlatan. C'est avec brio qu'Hofmann entre dans la cour des grands en lui offrant La Transcription Anthon, document fondateur de celle-ci. Tout le monde se pâme devant ce manuscrit dont on a entendu parler mais jamais vu. Et il est là, apporter par un disciple si gentil ; si croyant, si humble. C'est le début de la plus grande arnaque religieuse puisque le but ultime de Mark Hofmann est de ridiculiser cette église en réécrivant son histoire à travers des documents connus mais jamais vus.
Mais voilà, plus Hofmann remporte des succès, plus ses besoins en argent augmentent jusqu'à se laisser emporter par la vague du toujours plus le menant à commettre l'irréparable. Méticuleux jusqu'à l'excès, Hofmann a pratiqué dès son plus jeune âge l'art de la tromperie, de l'auto-hypnose jusqu'à berner le FBI et son détecteur de mensonge. Simon Worral s'est emparé de cette histoire vraie et a mené sa propre enquête. Nous oscillons entre un sentiment d'horreur, mais aussi de fascination dans un monde d'art où le plus malhonnête n'est pas toujours celui que l'on croit. L'écriture est simple et les termes employés pour expliquer le fonctionnement des divers milieux ne sont pas un frein à cette lecture. Mon seul regret : les digressions sur Emily Dickinson qui viennent casser le récit. Même si on rentre dans l'intimité de la poétesse, à mon niveau, ces passages m'ont dérangée et me paraissent inutiles.
Lien : https://jelisquoi.blogspot.c..
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Nouvelle masse critique Babelio, et nouvelle belle découverte ! Dans cette non-fiction sous forme d'enquête journalistique, l'auteur Simon Worrall nous entraîne sur la piste d'un faux poème d'Emily Dickinson rédigé par le faussaire (et meurtrier) qui a fait trembler l'Amérique, Mark Hofmann.

Le point de départ de ces trois années d'enquête : un article du New York Times de 1997 annonçant la mise en vente d'un poème inédit de la poétesse. Mais, rebondissement quatre mois plus tard, le fameux poème était en réalité un faux. Comment fut-ce possible ? Et qui a bien pu berner les experts de la célèbre maison Sotheby's ? « Et notre faussaire était même allé plus loin. Il avait inventé de toutes pièces un poème suffisamment crédible pour être attribué à l'une des plus immenses et plus singulières poétesses au monde. Il avait réussi à cloner l'art d'Emily Dickinson. »

L'acheteur n'était autre que le bibliothécaire de Amherst, ville natale d'Emily Dickinson. Grâce à sa persévérance et son honnêteté, il aura finalement évité le pire pour sa communauté. En interviewant les protagonistes de l'affaire, et en couplant avec ses propres recherches, Simon Worrall remontre aux origines du mormonisme et à l'enfance/adolescence de Mark Hofmann jusqu'à la psychologie de l'homme au moment des faits et des meurtres. Il n'était pas à son premier coup d'essai avec le poème. Hofmann est allé beaucoup plus loin dans les faux, avec notamment le « The Oath of a Freeman » ou «le Serment d'un affranchi»,  serment de loyauté établi par les "hommes libres" de la colonie de Plymouth. Mais l'église mormone a elle aussi eu son lot d'arnaques …
 
Si j'ai y ai trouvé quelques longueurs, j'ai beaucoup apprécié l'historique du mormonisme et l'évolution de pensées du faussaire. Mais la partie « technique » est également enrichissante, même si je n'ai pas tout retenu 😆. On y apprend, entre autres, comment Mark Hofmann produisait du vieux papier, de l'encre effacée par le temps etc…
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Le journaliste Simon Worrall est parti sur les traces de Mark Hofmann, le plus grand faussaire de documents des États-Unis, et son enquête nous emmènera à Salt Lake City dans l'Utah, fief de la richissime organisation mormone contre laquelle le faussaire a une dent.

Mais c'est d'abord dans une petite bibliothèque que l'enquête débute, lorsqu'émerge sur le marché un poème inédit d'Emily Dickinson. Si l'arrivée soudaine d'un document de cette valeur historique entraîne émoi et suspicion, la célèbre maison d'enchères Sotheby's garantit son authenticité à l'aide d'experts.

C'est pourtant un faux, extraordinairement réussi, que finira par acheter la bibliothèque. Cette supercherie, nous la devons à Mark Hofmann, qui est non seulement capable de réaliser des documents selon les techniques de l'époque (encre, papier, presse...), de les vieillir artificiellement, de reproduire parfaitement l'écriture des centaines de personnages historiques, mais également d'imiter leur style en composant lui-même les textes.

Un talent il faut le dire incroyable qui a évidemment joué de la crédulité de passionnés, mais qui a régulièrement trompé les plus grands experts internationaux et des laboratoires comme celui du FBI. Acculé par les dettes et pris dans une spirale infernale, Hofmann basculera pourtant dans le crime en causant la mort de deux personnes avant d'être enfin interpellé.

Je n'avais jamais entendu parler d'Hofmann et j'ai pourtant été passionné par les capacités hors norme de ce faussaire ultra prolifique. Simon Worrall signe ici un roman-enquête qui nous plonge au coeur du marché de l'art montrant une face peu reluisante de Sotheby's, ainsi que dans les origines troubles du culte mormon. Un faussaire assassin à retrouver également sur Netflix dans Murder Among the Mormons.

📖 le faussaire de Salt Lake City : Meurtres et manigances chez les mormons de Simon Worrall a paru le 28 septembre 2022 aux éditions Marchialy dans une traduction de Nathalie Peronny. 350 pages, 22€.

🔗 Service de presse adressé par l'éditeur.
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On entre tout de suite dans le vif du sujet. Dès le début, on sait qui va mener l'enquête (Simon Worrall et/ou Dan Lombardo) et qui est le gros méchant faussaire (Mark Hofmann).
Je n'ai pas grand chose à reprocher à l'auteur, Simon Worrall ; il fait bien son travail de rapporteur de « l'édifiant édifice mormon ». Je dirais même que c'est un livre réussi.
Mais j'ai peiné à le lire, car je suis athée depuis toujours, car j'ai vécu dans le Sud des États-Unis, et que j'en ai soupé des inepties des décérébrés croyants (toutes sectes et religions comprises).
Par contre, la partie sur Emily Dickinson (seule poétesse dont je possède les oeuvres complètes) ne pouvait que me plaire.
Je remercie tout de même les éditions Marchialy et Babelio de m'avoir convié à cette masse critique privilégiée.
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C'est à partir de la découverte d'un faux poème d'Emily Dickinson, que Simon Worrall nous fait découvrir Mark Hofmann. Mark Hofmann est un faussaire né et élevé dans la culture Momone, devenu agnostique, il reproduit talentueusement, les textes sacrés, des textes d'auteur, d'Abraham Lincoln, dupe le milieu de la bibliophilie et les salles d'enchère. On ne peut pas nier son talent et son perfectionnisme. Il va jusqu'à prévoir les textes qui pourront attester de l'authenticité de ses productions. Il est lui-même collectionneur de livres anciens pour enfants. Mais il va très loin, se perd dans sa passion et dans ses combines.
Attention, pas de biographie romancée ici, c'est surtout factuel et ca, j'aime beaucoup.
Avec ce texte, l'auteur nous fait découvrir la naissance de la religion Mornone , ses textes, ses principes, le milieu bibliophile et bien sûr les subterfuges et le talent de Mark Hofmann.
C'est une lecture très intéressante et enrichissante avec un faussaire si talentueux et méticuleux.
Mention spécial pour le livre même, sa superbe couverture et la mise en page très agréable.
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